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La rétinopathie diabétique en ligne de mire
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 10 - 2013

Un diabétique diagnostiqué réclame un suivi ophtalmologique attentif. Avec une prévalence de l'ordre de 30%, la rétinopathie diabétique est une des complications les plus fréquentes du diabète. Ses premiers signes apparaissent après sept à huit ans d'hyperglycémie chronique. Mais c'est une maladie insidieuse car totalement asymptomatique jusqu'aux complications, avec en cas d'hémorragie massive un risque de perte partielle ou totale de la vision.
Un diabétique diagnostiqué réclame un suivi ophtalmologique attentif. Avec une prévalence de l'ordre de 30%, la rétinopathie diabétique est une des complications les plus fréquentes du diabète. Ses premiers signes apparaissent après sept à huit ans d'hyperglycémie chronique. Mais c'est une maladie insidieuse car totalement asymptomatique jusqu'aux complications, avec en cas d'hémorragie massive un risque de perte partielle ou totale de la vision.
La rétinopathie diabétique est due à l'hyperglycémie chronique, qui induit, par des modifications biochimiques, des anomalies de structure des capillaires rétiniens. «Ils se bouchent un peu partout. Ces micro-occlusions de plus en plus nombreuses vont confluer et des zones entières de la rétine ne seront plus correctement vascularisées, explique le médecin. En réaction, la rétine produit des facteurs de croissance, dont le VEGF, qui induisent la formation de nouveaux vaisseaux qui, au lieu de pousser dans la rétine, se développent à sa surface, dans le vitré.
Fragiles, ils ont tendance à se rompre, d'où des hémorragies parfois massives dans le vitré, ou à se rétracter, provoquant des décollements de la rétine.» Le processus peut prendre dix ans. «En même temps, l'hyperglycémie accroît la perméabilité des capillaires, notamment au niveau de la macula (la zone qui donne sa précision à la vision) où la rétine s'épaissit, d'où une souffrance cellulaire et une baisse de l'acuité visuelle que les patients attribuent à tort à la cataracte ou à des lunettes inadaptées.» Mal dépisté, l'œdème maculaire est encore trop diagnostiqué à un stade évolué où la perte d'acuité est définitive. L'hypertension artérielle est un facteur aggravant déterminant.
Pénurie de spécialistes
Du fait de la gravité de cette rétinopathie, tout diabétique diagnostiqué doit avoir un dépistage annuel par examen du fond de l'œil. Une recommandation officielle souvent méconnue, d'autant que la pénurie de spécialistes, les dépassements fréquents d'honoraires, rendent difficile l'accès aux soins ophtalmologiques : seuls 50 % des malades en bénéficient donc.
Quand la maladie est débutante, un diabète bien équilibré et une tension artérielle normale réduisent de façon considérable le risque d'évolution de la rétinopathie diabétique. À un stade plus évolué, le traitement par laser, très efficace, limite la prolifération vasculaire au prix de microdestructions de la rétine, qui affectent un peu la vision.
Même avec un diabète mal équilibré, le dépistage de la rétinopathie est important, car un traitement laser est toujours possible et peut sauver la vue. «Mais pour l'œdème maculaire, il n'y a pas de traitement totalement efficace. Le contrôle des facteurs aggravants, surtout l'hypertension, reste donc déterminant.»
La rétinopathie diabétique est due à l'hyperglycémie chronique, qui induit, par des modifications biochimiques, des anomalies de structure des capillaires rétiniens. «Ils se bouchent un peu partout. Ces micro-occlusions de plus en plus nombreuses vont confluer et des zones entières de la rétine ne seront plus correctement vascularisées, explique le médecin. En réaction, la rétine produit des facteurs de croissance, dont le VEGF, qui induisent la formation de nouveaux vaisseaux qui, au lieu de pousser dans la rétine, se développent à sa surface, dans le vitré.
Fragiles, ils ont tendance à se rompre, d'où des hémorragies parfois massives dans le vitré, ou à se rétracter, provoquant des décollements de la rétine.» Le processus peut prendre dix ans. «En même temps, l'hyperglycémie accroît la perméabilité des capillaires, notamment au niveau de la macula (la zone qui donne sa précision à la vision) où la rétine s'épaissit, d'où une souffrance cellulaire et une baisse de l'acuité visuelle que les patients attribuent à tort à la cataracte ou à des lunettes inadaptées.» Mal dépisté, l'œdème maculaire est encore trop diagnostiqué à un stade évolué où la perte d'acuité est définitive. L'hypertension artérielle est un facteur aggravant déterminant.
Pénurie de spécialistes
Du fait de la gravité de cette rétinopathie, tout diabétique diagnostiqué doit avoir un dépistage annuel par examen du fond de l'œil. Une recommandation officielle souvent méconnue, d'autant que la pénurie de spécialistes, les dépassements fréquents d'honoraires, rendent difficile l'accès aux soins ophtalmologiques : seuls 50 % des malades en bénéficient donc.
Quand la maladie est débutante, un diabète bien équilibré et une tension artérielle normale réduisent de façon considérable le risque d'évolution de la rétinopathie diabétique. À un stade plus évolué, le traitement par laser, très efficace, limite la prolifération vasculaire au prix de microdestructions de la rétine, qui affectent un peu la vision.
Même avec un diabète mal équilibré, le dépistage de la rétinopathie est important, car un traitement laser est toujours possible et peut sauver la vue. «Mais pour l'œdème maculaire, il n'y a pas de traitement totalement efficace. Le contrôle des facteurs aggravants, surtout l'hypertension, reste donc déterminant.»


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