Une enquête de l'ONS montre que pour l'année 2011, les familles algériennes ont consacré 42% de leur budget annuel, soit 1.875,4 milliards de DA, aux besoins alimentaires. Une enquête de l'ONS montre que pour l'année 2011, les familles algériennes ont consacré 42% de leur budget annuel, soit 1.875,4 milliards de DA, aux besoins alimentaires. C'est ainsi qu'en 2011, les dépenses alimentaires des ménages algériens ont atteint 1.875,4 milliards de DA, soit 41,8% de la dépense totale (4.489,5 milliards DA) contre 682,6 mds DA, soit 44,6 % en 2000. Les besoins alimentaires, en baisse de 2,8 points en 2011 par rapport à 2000, ont représenté 46% des revenus annuels des ménages algériens (594,3 mds DA) en milieu rural et 40% du budget annuel des ménages (1.281,1 mds DA) en milieu urbain. Pour Youcef Bazizi qui fait référence à la loi d'Ernst Engel plus la part alimentaire dans le budget est élevée plus le ménage est pauvre et inversement D'après cette loi, a-t-il relevé, la part du revenu allouée aux dépenses alimentaires est d'autant plus faible que le revenu est élevé, même si la proportion d'une catégorie de biens est réputée décroissante dans un budget de consommation donné, cela n'empêche pas que le revenu augmente, la dépense allouée à l'alimentation, exprimée en valeur augmente également. La structure des dépenses selon les déciles et les groupes de produits montre que "les dépenses alimentaires occupent la première place pour toutes les catégories de population mais avec une tendance à la baisse de son poids au profit d'autres groupes de produits à mesure que le niveau de vie augmente", a souligné M. Bazizi. La part de la dépense alimentaire annuelle du ménage algérien est passée de 54% dans le premier décile (D1) qui représente la population la plus défavorisée à 28% dans le dernier décile (D10) et qui représente les 10% de la population la plus aisée. Les déciles sont définis comme étant des groupes de 10% de la population, classés par ordre croissant selon la dépense moyenne par tête. amélioration presque générale en 2011 L'enquête qui a porté sur un échantillon de 12.150 ménages a révélé que la dépense alimentaire a connu une amélioration au profit des neuf (9) premiers déciles et un léger recul pour le D10 qui représente la population la plus aisée de la société algérienne en 2011. La population la plus défavorisée a consacré 4,5% (85 mds DA) de ses dépenses annuelles en 2011 aux besoins alimentaires, contre 3,8% (près de 26 mds DA) en 2000. A l'inverse cette proportion pour la population la plus aisée, qui était de 23,8 % (162,7 mds DA) en 2000 a baissé pour ne représenter que 17,5 % (328 mds DA) en 2011, détaillent encore les résultats de l'enquête.La dépense alimentaire annuelle moyenne par ménage a doublé pour atteindre 299.335 DA en 2011 au niveau national contre 147.599 DA en 2000. La même tendance a été relevée en milieu urbain où elle a presque doublé (1,9 point) et a connu un coefficient multiplicateur légèrement supérieur (2,3 points) en milieu rural. De ce fait l'écart entre les dépenses selon le milieu de résidence s'est réduit permettant ainsi à la dépense alimentaire annuelle rurale de s'aligner sur la dépense urbaine et nationale durant 2011. La dépense alimentaire annuelle nationale par tête est de 51.076 DA en 2011, elle est de 52.634 DA en milieu urbain et de 48.013 DA dans le rural, par rapport à l'année 2000, alors que la dépense annuelle alimentaire en milieu rural est passée de 82% (18.279 DA) à 94% (48.013 DA) durant la même période de comparaison. Les dépenses globales des ménages algériens ont presque triplé durant la dernière décennie, passant de plus de 1.500 mds DA en 2000 à près de 4.490 mds DA en 2011, soit une dépense moyenne mensuelle de 59.700 DA par ménage. Cette amélioration est due notamment à une urbanisation croissante de la population durant cette dernière décennie. En effet, le taux d'urbanisation en Algérie est passé de 58,3% en 2000 à 66,3 % en 2011. L'enquête, qui a concerné 900 produits que compte la nomenclature des biens et services, a duré une année entière sur le terrain afin de prendre en charge les effets de la saisonnalité de la consommation. C'est ainsi qu'en 2011, les dépenses alimentaires des ménages algériens ont atteint 1.875,4 milliards de DA, soit 41,8% de la dépense totale (4.489,5 milliards DA) contre 682,6 mds DA, soit 44,6 % en 2000. Les besoins alimentaires, en baisse de 2,8 points en 2011 par rapport à 2000, ont représenté 46% des revenus annuels des ménages algériens (594,3 mds DA) en milieu rural et 40% du budget annuel des ménages (1.281,1 mds DA) en milieu urbain. Pour Youcef Bazizi qui fait référence à la loi d'Ernst Engel plus la part alimentaire dans le budget est élevée plus le ménage est pauvre et inversement D'après cette loi, a-t-il relevé, la part du revenu allouée aux dépenses alimentaires est d'autant plus faible que le revenu est élevé, même si la proportion d'une catégorie de biens est réputée décroissante dans un budget de consommation donné, cela n'empêche pas que le revenu augmente, la dépense allouée à l'alimentation, exprimée en valeur augmente également. La structure des dépenses selon les déciles et les groupes de produits montre que "les dépenses alimentaires occupent la première place pour toutes les catégories de population mais avec une tendance à la baisse de son poids au profit d'autres groupes de produits à mesure que le niveau de vie augmente", a souligné M. Bazizi. La part de la dépense alimentaire annuelle du ménage algérien est passée de 54% dans le premier décile (D1) qui représente la population la plus défavorisée à 28% dans le dernier décile (D10) et qui représente les 10% de la population la plus aisée. Les déciles sont définis comme étant des groupes de 10% de la population, classés par ordre croissant selon la dépense moyenne par tête. amélioration presque générale en 2011 L'enquête qui a porté sur un échantillon de 12.150 ménages a révélé que la dépense alimentaire a connu une amélioration au profit des neuf (9) premiers déciles et un léger recul pour le D10 qui représente la population la plus aisée de la société algérienne en 2011. La population la plus défavorisée a consacré 4,5% (85 mds DA) de ses dépenses annuelles en 2011 aux besoins alimentaires, contre 3,8% (près de 26 mds DA) en 2000. A l'inverse cette proportion pour la population la plus aisée, qui était de 23,8 % (162,7 mds DA) en 2000 a baissé pour ne représenter que 17,5 % (328 mds DA) en 2011, détaillent encore les résultats de l'enquête.La dépense alimentaire annuelle moyenne par ménage a doublé pour atteindre 299.335 DA en 2011 au niveau national contre 147.599 DA en 2000. La même tendance a été relevée en milieu urbain où elle a presque doublé (1,9 point) et a connu un coefficient multiplicateur légèrement supérieur (2,3 points) en milieu rural. De ce fait l'écart entre les dépenses selon le milieu de résidence s'est réduit permettant ainsi à la dépense alimentaire annuelle rurale de s'aligner sur la dépense urbaine et nationale durant 2011. La dépense alimentaire annuelle nationale par tête est de 51.076 DA en 2011, elle est de 52.634 DA en milieu urbain et de 48.013 DA dans le rural, par rapport à l'année 2000, alors que la dépense annuelle alimentaire en milieu rural est passée de 82% (18.279 DA) à 94% (48.013 DA) durant la même période de comparaison. Les dépenses globales des ménages algériens ont presque triplé durant la dernière décennie, passant de plus de 1.500 mds DA en 2000 à près de 4.490 mds DA en 2011, soit une dépense moyenne mensuelle de 59.700 DA par ménage. Cette amélioration est due notamment à une urbanisation croissante de la population durant cette dernière décennie. En effet, le taux d'urbanisation en Algérie est passé de 58,3% en 2000 à 66,3 % en 2011. L'enquête, qui a concerné 900 produits que compte la nomenclature des biens et services, a duré une année entière sur le terrain afin de prendre en charge les effets de la saisonnalité de la consommation.