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L'héritage, source de conflits ?
Masrahiyet Essoussa presentée au théâtre national algérien
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2013

La générale de la pièce de théâtre Masrahiyet Essoussa, un psychodrame teinté d'une pointe tragi-comique mettant en scène la relation souvent tendue entre la bru et les beaux-parents, ainsi que les problèmes d'héritage pouvant conduire jusqu'au drame familial, a été présentée samedi soir à Alger, au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi.
La générale de la pièce de théâtre Masrahiyet Essoussa, un psychodrame teinté d'une pointe tragi-comique mettant en scène la relation souvent tendue entre la bru et les beaux-parents, ainsi que les problèmes d'héritage pouvant conduire jusqu'au drame familial, a été présentée samedi soir à Alger, au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi.
Sur un texte de Sid-Ali Bouchafaâ et une mise en scène de Djamel Guermi, le spectacle, d'une durée d'une heure vingt minutes a su garder le public, peu nombreux, en éveil, avec un sujet aussi pertinent, répandu chez les familles algériennes notamment où l'héritage devient la cause du délabrement des relations entre les membres d'une même famille.
Youcef, joué par le scénariste, resté vivre chez ses parents après son mariage, va subir les heurts devenus fréquents entre sa femme (Assia Amrouche), au caractère désinvolte, et ses parents, brillamment interprétés par Mourad Khen et Dallel Kecili, d'un âge avancé et aux usages tirant leur source de la tradition où les "plus jeunes" sont tenus de faire preuve de bienséance.
Lala H'nifa, la mère, voit d'un mauvais œil les visites répétées de "Faty" (Malika Kotni), une ancienne voisine à sa bru qui passe son temps à remonter son amie quant à l'idée d'hériter de la maison et du magasin de ses beaux-parents, prétextant que son mari est le seul à subir leur sénilité alors que ses trois demi-frères, établis à l'étranger, se préservent bien des contraintes et de la servitude.
Dans un décor unique, représentant l'intérieur d'une habitation, le jeu d'acteurs a été concluant dans son ensemble, exploitant les accessoires et les espaces scéniques de manière intelligente, à l'exception du personnage de Youcef qui a manqué de caractère et n'a pas su gérer les silences, interprétant son rôle dans certaines scènes avec outrance. L'éclairage a légèrement manqué d'efficacité, privant le spectacle de certaines atmosphères nécessaires aux scènes de tensions entre les différents protagonistes ainsi que lors de la préparation de stratagèmes entre les deux amies ou les deux époux.
De même pour la musique, le spectacle a été mené par un seul thème musical durant toute la trame qui a souffert de l'absence quasi-totale de musiques de situations ou de bruitages pouvant accompagner la psychose et les hallucinations du mari taraudé par le regret et le remord. Bien qu'elle donne l'apparence d'un travail insuffisant, faute d'une bonne préparation,
Masrahiyet Essoussa, produite par la Coopérative Fen El Masrah, posant une problématique réaliste et sociale pertinente, a réussi à susciter chez le public un intérêt particulier, et des réactions objectives qui dénotent de la force du message véhiculé. "Partout dans le monde, le problème de l'héritage cause souvent l'éclatement des familles, il doit être réglé de manière définitive par le père, durant son vivant, ou par le biais d'un testament clair", a commenté une dame.
Sur un texte de Sid-Ali Bouchafaâ et une mise en scène de Djamel Guermi, le spectacle, d'une durée d'une heure vingt minutes a su garder le public, peu nombreux, en éveil, avec un sujet aussi pertinent, répandu chez les familles algériennes notamment où l'héritage devient la cause du délabrement des relations entre les membres d'une même famille.
Youcef, joué par le scénariste, resté vivre chez ses parents après son mariage, va subir les heurts devenus fréquents entre sa femme (Assia Amrouche), au caractère désinvolte, et ses parents, brillamment interprétés par Mourad Khen et Dallel Kecili, d'un âge avancé et aux usages tirant leur source de la tradition où les "plus jeunes" sont tenus de faire preuve de bienséance.
Lala H'nifa, la mère, voit d'un mauvais œil les visites répétées de "Faty" (Malika Kotni), une ancienne voisine à sa bru qui passe son temps à remonter son amie quant à l'idée d'hériter de la maison et du magasin de ses beaux-parents, prétextant que son mari est le seul à subir leur sénilité alors que ses trois demi-frères, établis à l'étranger, se préservent bien des contraintes et de la servitude.
Dans un décor unique, représentant l'intérieur d'une habitation, le jeu d'acteurs a été concluant dans son ensemble, exploitant les accessoires et les espaces scéniques de manière intelligente, à l'exception du personnage de Youcef qui a manqué de caractère et n'a pas su gérer les silences, interprétant son rôle dans certaines scènes avec outrance. L'éclairage a légèrement manqué d'efficacité, privant le spectacle de certaines atmosphères nécessaires aux scènes de tensions entre les différents protagonistes ainsi que lors de la préparation de stratagèmes entre les deux amies ou les deux époux.
De même pour la musique, le spectacle a été mené par un seul thème musical durant toute la trame qui a souffert de l'absence quasi-totale de musiques de situations ou de bruitages pouvant accompagner la psychose et les hallucinations du mari taraudé par le regret et le remord. Bien qu'elle donne l'apparence d'un travail insuffisant, faute d'une bonne préparation,
Masrahiyet Essoussa, produite par la Coopérative Fen El Masrah, posant une problématique réaliste et sociale pertinente, a réussi à susciter chez le public un intérêt particulier, et des réactions objectives qui dénotent de la force du message véhiculé. "Partout dans le monde, le problème de l'héritage cause souvent l'éclatement des familles, il doit être réglé de manière définitive par le père, durant son vivant, ou par le biais d'un testament clair", a commenté une dame.


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