Une exposition comportant les habits et les instruments de musique du maître et d'anciennes photographies sera également montée au profit du public tlémcenien qui voue un grand respect pour ce chantre de la musique andalouse. Une exposition comportant les habits et les instruments de musique du maître et d'anciennes photographies sera également montée au profit du public tlémcenien qui voue un grand respect pour ce chantre de la musique andalouse. Afin de célébrer la commémoration du 49e anniversaire de la mort de cheikh Larbi Bensari une série de soirées musicales a été initiée, jeudi soir, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen. Le programme des soirées, axé sur la musique andalouse, qui a débuté avec l'association Gharnata de Tlemcen, s'étalera jusqu'au 27 décembre prochain, date de la mort du regretté Bensari. La maison de la culture Abdelkader-Alloula abritera, quant à elle, chaque jeudi une soirée animée par les associations musicales les plus prestigieuses de Tlemcen : El Kortobia, El Mouahidia, Gharnata et Ahbab Cheikh Larbi Bensari, a-t-on appris du directeur de cet établissement culturel. Pour les inconditionnels et les nostalgiques une exposition, comportant les habits, les instruments de musique et des photographies du maître , leur sera proposée. Il faut dire que le public tlémcénien lui voue toujours un grand respect et admiration même un demi-siècle après sa disparition, a précisé Abdelhak Berraho. La soirée de clôture sera animée par le grand orchestre de musique andalouse qui sera constitué de deux à trois éléments des huit associations musicales tlemcéniennes participant à cet hommage, a-t-on ajouté. Né en 1863 et mort en 1964, Cheikh Larbi Bensari est l'artiste le plus en vue de l'école tlemcénienne dite Gharnatia. Très jeune il eut le coup de foudre pour la musique en entamant sa carrière musicale avec Cheikh Boudelfa avant de devenir un grand rival pour les maîtres de l'époque, à l'instar des Bakhchi, Baghdadi et Triki, entre autres. Le défunt cheikh, rapporte l'Aps, apprit très vite à jouer de divers instruments comme le gnibri, le violon et la mandoline. En 1929, il enregistra son premier disque 78 tours. En 1932, Hadj Larbi Bensari représenta la musique algérienne au premier congrès de musique arabe tenu au Caire en Egypte où il fit entendre les œuvres de l'école de Tlemcen et poursuivit sa carrière marquant toute une époque avec le même succès jusqu'en 1954 où il cessa de chanter pour des raisons personnelles Considéré comme "l'unificateur du répertoire musical de Tlemcen" qui porte son empreinte, Larbi Bensari constitue sans conteste l'un des symboles emblématiques de la musique andalouse algérienne ayant ouvert la voie à de nombreux musiciens, compositeurs et chanteurs, œuvrant actuellement pour la sauvegarde de ce patrimoine immatériel riche et diversifié que recèle la ville de Tlemcen. Afin de célébrer la commémoration du 49e anniversaire de la mort de cheikh Larbi Bensari une série de soirées musicales a été initiée, jeudi soir, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen. Le programme des soirées, axé sur la musique andalouse, qui a débuté avec l'association Gharnata de Tlemcen, s'étalera jusqu'au 27 décembre prochain, date de la mort du regretté Bensari. La maison de la culture Abdelkader-Alloula abritera, quant à elle, chaque jeudi une soirée animée par les associations musicales les plus prestigieuses de Tlemcen : El Kortobia, El Mouahidia, Gharnata et Ahbab Cheikh Larbi Bensari, a-t-on appris du directeur de cet établissement culturel. Pour les inconditionnels et les nostalgiques une exposition, comportant les habits, les instruments de musique et des photographies du maître , leur sera proposée. Il faut dire que le public tlémcénien lui voue toujours un grand respect et admiration même un demi-siècle après sa disparition, a précisé Abdelhak Berraho. La soirée de clôture sera animée par le grand orchestre de musique andalouse qui sera constitué de deux à trois éléments des huit associations musicales tlemcéniennes participant à cet hommage, a-t-on ajouté. Né en 1863 et mort en 1964, Cheikh Larbi Bensari est l'artiste le plus en vue de l'école tlemcénienne dite Gharnatia. Très jeune il eut le coup de foudre pour la musique en entamant sa carrière musicale avec Cheikh Boudelfa avant de devenir un grand rival pour les maîtres de l'époque, à l'instar des Bakhchi, Baghdadi et Triki, entre autres. Le défunt cheikh, rapporte l'Aps, apprit très vite à jouer de divers instruments comme le gnibri, le violon et la mandoline. En 1929, il enregistra son premier disque 78 tours. En 1932, Hadj Larbi Bensari représenta la musique algérienne au premier congrès de musique arabe tenu au Caire en Egypte où il fit entendre les œuvres de l'école de Tlemcen et poursuivit sa carrière marquant toute une époque avec le même succès jusqu'en 1954 où il cessa de chanter pour des raisons personnelles Considéré comme "l'unificateur du répertoire musical de Tlemcen" qui porte son empreinte, Larbi Bensari constitue sans conteste l'un des symboles emblématiques de la musique andalouse algérienne ayant ouvert la voie à de nombreux musiciens, compositeurs et chanteurs, œuvrant actuellement pour la sauvegarde de ce patrimoine immatériel riche et diversifié que recèle la ville de Tlemcen.