Quelque 150 migrants ont été arrêtés alors qu'ils cherchaient à se rendre en Algérie, malgré le décès récent de 92 Nigériens, morts de soif dans le désert au cours de leur odyssée funeste qui a provoqué un vif émoi international.Ces interpellations menées vendredi et samedi sont le résultat d'un durcissement des autorités de Niamey, qui ont annoncé toute une série de mesures pour lutter contre l'émigration clandestine depuis que le drame a été révélé cette semaine. Quelque 150 migrants ont été arrêtés alors qu'ils cherchaient à se rendre en Algérie, malgré le décès récent de 92 Nigériens, morts de soif dans le désert au cours de leur odyssée funeste qui a provoqué un vif émoi international.Ces interpellations menées vendredi et samedi sont le résultat d'un durcissement des autorités de Niamey, qui ont annoncé toute une série de mesures pour lutter contre l'émigration clandestine depuis que le drame a été révélé cette semaine. Samedi, une patrouille militaire nigérienne a stoppé une centaine de clandestins, en "majorité des hommes et quelques enfants", "dans le désert" et les a ramenés à Arlit (nord du Niger), a déclaré une source sécuritaire nigérienne. Assamaka est la dernière localité nigérienne avant Tamanrasset, la grande ville du sud algérien, qui était la destination initiale des 92 migrants nigériens décédés. Vendredi dernier, le gouvernement nigérien avait annoncé la fermeture "immédiate" des "ghettos" d'Agadez, ces habitats très précaires où vivent les clandestins avant la poursuite de leur voyage, généralement à destination de la Libye mais aussi d'Algérie.Les passeurs éventuels sont également dans la ligne de mire du pouvoir à Niamey. Dans ce contexte, les conducteurs de véhicules devront "déclarer l'identité des migrants à l'administration", sous peine de poursuites judiciaires. Le Niger, un des pays les plus pauvres au monde, est confronté à des crises alimentaires récurrentes, et l'émigration y est massive.Les décès de clandestins en plein désert, souvent abandonnés par leurs passeurs à une mort certaine, se révèlent assez fréquents, mais dans des proportions bien moindres.Selon l'Onu, près de 5.000 migrants ouest-africains, dont de nombreux Nigériens ont transité chaque mois entre mars et août 2013 par Agadez. Leur principale destination est la Libye, vue comme une porte d'entrée pour l'Europe depuis la chute de Mouammar Khadafi. Avec plus de 4.000 km de frontières terrestres avec six Etats et plus de 1.700 km de frontières maritimes, la Libye demande régulièrement l'aide des pays occidentaux pour faire face à l'immigration clandestine. Samedi, une patrouille militaire nigérienne a stoppé une centaine de clandestins, en "majorité des hommes et quelques enfants", "dans le désert" et les a ramenés à Arlit (nord du Niger), a déclaré une source sécuritaire nigérienne. Assamaka est la dernière localité nigérienne avant Tamanrasset, la grande ville du sud algérien, qui était la destination initiale des 92 migrants nigériens décédés. Vendredi dernier, le gouvernement nigérien avait annoncé la fermeture "immédiate" des "ghettos" d'Agadez, ces habitats très précaires où vivent les clandestins avant la poursuite de leur voyage, généralement à destination de la Libye mais aussi d'Algérie.Les passeurs éventuels sont également dans la ligne de mire du pouvoir à Niamey. Dans ce contexte, les conducteurs de véhicules devront "déclarer l'identité des migrants à l'administration", sous peine de poursuites judiciaires. Le Niger, un des pays les plus pauvres au monde, est confronté à des crises alimentaires récurrentes, et l'émigration y est massive.Les décès de clandestins en plein désert, souvent abandonnés par leurs passeurs à une mort certaine, se révèlent assez fréquents, mais dans des proportions bien moindres.Selon l'Onu, près de 5.000 migrants ouest-africains, dont de nombreux Nigériens ont transité chaque mois entre mars et août 2013 par Agadez. Leur principale destination est la Libye, vue comme une porte d'entrée pour l'Europe depuis la chute de Mouammar Khadafi. Avec plus de 4.000 km de frontières terrestres avec six Etats et plus de 1.700 km de frontières maritimes, la Libye demande régulièrement l'aide des pays occidentaux pour faire face à l'immigration clandestine.