L'Algérie possède d'énormes gisements de gaz de schiste. Son potentiel est énorme avec 321.000 milliards de pieds cubes. C'est un véritable enjeu énergétique en dehors du gaz et du pétrole qui pourra devenir une source de croissance si ces ressources seraient exploitées à moyen terme. L'Algérie possède d'énormes gisements de gaz de schiste. Son potentiel est énorme avec 321.000 milliards de pieds cubes. C'est un véritable enjeu énergétique en dehors du gaz et du pétrole qui pourra devenir une source de croissance si ces ressources seraient exploitées à moyen terme. Le dernier rapport de la Banque africaine de développement vient confirmer cette thèse en plaçant l‘Algérie comme le pays dont le sous-sol est riche en gaz de schiste. Derrière les Etats-Unis et la Chine, l‘Algérie occupe le 3e rang des pays qui ont des réserves prouvées en gaz de schiste. C‘est le classement du département américain de l‘énergie qui a fait cette évaluation en estimant le potentiel des réserves à 20.800 milliards de m3. Cette confirmation vient étayer la thèse de l‘Alnaft (agence de valorisation des hydrocarbures) qui, en septembre dernier avait affirmé que « l‘Algérie avait besoin de 300 milliards de dollars pour produire 60 milliards de m3 annuellement ». Cela dit, un tel financement est prévu à long terme avec des scénarii sur les périmètres d‘exploitation. Cela n‘empêche selon la BAD que « l‘enjeu pour l‘Algérie sera de déterminer si son approvisionnement en eau disponible est suffisant pour pratiquer la fracturation sans impacter les autres secteurs tels que l‘agriculture ». La Banque africaine de développement qui est mue par des considérations financières sur les futurs projets de gaz de schiste estime que « cette source d‘énergie pourrait jouer un rôle important de l‘économie du pays en permettant son niveau d‘exportation élevée sans ralentir la croissance nationale ». La course vers l‘exploitation des gisements en gaz de schiste a déjà commencé aux USA, premier pays qui dispose d‘importants gisements dans le monde. Mais les autres pays selon l‘enquête de la BAD ne possèdent pas encore l‘expertise nécessaire pour l‘exploitation des gisements. En Algérie, le ministre de l‘Energie reste confiant à l‘avenir pour mener à bien ce genre de projets. Il avait déclaré en septembre dernier : « Nous avons déjà identifié des blocs pour l‘exploration des shale gaz (gaz de schiste) et nous avons demandé conformément à la loi sur les hydrocarbures, les accords nécessaires pour le lancement de ce type de projets et les conclusions du grand projet pour les non conventionnels en Algérie étaient très encourageants ». Il faudra probablement attendre les résultats techniques pour lancer l‘exploration du premier bloc. Toutefois, la Sonatrach, selon des sources, n‘agira pas seule puisque les multinationales en particulier américaines seraient de la partie. Les estimations d‘Alnaft prédisent que l‘Algérie aura besoin d‘exploiter 12.000 puits sur une période de 50 ans et qu‘il faudra donc des capacités d‘exploiter 240 puits annuellement. Rappelons que selon un groupe de consulting international, l‘Algérie est dotée de 7 bassins où des réserves en gaz de schiste sont récupérables. Il s‘agit des sites de Ghadames, Berkine, Ahnet, Mouydir, Timmimoun, Reggane et Tindouf. Le dernier rapport de la Banque africaine de développement vient confirmer cette thèse en plaçant l‘Algérie comme le pays dont le sous-sol est riche en gaz de schiste. Derrière les Etats-Unis et la Chine, l‘Algérie occupe le 3e rang des pays qui ont des réserves prouvées en gaz de schiste. C‘est le classement du département américain de l‘énergie qui a fait cette évaluation en estimant le potentiel des réserves à 20.800 milliards de m3. Cette confirmation vient étayer la thèse de l‘Alnaft (agence de valorisation des hydrocarbures) qui, en septembre dernier avait affirmé que « l‘Algérie avait besoin de 300 milliards de dollars pour produire 60 milliards de m3 annuellement ». Cela dit, un tel financement est prévu à long terme avec des scénarii sur les périmètres d‘exploitation. Cela n‘empêche selon la BAD que « l‘enjeu pour l‘Algérie sera de déterminer si son approvisionnement en eau disponible est suffisant pour pratiquer la fracturation sans impacter les autres secteurs tels que l‘agriculture ». La Banque africaine de développement qui est mue par des considérations financières sur les futurs projets de gaz de schiste estime que « cette source d‘énergie pourrait jouer un rôle important de l‘économie du pays en permettant son niveau d‘exportation élevée sans ralentir la croissance nationale ». La course vers l‘exploitation des gisements en gaz de schiste a déjà commencé aux USA, premier pays qui dispose d‘importants gisements dans le monde. Mais les autres pays selon l‘enquête de la BAD ne possèdent pas encore l‘expertise nécessaire pour l‘exploitation des gisements. En Algérie, le ministre de l‘Energie reste confiant à l‘avenir pour mener à bien ce genre de projets. Il avait déclaré en septembre dernier : « Nous avons déjà identifié des blocs pour l‘exploration des shale gaz (gaz de schiste) et nous avons demandé conformément à la loi sur les hydrocarbures, les accords nécessaires pour le lancement de ce type de projets et les conclusions du grand projet pour les non conventionnels en Algérie étaient très encourageants ». Il faudra probablement attendre les résultats techniques pour lancer l‘exploration du premier bloc. Toutefois, la Sonatrach, selon des sources, n‘agira pas seule puisque les multinationales en particulier américaines seraient de la partie. Les estimations d‘Alnaft prédisent que l‘Algérie aura besoin d‘exploiter 12.000 puits sur une période de 50 ans et qu‘il faudra donc des capacités d‘exploiter 240 puits annuellement. Rappelons que selon un groupe de consulting international, l‘Algérie est dotée de 7 bassins où des réserves en gaz de schiste sont récupérables. Il s‘agit des sites de Ghadames, Berkine, Ahnet, Mouydir, Timmimoun, Reggane et Tindouf.