Cette petite huile de 45 cm sur 40, peinte vers 1665 et montrant une jeune fille au visage surmonté d'un turban bleu avec une grosse perle à l'oreille droite, sur un fond sombre, ne cesse de fasciner et d'intriguer depuis trois siècles. Cette petite huile de 45 cm sur 40, peinte vers 1665 et montrant une jeune fille au visage surmonté d'un turban bleu avec une grosse perle à l'oreille droite, sur un fond sombre, ne cesse de fasciner et d'intriguer depuis trois siècles. "Vermeer, Rembrandt et Hals : chefs-d'œuvre de la peinture hollandaise du Mauritshuis", présente, à partir de mardi dernier et jusqu'au 19 janvier, quinze chefs-d'œuvre des plus grands maîtres du Siècle d'or hollandais, tous prêtés par le musée Mauritshuis de La Haye, actuellement fermé pour rénovation. La préparation de cette exposition, qui inclut, notamment, la petite Mangeuse d'huîtres de Jan Steen (1626-1679), Le chardonneret de Carel Fabritius (1622-1654), Susanna de Rembrandt (1606-1669), ou encore le Portrait d'Aletta Hanemans de Frans Hals (1581/1585-1666) a pris presque quatre ans, a souligné lundi, lors d'une conférence de presse, la directrice du Mauritshuis, Emilie Gordenker. La Jeune fille à la perle, plus célèbre encore depuis qu'elle a fait l'objet d'un roman en 1999 et d'un film en 2004, n'était pas venue à New York depuis 29 ans. Restaurée en 1994, elle a, seule, les honneurs de la salle ovale de la Frick collection. Les autres œuvres sont exposées dans l'aile Est de ce petit musée d'exception, installé dans l'ancienne résidence de l'industriel de l'acier Henry Clay Frick, sur Central Park. Les réservations pour l'exposition ont commencé en juillet. Les tickets sont vendus avec une plage horaire, pour éviter trop de monde au même moment. Des nocturnes gratuites sont également prévues, trois vendredis par mois. L'an dernier, La Jeune fille à la perle et 47 autres œuvres prêtées par le Mauritshuis avaient voyagé au Japon, où l'exposition a connu un énorme succès : plus de 10.000 personnes par jour au musée d'art métropolitain de Tokyo, a indiqué le directeur de la Frick, Ian Wardropper. La Frick s'est organisé "pour pouvoir recevoir 2.000 personnes par jour, soit 12.000 par semaine", a-t-il expliqué. La Jeune fille à la perle, sortie droit de l'imagination de Johannes Vermeer (1632-1675), est la toile la plus célèbre du Mauritshuis. Cette petite huile de 45 cm sur 40, peinte vers 1665 et montrant une jeune fille au visage surmonté d'un turban bleu avec une grosse perle à l'oreille droite, sur un fond sombre, ne cesse de fasciner et d'intriguer depuis trois siècles. Parfois surnommée la Joconde du Nord, elle avait été achetée en 1881 pour l'équivalent d'un dollar par un collectionneur, Arnoldus Andries Des Tombes, a souligné lundi l'ambassadeur des Pays-Bas aux Etats-Unis, Rudolf Bekink. Des Tombes l'ont léguée à sa mort au Mauritshuis. Le Siècle d'or (1584-1702) avait été marqué aux Pays-Bas par une énorme production artistique, avec plusieurs millions de toiles peintes. Il n'en reste aujourd'hui qu'entre 1 et 10%, selon les experts. Après son séjour à New York, La Jeune fille à la perle reprendra la route, cette fois, pour l'Italie. Elle y sera exposée du 8 février 2014 au 25 mai 2014 au Palais Fava à Bologne. Elle rentrera ensuite aux Pays-Bas, à temps pour la réouverture de la Mauritshuis, prévue pour la mi-2014, après deux ans de travaux, a précisé Mme Gordenker. "Vermeer, Rembrandt et Hals : chefs-d'œuvre de la peinture hollandaise du Mauritshuis", présente, à partir de mardi dernier et jusqu'au 19 janvier, quinze chefs-d'œuvre des plus grands maîtres du Siècle d'or hollandais, tous prêtés par le musée Mauritshuis de La Haye, actuellement fermé pour rénovation. La préparation de cette exposition, qui inclut, notamment, la petite Mangeuse d'huîtres de Jan Steen (1626-1679), Le chardonneret de Carel Fabritius (1622-1654), Susanna de Rembrandt (1606-1669), ou encore le Portrait d'Aletta Hanemans de Frans Hals (1581/1585-1666) a pris presque quatre ans, a souligné lundi, lors d'une conférence de presse, la directrice du Mauritshuis, Emilie Gordenker. La Jeune fille à la perle, plus célèbre encore depuis qu'elle a fait l'objet d'un roman en 1999 et d'un film en 2004, n'était pas venue à New York depuis 29 ans. Restaurée en 1994, elle a, seule, les honneurs de la salle ovale de la Frick collection. Les autres œuvres sont exposées dans l'aile Est de ce petit musée d'exception, installé dans l'ancienne résidence de l'industriel de l'acier Henry Clay Frick, sur Central Park. Les réservations pour l'exposition ont commencé en juillet. Les tickets sont vendus avec une plage horaire, pour éviter trop de monde au même moment. Des nocturnes gratuites sont également prévues, trois vendredis par mois. L'an dernier, La Jeune fille à la perle et 47 autres œuvres prêtées par le Mauritshuis avaient voyagé au Japon, où l'exposition a connu un énorme succès : plus de 10.000 personnes par jour au musée d'art métropolitain de Tokyo, a indiqué le directeur de la Frick, Ian Wardropper. La Frick s'est organisé "pour pouvoir recevoir 2.000 personnes par jour, soit 12.000 par semaine", a-t-il expliqué. La Jeune fille à la perle, sortie droit de l'imagination de Johannes Vermeer (1632-1675), est la toile la plus célèbre du Mauritshuis. Cette petite huile de 45 cm sur 40, peinte vers 1665 et montrant une jeune fille au visage surmonté d'un turban bleu avec une grosse perle à l'oreille droite, sur un fond sombre, ne cesse de fasciner et d'intriguer depuis trois siècles. Parfois surnommée la Joconde du Nord, elle avait été achetée en 1881 pour l'équivalent d'un dollar par un collectionneur, Arnoldus Andries Des Tombes, a souligné lundi l'ambassadeur des Pays-Bas aux Etats-Unis, Rudolf Bekink. Des Tombes l'ont léguée à sa mort au Mauritshuis. Le Siècle d'or (1584-1702) avait été marqué aux Pays-Bas par une énorme production artistique, avec plusieurs millions de toiles peintes. Il n'en reste aujourd'hui qu'entre 1 et 10%, selon les experts. Après son séjour à New York, La Jeune fille à la perle reprendra la route, cette fois, pour l'Italie. Elle y sera exposée du 8 février 2014 au 25 mai 2014 au Palais Fava à Bologne. Elle rentrera ensuite aux Pays-Bas, à temps pour la réouverture de la Mauritshuis, prévue pour la mi-2014, après deux ans de travaux, a précisé Mme Gordenker.