Après avoir demandé qu'il lui soit remis, la Cour pénale internationale (CPI) renonce : Abdallah Al-Senoussi, l'ancien chef des services secrets du colonel Mouammar Kadhafi, pourra être jugé en Libye. Après avoir demandé qu'il lui soit remis, la Cour pénale internationale (CPI) renonce : Abdallah Al-Senoussi, l'ancien chef des services secrets du colonel Mouammar Kadhafi, pourra être jugé en Libye. "Le cas de M. Senoussi fait l'objet d'une procédure interne conduite par les autorités libyennes compétentes et la Libye est tout à fait à même et capable de mener cette enquête", a expliqué le porte-parole de la CPI, Fadi El-Abdallah, en rendant publique, vendredi 11 octobre, la décision des juges de la Haye. Le fils et dauphin présumé de l'ancien guide libyen, Saïf Al-Islam Kadhafi, toujours détenu par une brigade d'anciens rebelles à Zenten, n'est, en revanche, pas concerné et continue à être réclamé par la CPI. La décision de la Haye sur le "cas" Senoussi, annoncée alors que la Libye traverse une nouvelle phase difficile avec le bref enlèvement, la veille, de son Premier ministre Ali Zeidan par des milices, a pris de court les avocats de l'ex-chef du renseignement libyen. "C'est une décision choquante pour laquelle nous allons faire immédiatement appel", réagit son avocat Ben Emmerson, en dénonçant, à l'inverse de la Haye, "l'écrasante évidence d'une justice libyenne au bord du gouffre". La décision prise pour son client, poursuit-il, revient à le "condamner" à une "sentence de mort certaine". Le 1er octobre, un rapport de l'Onu avait dénoncé le recours fréquent aux actes de torture et aux mauvais traitements dans les prisons libyennes. Quelque 8.000 personnes, soupçonnées d'avoir combattu dans les rangs kadhafistes pendant la guerre de 2011, sont détenues sans procès dans les prisons gouvernementales, soulignaient les Nations unies en évoquant le sort d'autres prisonniers vivant "dans des conditions très dures" sous la coupe de milices hors de contrôle. "Le cas de M. Senoussi fait l'objet d'une procédure interne conduite par les autorités libyennes compétentes et la Libye est tout à fait à même et capable de mener cette enquête", a expliqué le porte-parole de la CPI, Fadi El-Abdallah, en rendant publique, vendredi 11 octobre, la décision des juges de la Haye. Le fils et dauphin présumé de l'ancien guide libyen, Saïf Al-Islam Kadhafi, toujours détenu par une brigade d'anciens rebelles à Zenten, n'est, en revanche, pas concerné et continue à être réclamé par la CPI. La décision de la Haye sur le "cas" Senoussi, annoncée alors que la Libye traverse une nouvelle phase difficile avec le bref enlèvement, la veille, de son Premier ministre Ali Zeidan par des milices, a pris de court les avocats de l'ex-chef du renseignement libyen. "C'est une décision choquante pour laquelle nous allons faire immédiatement appel", réagit son avocat Ben Emmerson, en dénonçant, à l'inverse de la Haye, "l'écrasante évidence d'une justice libyenne au bord du gouffre". La décision prise pour son client, poursuit-il, revient à le "condamner" à une "sentence de mort certaine". Le 1er octobre, un rapport de l'Onu avait dénoncé le recours fréquent aux actes de torture et aux mauvais traitements dans les prisons libyennes. Quelque 8.000 personnes, soupçonnées d'avoir combattu dans les rangs kadhafistes pendant la guerre de 2011, sont détenues sans procès dans les prisons gouvernementales, soulignaient les Nations unies en évoquant le sort d'autres prisonniers vivant "dans des conditions très dures" sous la coupe de milices hors de contrôle.