Située à 80 km au nord-est de la wilaya, la ville de Mazouna recèle des sites archéologiques se trouvant dans un état de délabrement avancé en l'absence de prise en charge. Située à 80 km au nord-est de la wilaya, la ville de Mazouna recèle des sites archéologiques se trouvant dans un état de délabrement avancé en l'absence de prise en charge. La Direction de la culture de la wilaya de Relizane compte réhabiliter des monuments et sites archéologiques dans la ville de Mazouna. Ainsi une enveloppe financière a été consacrée à une étude pour la protection et la valorisation des monuments de cette ville, a indiqué à l'APS le directeur de la culture, Meshoub Hadj. Pour le classement des sites archéologiques de la ville, un dossier a été élaboré et soumis au ministère de la Culture. L'opération de classement permettra d'assurer une protection juridique de ces sites et bénéficier de projets pour leur protection, exploitation et valorisation. Le but étant de faire de Mazouna une destination touristique, a-t-on souligné. La direction locale de la culture envisage, dans cette optique, de reconvertir l'ancien tribunal utilisé par les ottomans en musée. La création d'un centre des manuscrits à Mazouna est proposée pour permettre aux responsables concernés de valoriser ce patrimoine culturel de la région. Mazouna a été dans le passé une destination privilégiée des érudits et de tous ceux en quête de savoirs et de sciences. Située à 80 km au nord-est de la wilaya,la ville de Mazouna recèle des sites archéologiques se trouvant dans un état de délabrement avancé en l'absence de prise en charge. La majorité des sites archéologiques remontent à l'ère ottomane, lorsque Mazouna était la capitale du Beylik Ouest et un centre de rayonnement scientifique et culturel, a précisé l'APS, soulignant que cette ville a vu naître plusieurs savants et théologiens ayant contribué à la préservation et à la promotion de l'identité algérienne arabo-musulmane et la propagation de l'islam en Afrique. Parmi les monuments de la ville figurent la Casbah, actuellement en état d'abandon, l'ancien tribunal, un bassin avec une source naturelle, de vieilles mosquées, une médersa remontant au 11e siècle de l'hégire. Située sur une pente avec des ruelles exiguës, la Casbah de Mazouna ressemble à celle d'Alger. Selon l'APS, la médersa était la destination des étudiants de théologie et de la charia de plusieurs régions du pays, elle avait, à l'époque, une réputation similaire aux mosquées d'El Kairaouan et de Zeitouna en Tunisie. Plusieurs savants sont sortis de la médersa, dont Abi Ras Ennaciri de Mascara, cheikh Mohamed Ben Senoussi de Mostaganem, fondateur de la confrérie soufie Senoussia de Libye. La Direction de la culture de la wilaya de Relizane compte réhabiliter des monuments et sites archéologiques dans la ville de Mazouna. Ainsi une enveloppe financière a été consacrée à une étude pour la protection et la valorisation des monuments de cette ville, a indiqué à l'APS le directeur de la culture, Meshoub Hadj. Pour le classement des sites archéologiques de la ville, un dossier a été élaboré et soumis au ministère de la Culture. L'opération de classement permettra d'assurer une protection juridique de ces sites et bénéficier de projets pour leur protection, exploitation et valorisation. Le but étant de faire de Mazouna une destination touristique, a-t-on souligné. La direction locale de la culture envisage, dans cette optique, de reconvertir l'ancien tribunal utilisé par les ottomans en musée. La création d'un centre des manuscrits à Mazouna est proposée pour permettre aux responsables concernés de valoriser ce patrimoine culturel de la région. Mazouna a été dans le passé une destination privilégiée des érudits et de tous ceux en quête de savoirs et de sciences. Située à 80 km au nord-est de la wilaya,la ville de Mazouna recèle des sites archéologiques se trouvant dans un état de délabrement avancé en l'absence de prise en charge. La majorité des sites archéologiques remontent à l'ère ottomane, lorsque Mazouna était la capitale du Beylik Ouest et un centre de rayonnement scientifique et culturel, a précisé l'APS, soulignant que cette ville a vu naître plusieurs savants et théologiens ayant contribué à la préservation et à la promotion de l'identité algérienne arabo-musulmane et la propagation de l'islam en Afrique. Parmi les monuments de la ville figurent la Casbah, actuellement en état d'abandon, l'ancien tribunal, un bassin avec une source naturelle, de vieilles mosquées, une médersa remontant au 11e siècle de l'hégire. Située sur une pente avec des ruelles exiguës, la Casbah de Mazouna ressemble à celle d'Alger. Selon l'APS, la médersa était la destination des étudiants de théologie et de la charia de plusieurs régions du pays, elle avait, à l'époque, une réputation similaire aux mosquées d'El Kairaouan et de Zeitouna en Tunisie. Plusieurs savants sont sortis de la médersa, dont Abi Ras Ennaciri de Mascara, cheikh Mohamed Ben Senoussi de Mostaganem, fondateur de la confrérie soufie Senoussia de Libye.