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Hommage à Ad yidir mmi-s Umazigh
Avant-première à Alger du film documentaire de Si El Hachemi Assad
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2013

Le film documentaire Ad yidir mmi-s umazigh (Le fils de l'Amazigh vivra) sur le militantisme de Mohamed Idir Aït-Amrane pour l'indépendance de l'Algérie et la défense de la langue et la culture amazighes réalisé par Si El Hachemi Assad, a été projeté jeudi à Alger en avant-première.
Le film documentaire Ad yidir mmi-s umazigh (Le fils de l'Amazigh vivra) sur le militantisme de Mohamed Idir Aït-Amrane pour l'indépendance de l'Algérie et la défense de la langue et la culture amazighes réalisé par Si El Hachemi Assad, a été projeté jeudi à Alger en avant-première.
Commémorant la 9e année de la disparition de Mohamed Idir Ait-Amrane, le documentaire, d'une durée de 52 minutes, écrit par le réalisateur, retrace le parcours de l'homme de culture sur la base de témoignages d'historiens et d'anciens camarades de classe, devenus des acteurs du mouvement national.
Ces témoignages apportent un éclairage sur le parcours militant exceptionnel de Mohamed Idir Aït-Amrane, offrant l'opportunité de lui restituer la paternité de Ekker ammis Umazigh (Réveille-toi fils d'Amazigh), chant écrit et composé par lui en février 1945, après l'ambiguïté longtemps entretenue sur la propriété intellectuelle de cette œuvre.
La popularité de ce poème parmi les défenseurs de l'identité algérienne était telle qu'il fut élevé au rang de chant patriotique pour l'indépendance de l'Algérie, conformément aux aspirations premières de son auteur de militer pour l'Algérie indépendante par la promotion de la culture amazigh. Parmi les historiens appelés à témoigner dans le documentaire, Malha Ben Brahim et Mohamed Harbi qui a évoqué en particulier l'option choisie en 1949 par le Parti du peuple algérien (PPA) de ne pas inclure l'amazighité dans sa nouvelle ligne politique, entraînant la rupture avec plusieurs cadres du parti indépendantiste.
Né en 1924 à Takidount, un village dans la localité de Ouacif (Tizi-Ouzou), Mohamed Idir Aït-Amrane suit son père, contraint de s'installer à Sougueur (Tiaret) en 1934. Après un parcours scolaire brillant qui l'a mené successivement au collège de Mascara, au lycée Bugeaud à Alger (Actuel Emir Abdelkeder) et à Miliana en 1942, il adhère au Mouvement des scouts algériens pour finir, en 1945, au lycée de Ben Aknoun où il rencontrera un groupe de jeunes étudiants originaires de Kabylie avec qui il formera
"Le groupe de Ben Aknoun". Mohamed Idir Aït-Amrane obtient la licence d'arabe en 1961. Il affiche un goût prononcé pour la lecture et la poésie. Arrêté en 1954, il sera emprisonné jusqu'à l'Indépendance où il occupera plusieurs postes : député à la première Assemblée de l'Algérie indépendante, wali à El Asnam (Chlef), directeur de l'éducation à Tiaret puis à Chlef, avant d'être nommé en 1995 à la tête
du Haut-commissariat à l'amazighité (HCA). Des universitaires, linguistes et artistes, à l'instar du poète et chanteur Lounis Aït Menguellat, de militant de la cause algérienne, Sadek Hadjeres, et de Saïd Chibane parmi d'autres, ont souligné le rôle central de Mohamed Idir Aït-Amrane dans le processus de prise de conscience pour l'indépendance de l'Algérie et de la promotion de la culture amazighe. Selon M. Assad, Ad yidir mmi-s umazigh sera distribué prochainement dans les salles de cinéma d'Alger.
Commémorant la 9e année de la disparition de Mohamed Idir Ait-Amrane, le documentaire, d'une durée de 52 minutes, écrit par le réalisateur, retrace le parcours de l'homme de culture sur la base de témoignages d'historiens et d'anciens camarades de classe, devenus des acteurs du mouvement national.
Ces témoignages apportent un éclairage sur le parcours militant exceptionnel de Mohamed Idir Aït-Amrane, offrant l'opportunité de lui restituer la paternité de Ekker ammis Umazigh (Réveille-toi fils d'Amazigh), chant écrit et composé par lui en février 1945, après l'ambiguïté longtemps entretenue sur la propriété intellectuelle de cette œuvre.
La popularité de ce poème parmi les défenseurs de l'identité algérienne était telle qu'il fut élevé au rang de chant patriotique pour l'indépendance de l'Algérie, conformément aux aspirations premières de son auteur de militer pour l'Algérie indépendante par la promotion de la culture amazigh. Parmi les historiens appelés à témoigner dans le documentaire, Malha Ben Brahim et Mohamed Harbi qui a évoqué en particulier l'option choisie en 1949 par le Parti du peuple algérien (PPA) de ne pas inclure l'amazighité dans sa nouvelle ligne politique, entraînant la rupture avec plusieurs cadres du parti indépendantiste.
Né en 1924 à Takidount, un village dans la localité de Ouacif (Tizi-Ouzou), Mohamed Idir Aït-Amrane suit son père, contraint de s'installer à Sougueur (Tiaret) en 1934. Après un parcours scolaire brillant qui l'a mené successivement au collège de Mascara, au lycée Bugeaud à Alger (Actuel Emir Abdelkeder) et à Miliana en 1942, il adhère au Mouvement des scouts algériens pour finir, en 1945, au lycée de Ben Aknoun où il rencontrera un groupe de jeunes étudiants originaires de Kabylie avec qui il formera
"Le groupe de Ben Aknoun". Mohamed Idir Aït-Amrane obtient la licence d'arabe en 1961. Il affiche un goût prononcé pour la lecture et la poésie. Arrêté en 1954, il sera emprisonné jusqu'à l'Indépendance où il occupera plusieurs postes : député à la première Assemblée de l'Algérie indépendante, wali à El Asnam (Chlef), directeur de l'éducation à Tiaret puis à Chlef, avant d'être nommé en 1995 à la tête
du Haut-commissariat à l'amazighité (HCA). Des universitaires, linguistes et artistes, à l'instar du poète et chanteur Lounis Aït Menguellat, de militant de la cause algérienne, Sadek Hadjeres, et de Saïd Chibane parmi d'autres, ont souligné le rôle central de Mohamed Idir Aït-Amrane dans le processus de prise de conscience pour l'indépendance de l'Algérie et de la promotion de la culture amazighe. Selon M. Assad, Ad yidir mmi-s umazigh sera distribué prochainement dans les salles de cinéma d'Alger.


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