L'impératif de conservation de l'héritage matériel et, désormais, immatériel prend chaque jour un caractère plus général et plus contraignant, incarné par des dispositifs législatifs et réglementaires qui ne cessent d'étendre leur domaine d'application. L'impératif de conservation de l'héritage matériel et, désormais, immatériel prend chaque jour un caractère plus général et plus contraignant, incarné par des dispositifs législatifs et réglementaires qui ne cessent d'étendre leur domaine d'application. Parallèlement, le tourisme, dans l'importance des enjeux économiques qu'il mobilise, fait de l'interprétation du patrimoine, voire de sa simulation, un instrument souvent décisif du développement local. Aujourd'hui, le patrimoine, devenu synonyme de lien social, est partout. En d'autres termes, l'évidence du patrimoine se décline dans les discours contemporains sous forme d'une "raison" spécifique, mais elle s'inscrit à l'horizon d'attente de différentes inventions du passé et engage des pratiques d'admiration et de mémoire, de militantisme et d'attachement. Dans la même philosophie, l'Union européenne (UE) souhaite avoir des liens "encore plus étroits" avec l'Algérie dans divers domaines. Jeudi, en marge des travaux d'un séminaire de visibilité, qui s'inscrit dans le cadre du programme de partenariat entre l'UE et l'Algérie dans le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'ambassadeur de l'UE en Algérie, Marek Skolil, a annoncé de Constantine qu'un programme de coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) en matière de patrimoine bâti sera "prochainement" concrétisé. Le diplomate, qui s'exprimait en marge des travaux d'un séminaire de visibilité, a indiqué que ce programme de coopération concerne des "travaux de restauration de la Casbah d'Alger, du palais Ahmed Bey de Constantine et sur un autre site dans la wilaya de Batna". La restauration de la polychromie ornant les murs du palais Ahmed Bey sera prise en charge, selon M. Skolil, par "des spécialistes européens de la restauration". Soulignant "l'importance et tout l'intérêt" d'une telle collaboration, l'ambassadeur de l'UE en Algérie a indiqué que ce programme de partenariat concerne également "le transfert du savoir-faire" en matière des techniques de restauration. D'une valeur inestimable, la polychromie du plus grand palais de style ottoman en Algérie, construit entre 1828 et 1835, s'étend sur plus de 1.600 m2. Elle permet la datation et la lecture des différents événements historiques tels que les batailles auxquelles avait pris part Ahmed Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que les différents voyages qu'il a effectués au Moyen-Orient. Elevé au rang de musée national public des arts et des expressions culturelles, le palais Ahmed Bey a été ouvert au public en 2010 après plusieurs années de travaux de restauration. Parallèlement, le tourisme, dans l'importance des enjeux économiques qu'il mobilise, fait de l'interprétation du patrimoine, voire de sa simulation, un instrument souvent décisif du développement local. Aujourd'hui, le patrimoine, devenu synonyme de lien social, est partout. En d'autres termes, l'évidence du patrimoine se décline dans les discours contemporains sous forme d'une "raison" spécifique, mais elle s'inscrit à l'horizon d'attente de différentes inventions du passé et engage des pratiques d'admiration et de mémoire, de militantisme et d'attachement. Dans la même philosophie, l'Union européenne (UE) souhaite avoir des liens "encore plus étroits" avec l'Algérie dans divers domaines. Jeudi, en marge des travaux d'un séminaire de visibilité, qui s'inscrit dans le cadre du programme de partenariat entre l'UE et l'Algérie dans le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'ambassadeur de l'UE en Algérie, Marek Skolil, a annoncé de Constantine qu'un programme de coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) en matière de patrimoine bâti sera "prochainement" concrétisé. Le diplomate, qui s'exprimait en marge des travaux d'un séminaire de visibilité, a indiqué que ce programme de coopération concerne des "travaux de restauration de la Casbah d'Alger, du palais Ahmed Bey de Constantine et sur un autre site dans la wilaya de Batna". La restauration de la polychromie ornant les murs du palais Ahmed Bey sera prise en charge, selon M. Skolil, par "des spécialistes européens de la restauration". Soulignant "l'importance et tout l'intérêt" d'une telle collaboration, l'ambassadeur de l'UE en Algérie a indiqué que ce programme de partenariat concerne également "le transfert du savoir-faire" en matière des techniques de restauration. D'une valeur inestimable, la polychromie du plus grand palais de style ottoman en Algérie, construit entre 1828 et 1835, s'étend sur plus de 1.600 m2. Elle permet la datation et la lecture des différents événements historiques tels que les batailles auxquelles avait pris part Ahmed Bey aux côtés du Dey d'Alger, ainsi que les différents voyages qu'il a effectués au Moyen-Orient. Elevé au rang de musée national public des arts et des expressions culturelles, le palais Ahmed Bey a été ouvert au public en 2010 après plusieurs années de travaux de restauration.