La nécessité de poser les jalons d'une passerelle solide entre l'université et le secteur socio-économique a été soulignée lundi par le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Aourag qui était l'invité hier de la Chaîne III. La nécessité de poser les jalons d'une passerelle solide entre l'université et le secteur socio-économique a été soulignée lundi par le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Aourag qui était l'invité hier de la Chaîne III. Il a en outre ajouté que le secteur socio-économique a besoin de diplômés de l'université, estimant "nécessaire" de le doter de structures de recherche et de développement technologique. Déplorant "l'absence d'une culture de recherche scientifique et de développement technologique au niveau des entreprises algériennes", le même responsable a relevé l'importance du savoir-faire et de la connaissance pour l'entreprise économique "qui doit formuler ses besoins au secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en terme d'emploi". Il a insisté, à cet effet, sur la nécessité de trouver une adéquation "formation-employabilité" entre les deux secteurs, considérant que l'université ne serait pas en mesure d'"adapter les programmes de formation par rapport au développement s'il n y a pas de demandes de la part du secteur socio-économique". M. Aourag a rappelé, dans ce sens, que l'Etat algérien "a fait le nécessaire en mettant en place un ensemble de textes qui encouragent le secteur socio-économique public ou privé à investir dans la recherche scientifique et le développement technologique en les exonérant de la fiscalité et des impôts". "L'entreprise qui bénéficie de ces exonérations, doit investir ces fonds qui étaient destinés aux impôts pour payer les chercheurs ou en faire bénéficier les étudiants sous forme de bourses", a-t-il préconisé. S'exprimant, par ailleurs, sur les derniers classements positionnant l'Algérie à la 27e place en sciences des matériaux, M. Aourag a indiqué que cette position "démontre que nous sommes en position de compétition internationale". "Cela nous interpelle pour inciter le maximum d'étudiants à s'orienter vers ces spécialités dans lesquelles nous sommes compétitifs et nous disposons des meilleures compétences". Il a en outre ajouté que le secteur socio-économique a besoin de diplômés de l'université, estimant "nécessaire" de le doter de structures de recherche et de développement technologique. Déplorant "l'absence d'une culture de recherche scientifique et de développement technologique au niveau des entreprises algériennes", le même responsable a relevé l'importance du savoir-faire et de la connaissance pour l'entreprise économique "qui doit formuler ses besoins au secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en terme d'emploi". Il a insisté, à cet effet, sur la nécessité de trouver une adéquation "formation-employabilité" entre les deux secteurs, considérant que l'université ne serait pas en mesure d'"adapter les programmes de formation par rapport au développement s'il n y a pas de demandes de la part du secteur socio-économique". M. Aourag a rappelé, dans ce sens, que l'Etat algérien "a fait le nécessaire en mettant en place un ensemble de textes qui encouragent le secteur socio-économique public ou privé à investir dans la recherche scientifique et le développement technologique en les exonérant de la fiscalité et des impôts". "L'entreprise qui bénéficie de ces exonérations, doit investir ces fonds qui étaient destinés aux impôts pour payer les chercheurs ou en faire bénéficier les étudiants sous forme de bourses", a-t-il préconisé. S'exprimant, par ailleurs, sur les derniers classements positionnant l'Algérie à la 27e place en sciences des matériaux, M. Aourag a indiqué que cette position "démontre que nous sommes en position de compétition internationale". "Cela nous interpelle pour inciter le maximum d'étudiants à s'orienter vers ces spécialités dans lesquelles nous sommes compétitifs et nous disposons des meilleures compétences".