La coopération Sud-Sud entre l'Afrique et le monde arabe va-t-elle amorcer un nouveau départ à la faveur de la réunion du 3e sommet arabo-africain qui a entamé mardi dernier ses travaux à Koweït City ? La coopération Sud-Sud entre l'Afrique et le monde arabe va-t-elle amorcer un nouveau départ à la faveur de la réunion du 3e sommet arabo-africain qui a entamé mardi dernier ses travaux à Koweït City ? Les intérêts des deux ensembles régionaux convergent vers cet objectif. Le monde arabe et l'Afrique se sont longtemps tourné le dos, sauf en de rares exceptions liées à des situations particulières. La réunion de Koweït-City prélude à un nouveau départ des relations arabo-africaines dans tous les domaines, particulièrement dans le domaine économique. Les conditions «sont des plus favorables» pour un essor des relations afro-arabes, a estimé, hier, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à Koweït-City où il représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du 3e sommet arabo-africain. Dans son discours prononcé au deuxième jour des travaux du 3e sommet arabo-africain le président de la Chambre haute du Parlement, a soutenu que "les conditions sont des plus favorables pour l'expansion du partenariat afro-arabe et son évolution qualitative". Il a souligné dans ce cadre la «constance» de l'engagement de l'Algérie, renouvelant par ailleurs, «la détermination» des autorités du pays à «donner une impulsion décisive à l'édification d'un partenariat stratégique afro-arabe» qui servira, a-t-il poursuivi, «les intérêts supérieurs des peuples des deux ensembles». Abdelkader Bensalah invite ses pairs du monde arabe et de l'Afrique à saisir l'opportunité du sommet pour «accélérer la dynamique de mise en œuvre du plan d'action 2011/2016» adopté lors du 2e sommet afro-arabe à Syrte en 2010, rappelant que le sommet arabe d'Alger en 1973 a donné «une impulsion décisive» au développement de liens de solidarité multiformes entre le monde arabe et l'Afrique. Misant sur le dynamisme des investisseurs arabes, il a estimé que les perspectives de renforcement de liens économiques mutuellement bénéfiques entre les deux régions «sont prometteuses», d'autant plus que, selon le président du Conseil de la nation, l'Afrique a renoué depuis une décennie avec des taux de croissance appréciable et réalisé des progrès remarquables en matière de gouvernance et gestion économique. Pour le président du Sénat, l'Afrique «offre déjà aux investisseurs des taux de rentabilité parmi les plus élevés au monde», faisant remarquer qu'elle «s'attelle à construire un espace économique intégré et a engagé à cet effet un ambitieux programme de développement d'infrastructures régionales et continentales». Selon lui, «le moment est venu d'accorder une plus large place aux rencontres d'affaires entre opérateurs publics et privés des deux régions pour concrétiser un véritable partenariat», soulignant toutefois, que la tâche «ne saurait être du ressort des seuls gouvernements». Il a souligné dans ce contexte, «l'impératif» de renforcer la coopération à tous les niveaux pour relever les défis auxquels les deux régions sont confrontées, relevant «la pertinence» de la priorité accordée à la paix, la sécurité et la stabilité dans la plateforme de partenariat afro-arabe pour 2011/2016, adoptée à Syrte (Libye) en 2010. Abdelkader Bensalah a appelé les souverains, chefs d'Etat et de gouvernement à «redoubler d'efforts pour consolider les progrès accomplis et pour que justice soit rendue aux peuples encore privés de leurs droits nationaux dans nos régions respectives», citant, au premier plan, le peuple palestinien. Il a affirmé que les deux ensembles ont à «faire face au fléau du terrorisme qui tente de mettre à profit la situation économique et sociale difficile et les soubresauts inhérents aux transformations politiques dans certains pays africains et arabes». "Il est dès lors impératif, souligne-t-il, de renforcer notre coopération et notre coordination à tous les niveaux, d'apporter toute notre assistance et témoigner notre solidarité aux pays affectés". Selon le président du Conseil de la nation, la mise en œuvre diligente du programme de coopération politique et diplomatique est «de nature à imprimer un rythme soutenu à nos efforts communs dans ces domaines qui occupent une place centrale dans la problématique de la paix et la sécurité dans l'espace afro-arabe». Pour le président du Sénat, la mise en œuvre du programme de coopération permettra aussi de «mieux défendre nos intérêts communs dans les forums internationaux». Par ailleurs, il est à souligner que la déclaration de Koweït adoptée au deuxième jour des travaux du 3ème sommet afro-arabe a mis l'accent sur la promotion de la coopération Sud-Sud entre l'Afrique et le monde arabe, soulignant la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination et de concertation en politique entre les deux ensembles et de favoriser le climat des affaires pour accentuer l'intégration régionale. Selon l'Aps qui reprend le texte de la déclaration, les dirigeants arabes et africains ont convenu de promouvoir et de renforcer les relations diplomatiques et consulaires entre les pays des deux ensembles, insistant sur la coopération et la coordination dans la lutte contre le terrorisme. Les dirigeants des deux ensembles ont mis l'accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre les deux régions dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, notamment le paiement de rançon aux terroriste et la lutte contre la criminalité transnationale, pour soutenir davantage les efforts à cet égard. La déclaration a condamné fermement le terrorisme et le trafic illicite sous toutes ses formes en Afrique et dans la région arabe, en particulier dans la région sahélo-saharienne comme en témoigne la grave crise au Mali et demandé aux pays africains et arabes de soutenir la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Les dirigeants arabes et africains ont réaffirmé, dans ce document, leur engagement pour une réforme globale du Système des Nations-unies, en particulier du Conseil de sécurité, afin qu'il reflète les réalités internationales actuelles et qu'il soit plus représentatif, équilibré, plus démocratique, plus efficace et équitable, demandant aux deux parties de coordonner leurs positions à cet égard, en tenant compte du Consensus d'Ezulwini de l'Union africaine et des résolutions pertinentes de la ligue des Etats arabes. Les dirigeants africains et arabes ont appuyé la création d‘un comité technique et de coordination Afrique-monde arabe et la mise en place d‘autres stratégies pour renforcer la coopération, faciliter les discussions sur les questions liées à la migration et coordonner les efforts des deux régions dans l'intérêt mutuel des deux partenaires. Les intérêts des deux ensembles régionaux convergent vers cet objectif. Le monde arabe et l'Afrique se sont longtemps tourné le dos, sauf en de rares exceptions liées à des situations particulières. La réunion de Koweït-City prélude à un nouveau départ des relations arabo-africaines dans tous les domaines, particulièrement dans le domaine économique. Les conditions «sont des plus favorables» pour un essor des relations afro-arabes, a estimé, hier, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à Koweït-City où il représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du 3e sommet arabo-africain. Dans son discours prononcé au deuxième jour des travaux du 3e sommet arabo-africain le président de la Chambre haute du Parlement, a soutenu que "les conditions sont des plus favorables pour l'expansion du partenariat afro-arabe et son évolution qualitative". Il a souligné dans ce cadre la «constance» de l'engagement de l'Algérie, renouvelant par ailleurs, «la détermination» des autorités du pays à «donner une impulsion décisive à l'édification d'un partenariat stratégique afro-arabe» qui servira, a-t-il poursuivi, «les intérêts supérieurs des peuples des deux ensembles». Abdelkader Bensalah invite ses pairs du monde arabe et de l'Afrique à saisir l'opportunité du sommet pour «accélérer la dynamique de mise en œuvre du plan d'action 2011/2016» adopté lors du 2e sommet afro-arabe à Syrte en 2010, rappelant que le sommet arabe d'Alger en 1973 a donné «une impulsion décisive» au développement de liens de solidarité multiformes entre le monde arabe et l'Afrique. Misant sur le dynamisme des investisseurs arabes, il a estimé que les perspectives de renforcement de liens économiques mutuellement bénéfiques entre les deux régions «sont prometteuses», d'autant plus que, selon le président du Conseil de la nation, l'Afrique a renoué depuis une décennie avec des taux de croissance appréciable et réalisé des progrès remarquables en matière de gouvernance et gestion économique. Pour le président du Sénat, l'Afrique «offre déjà aux investisseurs des taux de rentabilité parmi les plus élevés au monde», faisant remarquer qu'elle «s'attelle à construire un espace économique intégré et a engagé à cet effet un ambitieux programme de développement d'infrastructures régionales et continentales». Selon lui, «le moment est venu d'accorder une plus large place aux rencontres d'affaires entre opérateurs publics et privés des deux régions pour concrétiser un véritable partenariat», soulignant toutefois, que la tâche «ne saurait être du ressort des seuls gouvernements». Il a souligné dans ce contexte, «l'impératif» de renforcer la coopération à tous les niveaux pour relever les défis auxquels les deux régions sont confrontées, relevant «la pertinence» de la priorité accordée à la paix, la sécurité et la stabilité dans la plateforme de partenariat afro-arabe pour 2011/2016, adoptée à Syrte (Libye) en 2010. Abdelkader Bensalah a appelé les souverains, chefs d'Etat et de gouvernement à «redoubler d'efforts pour consolider les progrès accomplis et pour que justice soit rendue aux peuples encore privés de leurs droits nationaux dans nos régions respectives», citant, au premier plan, le peuple palestinien. Il a affirmé que les deux ensembles ont à «faire face au fléau du terrorisme qui tente de mettre à profit la situation économique et sociale difficile et les soubresauts inhérents aux transformations politiques dans certains pays africains et arabes». "Il est dès lors impératif, souligne-t-il, de renforcer notre coopération et notre coordination à tous les niveaux, d'apporter toute notre assistance et témoigner notre solidarité aux pays affectés". Selon le président du Conseil de la nation, la mise en œuvre diligente du programme de coopération politique et diplomatique est «de nature à imprimer un rythme soutenu à nos efforts communs dans ces domaines qui occupent une place centrale dans la problématique de la paix et la sécurité dans l'espace afro-arabe». Pour le président du Sénat, la mise en œuvre du programme de coopération permettra aussi de «mieux défendre nos intérêts communs dans les forums internationaux». Par ailleurs, il est à souligner que la déclaration de Koweït adoptée au deuxième jour des travaux du 3ème sommet afro-arabe a mis l'accent sur la promotion de la coopération Sud-Sud entre l'Afrique et le monde arabe, soulignant la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination et de concertation en politique entre les deux ensembles et de favoriser le climat des affaires pour accentuer l'intégration régionale. Selon l'Aps qui reprend le texte de la déclaration, les dirigeants arabes et africains ont convenu de promouvoir et de renforcer les relations diplomatiques et consulaires entre les pays des deux ensembles, insistant sur la coopération et la coordination dans la lutte contre le terrorisme. Les dirigeants des deux ensembles ont mis l'accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre les deux régions dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, notamment le paiement de rançon aux terroriste et la lutte contre la criminalité transnationale, pour soutenir davantage les efforts à cet égard. La déclaration a condamné fermement le terrorisme et le trafic illicite sous toutes ses formes en Afrique et dans la région arabe, en particulier dans la région sahélo-saharienne comme en témoigne la grave crise au Mali et demandé aux pays africains et arabes de soutenir la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Les dirigeants arabes et africains ont réaffirmé, dans ce document, leur engagement pour une réforme globale du Système des Nations-unies, en particulier du Conseil de sécurité, afin qu'il reflète les réalités internationales actuelles et qu'il soit plus représentatif, équilibré, plus démocratique, plus efficace et équitable, demandant aux deux parties de coordonner leurs positions à cet égard, en tenant compte du Consensus d'Ezulwini de l'Union africaine et des résolutions pertinentes de la ligue des Etats arabes. Les dirigeants africains et arabes ont appuyé la création d‘un comité technique et de coordination Afrique-monde arabe et la mise en place d‘autres stratégies pour renforcer la coopération, faciliter les discussions sur les questions liées à la migration et coordonner les efforts des deux régions dans l'intérêt mutuel des deux partenaires.