Alors que des récoltes record de céréales sont attendues cette saison dans le monde, la production nationale baissera de 900.000 qx par rapport à la saison agricole précédente, en raison de la sècheresse qui a touché cinq wilayas de l'est du pays. elle atteindra 49,1 millions de quintaux au niveau national. Alors que des récoltes record de céréales sont attendues cette saison dans le monde, la production nationale baissera de 900.000 qx par rapport à la saison agricole précédente, en raison de la sècheresse qui a touché cinq wilayas de l'est du pays. elle atteindra 49,1 millions de quintaux au niveau national. Même si les récoltes sont à un niveau record elles restent insuffisantes pour garantir le niveau des stocks, selon un expert de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO). "Il nous faut encore rétablir un stock suffisant. On estime généralement qu'il faut deux bonnes récoltes successives pour être confortable, il ne faudrait pas que les choses tournent mal en 2014", indique Abby Abassian, économiste de l'organisation à Rome, spécialiste des marchés et de la consommation de céréales. "Le blé va mal", affirme-t-il même, alors que les perspectives de récoltes devraient culminer autour de 700 millions de tonnes (et 950 à 970 millions de tonnes pour le maïs), lors de la Journée mondiale de l'alimentation qui coïncide avec le 16 octobre de chaque année. Toutes céréales confondues, les plus de 2 milliards de tonnes escomptées par la FAO pour 2013-2014 représentent une hausse de 7% par rapport à 2012-2013, affecté par une sécheresse sévère aux Etats-Unis. Dans le même temps, la consommation mondiale a encore augmenté de 3,3% en un an, dont le blé et surtout le maïs, stimulé par l'éthanol et les nombreux usages industriels. "Si la Russie ou l'Ukraine ont un problème climatique ou demain l'Argentine avec sa prochaine récolte, le problème peut redevenir sérieux", estime M. Abassian, qui note que les prix du blé ont nettement moins fléchi que ceux du maïs sur le marché mondial : de septembre 2012 à septembre 2013, la tonne de blé est passée de 372 à 312 dollars, quand celle de maïs tombait de 323 à 209 dollars. Au début du mois d'octobre les cours des céréales ont enregistré une forte baisse en début de campagne entraîné par une perspective de récoltes mondiales abondantes tandis que les oléagineux ont progressé sur fond de craintes pour la production de soja aux Etats-Unis. La tonne de maïs a baissé de 62 euros à la Bourse de Chicago entre fin juin et début août, tandis qu'à Bordeaux elle perdait 58 euros (170 euros/tonne en moyenne), soit un recul de 25% en un an. La baisse des cours du blé a été plus modérée soit 11 euros/tonne à Chicago entre fin juin et début août et 14 euros en France. Cette baisse généralisée des cours céréaliers s'explique par des perspectives de récoltes particulièrement abondantes en maïs au niveau mondial. Selon le rapport du Conseil international des céréales (CIC) du 30 août 2013, la production mondiale devrait atteindre 945 Mt en 2013. Les Etats-Unis redeviendraient les premiers exportateurs mondiaux de maïs en 2013/2014 avec 28 Mt, suivi par le Brésil (21 Mt). Pour le blé, malgré une récolte mondiale à un niveau record de 691 Mt, "le bilan serait cependant juste à l'équilibre en raison d'une demande croissante sur les marchés internationaux". La récolte mondiale de soja est pourtant attendue à un nouveau record de 280 millions (Mt) tonnes, selon le CIC, avec des échanges mondiaux en progression de 95 à 103 Mt, alimentés notamment par une hausse des besoins de la Chine. Les huit grands exportateurs sont traditionnellement les Etats-Unis, le Canada, l'Union européenne, l'Australie et l'Argentine, qu'ont rejoint statistiquement après 2007 la Russie, le Brésil et l'Ukraine pour le maïs, la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan pour le blé. Même si les récoltes sont à un niveau record elles restent insuffisantes pour garantir le niveau des stocks, selon un expert de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO). "Il nous faut encore rétablir un stock suffisant. On estime généralement qu'il faut deux bonnes récoltes successives pour être confortable, il ne faudrait pas que les choses tournent mal en 2014", indique Abby Abassian, économiste de l'organisation à Rome, spécialiste des marchés et de la consommation de céréales. "Le blé va mal", affirme-t-il même, alors que les perspectives de récoltes devraient culminer autour de 700 millions de tonnes (et 950 à 970 millions de tonnes pour le maïs), lors de la Journée mondiale de l'alimentation qui coïncide avec le 16 octobre de chaque année. Toutes céréales confondues, les plus de 2 milliards de tonnes escomptées par la FAO pour 2013-2014 représentent une hausse de 7% par rapport à 2012-2013, affecté par une sécheresse sévère aux Etats-Unis. Dans le même temps, la consommation mondiale a encore augmenté de 3,3% en un an, dont le blé et surtout le maïs, stimulé par l'éthanol et les nombreux usages industriels. "Si la Russie ou l'Ukraine ont un problème climatique ou demain l'Argentine avec sa prochaine récolte, le problème peut redevenir sérieux", estime M. Abassian, qui note que les prix du blé ont nettement moins fléchi que ceux du maïs sur le marché mondial : de septembre 2012 à septembre 2013, la tonne de blé est passée de 372 à 312 dollars, quand celle de maïs tombait de 323 à 209 dollars. Au début du mois d'octobre les cours des céréales ont enregistré une forte baisse en début de campagne entraîné par une perspective de récoltes mondiales abondantes tandis que les oléagineux ont progressé sur fond de craintes pour la production de soja aux Etats-Unis. La tonne de maïs a baissé de 62 euros à la Bourse de Chicago entre fin juin et début août, tandis qu'à Bordeaux elle perdait 58 euros (170 euros/tonne en moyenne), soit un recul de 25% en un an. La baisse des cours du blé a été plus modérée soit 11 euros/tonne à Chicago entre fin juin et début août et 14 euros en France. Cette baisse généralisée des cours céréaliers s'explique par des perspectives de récoltes particulièrement abondantes en maïs au niveau mondial. Selon le rapport du Conseil international des céréales (CIC) du 30 août 2013, la production mondiale devrait atteindre 945 Mt en 2013. Les Etats-Unis redeviendraient les premiers exportateurs mondiaux de maïs en 2013/2014 avec 28 Mt, suivi par le Brésil (21 Mt). Pour le blé, malgré une récolte mondiale à un niveau record de 691 Mt, "le bilan serait cependant juste à l'équilibre en raison d'une demande croissante sur les marchés internationaux". La récolte mondiale de soja est pourtant attendue à un nouveau record de 280 millions (Mt) tonnes, selon le CIC, avec des échanges mondiaux en progression de 95 à 103 Mt, alimentés notamment par une hausse des besoins de la Chine. Les huit grands exportateurs sont traditionnellement les Etats-Unis, le Canada, l'Union européenne, l'Australie et l'Argentine, qu'ont rejoint statistiquement après 2007 la Russie, le Brésil et l'Ukraine pour le maïs, la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan pour le blé.