Il semble que le mouvement de grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi) soit mal perçu puisqu'il est loin de susciter la sympathie et la solidarité. Il semble que le mouvement de grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi) soit mal perçu puisqu'il est loin de susciter la sympathie et la solidarité. En effet, par le biais de l'une de leurs associations, les parents d'élèves viennent de faire clairement montre de leurs inquiétudes, voire même de leur animosité. « Nous allons tenir une réunion du bureau national demain pour expliquer notre position vis-à-vis de cette grève » a indiqué le président de l'Association des parents d'élèves, Ahmed Khaled, non sans avoir d'ores et déjà donné le ton de ce que sera cette position. « Nous considérons que cette grève est irréfléchie du fait que la rentrée scolaire vient à peine de boucler son premier mois et certains élèves n'ont même pas encore accompli toutes les formalités inhérences aux inscriptions à cause de quelques problèmes » précise notre interlocuteur joint hier par téléphone avant d'ajouter que « dans ces conditions ce n'est pas normal que le Cnapest fasse grève surtout que les autres syndicats du secteur n'ont pas rejoint leur mouvement de débrayage. C'est pourquoi nous considérons que cette grève est illégitime ». Le président de l'Association des parents d'élèves estime en outre que cette grève du Cnapest, entamée le 7 octobre dernier et qui va se prolonger encore comme cela a été décidé ce jeudi par le Conseil national de ce syndicat suite à une réunion extraordinaire, a été initiée juste pour se solidariser avec le syndicaliste de Bouira qui a été radié. En effet le Cnapest exige la réintégration de cet enseignant qui est membre du Conseil national et que le syndicat considère avoir été arbitrairement licencié. Pour le syndicat cette révocation, « entachée de plusieurs irrégularités », est à même d'ouvrir la voie aux intimidations des syndicalistes en vue de les faire taire. « Nous considérons que l'Etat a répondu favorablement à au moins 80% des revendications des enseignants » soutient Khaled Ahmed comme pour mieux enfoncer le clou tout en reconnaissant, cependant, que certains problèmes subsistent tout de même. Il citera ainsi la question du statut particulier qui se caractérise par quelques imperfections et que les syndicats du secteur de l'éducation nationale n'ont eu de cesse de revendiquer sa révision, comme c'est le cas d'ailleurs du Cnapest-élargi. Notre interlocuteur estime que même si cette question du statut particulier est légitime il fallait « laisser le temps aux pouvoirs publics de corriger les imperfections, ce d'autant qu'il n'est en vigueur que depuis quelques années seulement. Le syndicat aurait dû aller plaider sa cause devant la justice s'il estime avoir raison, mais au lieu de cela il prend les élèves en otage ». Poursuivant ce qui s'apparente à un « réquisitoire » contre le Cnapest Khaled Ahmed conseille au syndicat d'« interpeller le chef de l'Etat ou le Premier ministre, mais de ne pas faire grève ». Rappelons que le Cnapest-élargi a initié à partir du 7 octobre une grève d'une journée reconductible automatiquement. Son conseil national a décidé, jeudi dernier, de poursuivre ce mouvement de protestation. En effet, par le biais de l'une de leurs associations, les parents d'élèves viennent de faire clairement montre de leurs inquiétudes, voire même de leur animosité. « Nous allons tenir une réunion du bureau national demain pour expliquer notre position vis-à-vis de cette grève » a indiqué le président de l'Association des parents d'élèves, Ahmed Khaled, non sans avoir d'ores et déjà donné le ton de ce que sera cette position. « Nous considérons que cette grève est irréfléchie du fait que la rentrée scolaire vient à peine de boucler son premier mois et certains élèves n'ont même pas encore accompli toutes les formalités inhérences aux inscriptions à cause de quelques problèmes » précise notre interlocuteur joint hier par téléphone avant d'ajouter que « dans ces conditions ce n'est pas normal que le Cnapest fasse grève surtout que les autres syndicats du secteur n'ont pas rejoint leur mouvement de débrayage. C'est pourquoi nous considérons que cette grève est illégitime ». Le président de l'Association des parents d'élèves estime en outre que cette grève du Cnapest, entamée le 7 octobre dernier et qui va se prolonger encore comme cela a été décidé ce jeudi par le Conseil national de ce syndicat suite à une réunion extraordinaire, a été initiée juste pour se solidariser avec le syndicaliste de Bouira qui a été radié. En effet le Cnapest exige la réintégration de cet enseignant qui est membre du Conseil national et que le syndicat considère avoir été arbitrairement licencié. Pour le syndicat cette révocation, « entachée de plusieurs irrégularités », est à même d'ouvrir la voie aux intimidations des syndicalistes en vue de les faire taire. « Nous considérons que l'Etat a répondu favorablement à au moins 80% des revendications des enseignants » soutient Khaled Ahmed comme pour mieux enfoncer le clou tout en reconnaissant, cependant, que certains problèmes subsistent tout de même. Il citera ainsi la question du statut particulier qui se caractérise par quelques imperfections et que les syndicats du secteur de l'éducation nationale n'ont eu de cesse de revendiquer sa révision, comme c'est le cas d'ailleurs du Cnapest-élargi. Notre interlocuteur estime que même si cette question du statut particulier est légitime il fallait « laisser le temps aux pouvoirs publics de corriger les imperfections, ce d'autant qu'il n'est en vigueur que depuis quelques années seulement. Le syndicat aurait dû aller plaider sa cause devant la justice s'il estime avoir raison, mais au lieu de cela il prend les élèves en otage ». Poursuivant ce qui s'apparente à un « réquisitoire » contre le Cnapest Khaled Ahmed conseille au syndicat d'« interpeller le chef de l'Etat ou le Premier ministre, mais de ne pas faire grève ». Rappelons que le Cnapest-élargi a initié à partir du 7 octobre une grève d'une journée reconductible automatiquement. Son conseil national a décidé, jeudi dernier, de poursuivre ce mouvement de protestation.