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La sonnette d'alarme tirée
ENVIRONNEMENT A TIZI-OUZOU
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 10 - 2013

Il existe de graves carences dans la gestion du secteur de l'environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Il existe de graves carences dans la gestion du secteur de l'environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Le résultat est que les rues et quartiers sont de plus en plus insalubres particulièrement dans les grands centres urbains de la wilaya. L'évacuation des déchets s'effectue dans des conditions difficiles, le plus souvent dans des camions inadaptés, laissant échapper, en cours de route, une bonne partie de leur charge, offrant un spectacle désolant et dégradant pour les villes.
C'est un constat sans appel qui a été établi avant-hier au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou suite à la tenue des états généraux de l'environnement. La sonnette d'alarme a été tirée quant à la situation de l'environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou à l'occasion de la tenue des états généraux de ce secteur. C'est parce que la situation ne peut plus rester en l'état que Abdelkader Bouazghi, wali de Tizi-Ouzou, a décidé d'initier cette rencontre, première du genre, faut-il le rappeler. Cette dernière a été animée par plusieurs directeurs d'exécutifs de wilaya.
C'est le cas du directeur de l'environnement, de celui de l'éducation, de la jeunesse et les sports, les travaux publics, l'urbanisme, l'architecture et la construction, la solidarité et l'action sociale, le commerce et les ressources en eau.
Lors de son intervention, le directeur de wilaya de l'environnement a révélé que la quantité de déchets ménagers produite au niveau de la wilaya est estimée à 400.000 tonnes de déchets par an, dont 25 à 30% sont sujets au tri et à la valorisation. « Actuellement, la collecte des déchets incombe aux services communaux. A cause du manque de moyens financiers,
de formation des gestionnaires et de directives précises, la fonction assainissement et voirie n'est pas assurée dans les meilleures conditions. En effet, le ramassage est effectué à l'aide de véhicules en mauvais état, à partir d'éléments le plus souvent non standardisés (niches de béton, conteneurs métalliques, etc.)
et dans des conditions de programmation peu rigoureuses », a indiqué, en outre, le même responsable. Selon ce dernier, le nombre de véhicules recensés au niveau de la wilaya à cet effet est de 295, dont 107 camions bennes tasseuses, 20 camions bennes basculantes, 135 tracteurs à benne basculantes, 23 camions Ampliroll et 10 bennes tasseuses à ordures ménagères tractables.
Le directeur de l'environnement a expliqué que le taux d'immobilisation de ces véhicules varie de 20 à 30%. Il est dû à des problèmes d'entretien et de non-maîtrise de la gestion. « Du point de vue du nettoiement de la voie publique, tout le monde s'accorde à constater qu'il existe de graves carences ; le résultat est que nos rues et quartiers sont de plus en plus insalubres, particulièrement dans les grands centres urbains de la wilaya.
L'évacuation des déchets s'effectue également dans des conditions difficiles, le plus souvent dans des camions inadaptés, laissant échapper, en cours de route, une bonne partie de leur charge, offrant un spectacle désolant et dégradant pour nos villes », a déploré ce responsable. Pour parer à ces insuffisances, un nouveau schéma organisationnel de gestion des déchets ménagers et assimilés et des déchets inertes s'impose donc.
Il faudrait d'abord, estiment les responsables du secteur, procéder à l'estimation de l'évolution quantitative et qualitative des déchets ménagers et assimilés et des déchets inertes, en tenant compte de la croissance démographique, des tendances de développement économique ainsi que des possibilités de réduction de la production à la source.
Il y a aussi lieu du choix des options concernant les systèmes de collecte, de transport et de tri des déchets en tenant compte des moyens économiques et financiers nécessaires à leur mise en œuvre, notamment la sectorisation adéquate de la commune, les fréquences, les horaires et les circuits rationnels de collecte, les moyens humains et matériels de collecte et de transport nécessaires par secteur en fonction de la typologie,
du relief et de la nature de l'habitat, la faisabilité de l'introduction du système de collecte sélective et la définition des moyens à mettre en œuvre à cet effet, notamment en matière d'équipement, de formation, d'information et de sensibilisation, les possibilités d'organisation et de développement de marchés de récupération et de valorisation des déchets et, enfin, la définition des améliorations à apporter au service public communal chargé de la gestion des déchets.
D'après les mêmes intervenants, il y a également lieu d'estimer et d'évoluer les capacités requises de traitement des déchets en faisant ressortir les priorités à retenir pour la réalisation de nouvelles installations de tri, de traitement et d'élimination des déchets.
En ce qui concerne les conditions d'élimination des déchets, force est de constater que la situation générale demeure préoccupante, de l'avis même des responsables. Ce constat est de mise même si depuis quelques années, des efforts sont déployés pour organiser la mise en décharge des déchets municipaux. Selon l'inventaire partiel élaboré par la Direction de l'environnement,
on observe une prise en charge déficiente des déchets urbains liée à l'absence ou l'insuffisance de CET et de décharges contrôlées ainsi qu'une prolifération des décharges sauvages. Sur les 1.500 dépotoirs recensés, on peut évaluer à environ 75 ha l'aire totale dévolue aux déchets.
« Dans ces décharges destinées aux déchets des ménages, des déchets toxiques provenant des activités économiques et des établissements de soins y compris des déchets anatomiques sont déversés de manière illicite, en même temps que les déchets ménagers », a indiqué, enfin, le directeur de l'environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Le résultat est que les rues et quartiers sont de plus en plus insalubres particulièrement dans les grands centres urbains de la wilaya. L'évacuation des déchets s'effectue dans des conditions difficiles, le plus souvent dans des camions inadaptés, laissant échapper, en cours de route, une bonne partie de leur charge, offrant un spectacle désolant et dégradant pour les villes.
C'est un constat sans appel qui a été établi avant-hier au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou suite à la tenue des états généraux de l'environnement. La sonnette d'alarme a été tirée quant à la situation de l'environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou à l'occasion de la tenue des états généraux de ce secteur. C'est parce que la situation ne peut plus rester en l'état que Abdelkader Bouazghi, wali de Tizi-Ouzou, a décidé d'initier cette rencontre, première du genre, faut-il le rappeler. Cette dernière a été animée par plusieurs directeurs d'exécutifs de wilaya.
C'est le cas du directeur de l'environnement, de celui de l'éducation, de la jeunesse et les sports, les travaux publics, l'urbanisme, l'architecture et la construction, la solidarité et l'action sociale, le commerce et les ressources en eau.
Lors de son intervention, le directeur de wilaya de l'environnement a révélé que la quantité de déchets ménagers produite au niveau de la wilaya est estimée à 400.000 tonnes de déchets par an, dont 25 à 30% sont sujets au tri et à la valorisation. « Actuellement, la collecte des déchets incombe aux services communaux. A cause du manque de moyens financiers,
de formation des gestionnaires et de directives précises, la fonction assainissement et voirie n'est pas assurée dans les meilleures conditions. En effet, le ramassage est effectué à l'aide de véhicules en mauvais état, à partir d'éléments le plus souvent non standardisés (niches de béton, conteneurs métalliques, etc.)
et dans des conditions de programmation peu rigoureuses », a indiqué, en outre, le même responsable. Selon ce dernier, le nombre de véhicules recensés au niveau de la wilaya à cet effet est de 295, dont 107 camions bennes tasseuses, 20 camions bennes basculantes, 135 tracteurs à benne basculantes, 23 camions Ampliroll et 10 bennes tasseuses à ordures ménagères tractables.
Le directeur de l'environnement a expliqué que le taux d'immobilisation de ces véhicules varie de 20 à 30%. Il est dû à des problèmes d'entretien et de non-maîtrise de la gestion. « Du point de vue du nettoiement de la voie publique, tout le monde s'accorde à constater qu'il existe de graves carences ; le résultat est que nos rues et quartiers sont de plus en plus insalubres, particulièrement dans les grands centres urbains de la wilaya.
L'évacuation des déchets s'effectue également dans des conditions difficiles, le plus souvent dans des camions inadaptés, laissant échapper, en cours de route, une bonne partie de leur charge, offrant un spectacle désolant et dégradant pour nos villes », a déploré ce responsable. Pour parer à ces insuffisances, un nouveau schéma organisationnel de gestion des déchets ménagers et assimilés et des déchets inertes s'impose donc.
Il faudrait d'abord, estiment les responsables du secteur, procéder à l'estimation de l'évolution quantitative et qualitative des déchets ménagers et assimilés et des déchets inertes, en tenant compte de la croissance démographique, des tendances de développement économique ainsi que des possibilités de réduction de la production à la source.
Il y a aussi lieu du choix des options concernant les systèmes de collecte, de transport et de tri des déchets en tenant compte des moyens économiques et financiers nécessaires à leur mise en œuvre, notamment la sectorisation adéquate de la commune, les fréquences, les horaires et les circuits rationnels de collecte, les moyens humains et matériels de collecte et de transport nécessaires par secteur en fonction de la typologie,
du relief et de la nature de l'habitat, la faisabilité de l'introduction du système de collecte sélective et la définition des moyens à mettre en œuvre à cet effet, notamment en matière d'équipement, de formation, d'information et de sensibilisation, les possibilités d'organisation et de développement de marchés de récupération et de valorisation des déchets et, enfin, la définition des améliorations à apporter au service public communal chargé de la gestion des déchets.
D'après les mêmes intervenants, il y a également lieu d'estimer et d'évoluer les capacités requises de traitement des déchets en faisant ressortir les priorités à retenir pour la réalisation de nouvelles installations de tri, de traitement et d'élimination des déchets.
En ce qui concerne les conditions d'élimination des déchets, force est de constater que la situation générale demeure préoccupante, de l'avis même des responsables. Ce constat est de mise même si depuis quelques années, des efforts sont déployés pour organiser la mise en décharge des déchets municipaux. Selon l'inventaire partiel élaboré par la Direction de l'environnement,
on observe une prise en charge déficiente des déchets urbains liée à l'absence ou l'insuffisance de CET et de décharges contrôlées ainsi qu'une prolifération des décharges sauvages. Sur les 1.500 dépotoirs recensés, on peut évaluer à environ 75 ha l'aire totale dévolue aux déchets.
« Dans ces décharges destinées aux déchets des ménages, des déchets toxiques provenant des activités économiques et des établissements de soins y compris des déchets anatomiques sont déversés de manière illicite, en même temps que les déchets ménagers », a indiqué, enfin, le directeur de l'environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou.


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