Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) a décidé, finalement, de poursuivre son mouvement de grève. Une décision qui a surpris beaucoup d'observateurs qui s'attendaient plutôt à ce que ce syndicat annonce la fin de son mouvement de protestation entamé , pour rappel, le 7 octobre dernier. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) a décidé, finalement, de poursuivre son mouvement de grève. Une décision qui a surpris beaucoup d'observateurs qui s'attendaient plutôt à ce que ce syndicat annonce la fin de son mouvement de protestation entamé , pour rappel, le 7 octobre dernier. Mais le conseil national, du Cnapest – Elargi en a décidé autrement. Réuni jeudi dernier en session extraordinaire en présence des représentants de 46 bureaux de wilayas, la plus haute instance du syndicat a décidé, à la majorité des voix, la poursuite de la grève qui touche surtout les lycées où le Cnapest est fortement implanté, mais aussi à un degré moindre, il est vrai, les CEM et les écoles primaires car le syndicat a étendu sa représentativité à ces deux paliers, d'où sa nouvelle dénomination Cnapest- élargi. Le conseil national du Cnapest –élargi a aussi décidé de la tenue d'un sit-in national à Alger le mercredi 23 octobre. Mais pourquoi donc cette « radicalisation » et la poursuite de la grève, alors que le dialogue avec le ministère a été entamé la semaine passée ? Il semble, à en croire en tout cas le communiqué rendu public hier par le Cnapest, que ce sont surtout les propos du ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed , qui en sont à l'origine. Les membres du conseil national ont, après évaluation du procès-verbal de la réunion du 12 octobre avec le ministre estimé que ce document ne répond pas aux attentes des enseignants. Le Cnapest considère aussi que les déclarations du ministre selon lesquelles les enseignants ont obtenu plus qu'ils ne méritent ont rajouté de l'huile sur le feu. Le conseil national du Cnapest élargi s'élève aussi contre le fait que les engagements du ministre ne sontpas délimités par un calendrier précis afin de satisfaire les revendications du syndicat. « Ce sont les mêmes engagements énoncés dans les précédents procès-verbaux, mais qui sont restés sans suite », indique le chargé de communication du syndicat, Messaoud Boudiba. De plus le syndicat n'a pas du tout apprécié la position du ministre concernant le syndicaliste de Bouira qui a été radié. Selon notre interlocuteur, contacté hier, « le ministre considère que la grâce est du ressort du president de la République comme si notre collègue a commis un délit grave alors qu'il y a une série d'erreurs de procédures dans le cas de la radiation de notre collègue de Bouira ». En somme, ajoute Mesaoud Boudiba, « le ministre cautionne le directeur de l'éducation de cette wilaya ». Le Cnapest considère que ce cas constitue un précèdent puisque il ouvre la porte aux intimidations des syndicalistes qui sont pourtant protégés par l'immunité syndicale. Abdelatif Baba Ahmed est aussi accusé d'avoir menacé les enseignants grévistes de retenue sur salaire pour tous les jours de grève, ce qui est considéré comme une « atteinte morale aux enseignants ». Or, selon le syndicat, « Cette déclaration constitue un dépassement des dispositions de la loi 90-02 qui stipulent que les retenues sur salaire pour les jours de grève feront l'objet de négociations entre le syndicat et la tutelle puisque les deux parties pourront s'entendre sur les cours de rattrapage ». Enfin le syndicat dégage toute responsabilité des conséquences de la grève et rejette la balle dans le camp du ministère qui en assume l'entière responsabilité. Ainsi donc la grève d'une journée reconductible de manière automatique se poursuivra dès dimanche prochain. Mais le conseil national, du Cnapest – Elargi en a décidé autrement. Réuni jeudi dernier en session extraordinaire en présence des représentants de 46 bureaux de wilayas, la plus haute instance du syndicat a décidé, à la majorité des voix, la poursuite de la grève qui touche surtout les lycées où le Cnapest est fortement implanté, mais aussi à un degré moindre, il est vrai, les CEM et les écoles primaires car le syndicat a étendu sa représentativité à ces deux paliers, d'où sa nouvelle dénomination Cnapest- élargi. Le conseil national du Cnapest –élargi a aussi décidé de la tenue d'un sit-in national à Alger le mercredi 23 octobre. Mais pourquoi donc cette « radicalisation » et la poursuite de la grève, alors que le dialogue avec le ministère a été entamé la semaine passée ? Il semble, à en croire en tout cas le communiqué rendu public hier par le Cnapest, que ce sont surtout les propos du ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed , qui en sont à l'origine. Les membres du conseil national ont, après évaluation du procès-verbal de la réunion du 12 octobre avec le ministre estimé que ce document ne répond pas aux attentes des enseignants. Le Cnapest considère aussi que les déclarations du ministre selon lesquelles les enseignants ont obtenu plus qu'ils ne méritent ont rajouté de l'huile sur le feu. Le conseil national du Cnapest élargi s'élève aussi contre le fait que les engagements du ministre ne sontpas délimités par un calendrier précis afin de satisfaire les revendications du syndicat. « Ce sont les mêmes engagements énoncés dans les précédents procès-verbaux, mais qui sont restés sans suite », indique le chargé de communication du syndicat, Messaoud Boudiba. De plus le syndicat n'a pas du tout apprécié la position du ministre concernant le syndicaliste de Bouira qui a été radié. Selon notre interlocuteur, contacté hier, « le ministre considère que la grâce est du ressort du president de la République comme si notre collègue a commis un délit grave alors qu'il y a une série d'erreurs de procédures dans le cas de la radiation de notre collègue de Bouira ». En somme, ajoute Mesaoud Boudiba, « le ministre cautionne le directeur de l'éducation de cette wilaya ». Le Cnapest considère que ce cas constitue un précèdent puisque il ouvre la porte aux intimidations des syndicalistes qui sont pourtant protégés par l'immunité syndicale. Abdelatif Baba Ahmed est aussi accusé d'avoir menacé les enseignants grévistes de retenue sur salaire pour tous les jours de grève, ce qui est considéré comme une « atteinte morale aux enseignants ». Or, selon le syndicat, « Cette déclaration constitue un dépassement des dispositions de la loi 90-02 qui stipulent que les retenues sur salaire pour les jours de grève feront l'objet de négociations entre le syndicat et la tutelle puisque les deux parties pourront s'entendre sur les cours de rattrapage ». Enfin le syndicat dégage toute responsabilité des conséquences de la grève et rejette la balle dans le camp du ministère qui en assume l'entière responsabilité. Ainsi donc la grève d'une journée reconductible de manière automatique se poursuivra dès dimanche prochain.