La majorité des lycées du pays a répondu favorablement au mot d'ordre de grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapeste). Le taux de suivi a été, comme il fallait s'y attendre d'ailleurs, nettement moindre dans les deux autres paliers, à savoir le moyen et le primaire. Les lycées ont été donc paralysés hier par le Cnapeste. La majorité des lycées du pays a répondu favorablement au mot d'ordre de grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapeste). Le taux de suivi a été, comme il fallait s'y attendre d'ailleurs, nettement moindre dans les deux autres paliers, à savoir le moyen et le primaire. Les lycées ont été donc paralysés hier par le Cnapeste. En effet, selon les chiffres avancés par les responsables de ce syndicat, les cours ont été perturbés dans au moins 1.650 lycées du pays. Le taux de suivi a été donc, estime le syndicat, de 85%. D'où, à l'évidence, la satisfaction du Cnapeste. Ce d'autant que ce mouvement de débrayage a aussi enregistré l'adhésion des enseignants des cycles moyen et primaire avec des taux de suivi toutefois moindres que celui enregistré dans le palier du secondaire. En effet, selon le chargé de communication au sein du syndicat, Messaoud Boudiba, le taux de suivi a oscillé entre 30 et 40% dans le cycle moyen et a été de 15% dans le primaire. Ce faible taux dans ces derniers paliers s'explique certainement par la faible implantation du Cnapeste. Ce syndicat, rappelons-le, n'a étendu son implantation à ces deux cycles que récemment. Une décision qui a été prise lors de son dernier congrès tenu l'année dernière. Par contre dans son fief traditionnel, celui du cycle secondaire en l'occurrence où il est de loin le premier syndicat, le Cnapeste a cartonné puisque son mot d'ordre de grève a été largement suivi. En attestent bien les chiffres relatifs à certaines wilayas. Ainsi ce taux de suivi a été de 90,49% à Constantine, de 81,31 % à Tébessa, de 75% à Alger-Est, de 90% à Boumerdès, de 80% à Oum El-Bouaghi, de 65% à Naâma, de 85% à Annaba, de 72% à El Oued , de 92,6% à Mila, de 85% à Guelma, de 95% à Bouira, de 65% à Biskra et de 65% à Relizane. Cette grève se poursuivra sans aucun doute demain aussi et peut-être même les jours suivants puisque le Cnapeste a décrété un jour de grève reconductible de manière automatique. En somme, c'est une grève illimitée. « Seul le ministère de l'Education nationale pourra mettre fin à cette action de protestation en souscrivant, bien sûr, aux revendications du syndicat », nous dira Messaoud Boudiba. Mais pour l'heure, les relations entre les deux parties ne semblent pas être au beau fixe et le ministère a déjà été accusé par le Cnapeste de se dérober face à ses responsabilités. D'ailleurs, le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed a attendu la dernière minute pour essayer de prendre langue non seulement avec le Cnapeste, mais aussi avec tous les syndicats du secteur. La veille de la grève, soit avant-hier dimanche, il a adressé des invitations au dialogue à tous les syndicats. Certains syndicats, à en croire le communiqué rendu public par le ministère, ont répondu favorablement et ont assisté à la réunion du dimanche. Une réunion boycottée cependant par le Cnapeste. « Le ministère a, à la veille de la grève, demandé aux syndicats de déléguer un représentant par syndicat pour une réunion que nous considérons comme protocolaire qui ne peut donner des résultats tangibles par rapport à nos revendications », nous dira Messaoud Boudiba. On s'achemine donc, selon toute vraisemblance, vers un bras de fer entre les deux parties. Les revendications du Cnapeste portent, pour rappel, sur la révision du statut particulier, le dossier du logement, celui de la médecine du travail ainsi que sur la question des œuvres sociales. En effet, selon les chiffres avancés par les responsables de ce syndicat, les cours ont été perturbés dans au moins 1.650 lycées du pays. Le taux de suivi a été donc, estime le syndicat, de 85%. D'où, à l'évidence, la satisfaction du Cnapeste. Ce d'autant que ce mouvement de débrayage a aussi enregistré l'adhésion des enseignants des cycles moyen et primaire avec des taux de suivi toutefois moindres que celui enregistré dans le palier du secondaire. En effet, selon le chargé de communication au sein du syndicat, Messaoud Boudiba, le taux de suivi a oscillé entre 30 et 40% dans le cycle moyen et a été de 15% dans le primaire. Ce faible taux dans ces derniers paliers s'explique certainement par la faible implantation du Cnapeste. Ce syndicat, rappelons-le, n'a étendu son implantation à ces deux cycles que récemment. Une décision qui a été prise lors de son dernier congrès tenu l'année dernière. Par contre dans son fief traditionnel, celui du cycle secondaire en l'occurrence où il est de loin le premier syndicat, le Cnapeste a cartonné puisque son mot d'ordre de grève a été largement suivi. En attestent bien les chiffres relatifs à certaines wilayas. Ainsi ce taux de suivi a été de 90,49% à Constantine, de 81,31 % à Tébessa, de 75% à Alger-Est, de 90% à Boumerdès, de 80% à Oum El-Bouaghi, de 65% à Naâma, de 85% à Annaba, de 72% à El Oued , de 92,6% à Mila, de 85% à Guelma, de 95% à Bouira, de 65% à Biskra et de 65% à Relizane. Cette grève se poursuivra sans aucun doute demain aussi et peut-être même les jours suivants puisque le Cnapeste a décrété un jour de grève reconductible de manière automatique. En somme, c'est une grève illimitée. « Seul le ministère de l'Education nationale pourra mettre fin à cette action de protestation en souscrivant, bien sûr, aux revendications du syndicat », nous dira Messaoud Boudiba. Mais pour l'heure, les relations entre les deux parties ne semblent pas être au beau fixe et le ministère a déjà été accusé par le Cnapeste de se dérober face à ses responsabilités. D'ailleurs, le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed a attendu la dernière minute pour essayer de prendre langue non seulement avec le Cnapeste, mais aussi avec tous les syndicats du secteur. La veille de la grève, soit avant-hier dimanche, il a adressé des invitations au dialogue à tous les syndicats. Certains syndicats, à en croire le communiqué rendu public par le ministère, ont répondu favorablement et ont assisté à la réunion du dimanche. Une réunion boycottée cependant par le Cnapeste. « Le ministère a, à la veille de la grève, demandé aux syndicats de déléguer un représentant par syndicat pour une réunion que nous considérons comme protocolaire qui ne peut donner des résultats tangibles par rapport à nos revendications », nous dira Messaoud Boudiba. On s'achemine donc, selon toute vraisemblance, vers un bras de fer entre les deux parties. Les revendications du Cnapeste portent, pour rappel, sur la révision du statut particulier, le dossier du logement, celui de la médecine du travail ainsi que sur la question des œuvres sociales.