Trente ans après avoir fait la une des journaux, la Marche des Beurs est l'objet d'un film qui fait largement écho à l'actualité d'aujourd'hui. Le 3 décembre 1983, quelque 100.000 personnes de toutes origines défilent dans les rues de Paris afin de dénoncer le racisme, réclamer davantage de droits pour les étrangers mais aussi donner un visage à cette France multicolore que nombre de ses citoyens n'osent encore reconnaître. Trente ans après avoir fait la une des journaux, la Marche des Beurs est l'objet d'un film qui fait largement écho à l'actualité d'aujourd'hui. Le 3 décembre 1983, quelque 100.000 personnes de toutes origines défilent dans les rues de Paris afin de dénoncer le racisme, réclamer davantage de droits pour les étrangers mais aussi donner un visage à cette France multicolore que nombre de ses citoyens n'osent encore reconnaître. Cette manifestation pacifique, largement relayée par les médias, marque en fait la dernière étape d'une marche entamée quelques semaines plus tôt par une poignée de jeunes d'origine étrangère dans un quartier de Marseille où un garçon de 13 ans a été victime d'un meurtre raciste. À l'initiative de cette entreprise inspirée par les préceptes de Martin Luther King et Gandhi : Toumi Djaïdja, un jeune de la banlieue lyonnaise des Minguettes, et Christian Delorme, le prêtre du quartier, qui souhaitent engager un mouvement non violent en faveur de l'égalité alors que la France est le théâtre de plus en plus fréquent de crimes racistes. Trente ansaprès ce que la presse appela alors la Marche des Beurs, le réalisateur belge Nabil Ben Yadir revient sur cette aventure considérée comme le point de départ de la lutte antiraciste dans l'Hexagone. Plus qu'un témoignage d'une époque qui serait révolue, "La Marche" sonne comme un rappel dans un pays où les langues racistes semblent de nouveau se délier. Cette manifestation pacifique, largement relayée par les médias, marque en fait la dernière étape d'une marche entamée quelques semaines plus tôt par une poignée de jeunes d'origine étrangère dans un quartier de Marseille où un garçon de 13 ans a été victime d'un meurtre raciste. À l'initiative de cette entreprise inspirée par les préceptes de Martin Luther King et Gandhi : Toumi Djaïdja, un jeune de la banlieue lyonnaise des Minguettes, et Christian Delorme, le prêtre du quartier, qui souhaitent engager un mouvement non violent en faveur de l'égalité alors que la France est le théâtre de plus en plus fréquent de crimes racistes. Trente ansaprès ce que la presse appela alors la Marche des Beurs, le réalisateur belge Nabil Ben Yadir revient sur cette aventure considérée comme le point de départ de la lutte antiraciste dans l'Hexagone. Plus qu'un témoignage d'une époque qui serait révolue, "La Marche" sonne comme un rappel dans un pays où les langues racistes semblent de nouveau se délier.