L'Algérie reste la cible des salafistes de tout poil. Les chaînes satellitaires arabes et l'Internet sont les moyens privilégiés pour déstabiliser le pays. En réaction, une banque de fatwas et des instructions aux imams ont été données pour contrer les prêches des fondamentalistes. L'Algérie reste la cible des salafistes de tout poil. Les chaînes satellitaires arabes et l'Internet sont les moyens privilégiés pour déstabiliser le pays. En réaction, une banque de fatwas et des instructions aux imams ont été données pour contrer les prêches des fondamentalistes. Les fatwas en Algérie émanant des cercles dits « salafistes » défient actuellement les institutions religieuses de l'Etat. Certaines mosquées se voient embrigadées par des propagandistes wahabites en émettant des fatwas (avis religieux) sur tout évènement ou question d'ordre social, éthique et cultuel avec des accents fanatiques qui peuvent nuire à l'intérêt général. Face à cette situation, le ministère des Affaires religieuses et des wakfs a jugé utile « de créer une institution de la fatwa en Algérie » sous le patronage des pouvoirs publics. Cette initiative a été, rappelons-le, proposée en juin dernier lors d'une intervention du ministre au Sénat. « Nous avons proposé officiellement la création d'une institution dans ce domaine, un projet qui attend sa concrétisation » avait répondu dernièrement Bouabdallah Ghlemallah, qui a, précisé les axes de ce projet. « Nous voulons que les hommes de religion et du savoir participent à concilier les Algériens avec leurs institutions et préserver celles-ci des effets destructeurs de l'activité parallèle qui gangrène la société et détruit les fondements de l'Etat ». Un tel danger est mis en exergue par des « officines parallèles » qui activent sous le joug de certains noms. C'est pour cette raison que le département de Ghlamallah prône actuellement une guerre sans merci contre « ceux qui prononcent des fatwas controversées qui sont des personnes indépendantes des institutions officielles de la fatwa et leurs acolytes appartiennent à des institutions parallèles et n'ont pas d'influence sur les Algériens ». Comme première réaction, le ministère des Affaires religieuses a pensé « recadrer les missions des imams » dans les prêches du vendredi. Ces derniers ont été instruits tout récemment à «combattre les fatwas virtuelles» émanant de certaines chaînes satellitaires. Les directions des affaires religieuses dans toutes les wilayas ont également reçu l'aval du ministère pour « enquêter sur les réseaux suspicieux allant contre les prescriptions constitutionnelles de l'Islam ». Aussi, est-il indiqué que « désormais un travail d'approche sur le respect du rite malékite doit être consacrée par les imams et universitaires spécialisés ». Sur ce front, le Haut conseil islamique est l'une des institutions officielles habilitées à émettre les fatwas sans y avoir été invité par le Président. Pourvue de cette prérogative, le HCI reste parfois silencieux sur l'ascension du fondamentalisme religieux, ce qui laisse l'extrémisme gagner d'avantage du terrain. En effet, il faut rappeler que la création d'un poste de Muphti de la République est restée lettre morte depuis au moins une dizaine d'années. Les pays arabes d'obédience sunnite ont depuis longtemps, chargé une personnalité du collège théologique de haut rang comme le muphti officiel de l'Etat. La seule démarche retenue actuellement est celle de créer une banque de fatwas qui d'ailleurs a été lancée récemment sur le site web. Le directeur chargé de l'orientation au ministère des Affaires religieuses, Yahia Derdouri, a fait remarquer sur le site web que « cette initiative est destinée à empêcher les fausses interprétations de la charia et des principes fondamentaux de l'Islam en général ». Les fatwas en Algérie émanant des cercles dits « salafistes » défient actuellement les institutions religieuses de l'Etat. Certaines mosquées se voient embrigadées par des propagandistes wahabites en émettant des fatwas (avis religieux) sur tout évènement ou question d'ordre social, éthique et cultuel avec des accents fanatiques qui peuvent nuire à l'intérêt général. Face à cette situation, le ministère des Affaires religieuses et des wakfs a jugé utile « de créer une institution de la fatwa en Algérie » sous le patronage des pouvoirs publics. Cette initiative a été, rappelons-le, proposée en juin dernier lors d'une intervention du ministre au Sénat. « Nous avons proposé officiellement la création d'une institution dans ce domaine, un projet qui attend sa concrétisation » avait répondu dernièrement Bouabdallah Ghlemallah, qui a, précisé les axes de ce projet. « Nous voulons que les hommes de religion et du savoir participent à concilier les Algériens avec leurs institutions et préserver celles-ci des effets destructeurs de l'activité parallèle qui gangrène la société et détruit les fondements de l'Etat ». Un tel danger est mis en exergue par des « officines parallèles » qui activent sous le joug de certains noms. C'est pour cette raison que le département de Ghlamallah prône actuellement une guerre sans merci contre « ceux qui prononcent des fatwas controversées qui sont des personnes indépendantes des institutions officielles de la fatwa et leurs acolytes appartiennent à des institutions parallèles et n'ont pas d'influence sur les Algériens ». Comme première réaction, le ministère des Affaires religieuses a pensé « recadrer les missions des imams » dans les prêches du vendredi. Ces derniers ont été instruits tout récemment à «combattre les fatwas virtuelles» émanant de certaines chaînes satellitaires. Les directions des affaires religieuses dans toutes les wilayas ont également reçu l'aval du ministère pour « enquêter sur les réseaux suspicieux allant contre les prescriptions constitutionnelles de l'Islam ». Aussi, est-il indiqué que « désormais un travail d'approche sur le respect du rite malékite doit être consacrée par les imams et universitaires spécialisés ». Sur ce front, le Haut conseil islamique est l'une des institutions officielles habilitées à émettre les fatwas sans y avoir été invité par le Président. Pourvue de cette prérogative, le HCI reste parfois silencieux sur l'ascension du fondamentalisme religieux, ce qui laisse l'extrémisme gagner d'avantage du terrain. En effet, il faut rappeler que la création d'un poste de Muphti de la République est restée lettre morte depuis au moins une dizaine d'années. Les pays arabes d'obédience sunnite ont depuis longtemps, chargé une personnalité du collège théologique de haut rang comme le muphti officiel de l'Etat. La seule démarche retenue actuellement est celle de créer une banque de fatwas qui d'ailleurs a été lancée récemment sur le site web. Le directeur chargé de l'orientation au ministère des Affaires religieuses, Yahia Derdouri, a fait remarquer sur le site web que « cette initiative est destinée à empêcher les fausses interprétations de la charia et des principes fondamentaux de l'Islam en général ».