La réponse du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, relative à la création d'une commission nationale indépendante de surveillance des élections presidentielels, n'a pas été, comme il fallait s'y attendre, du goût du RCD. La réponse du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, relative à la création d'une commission nationale indépendante de surveillance des élections presidentielels, n'a pas été, comme il fallait s'y attendre, du goût du RCD. En effet cette réponse négative du ministre de l'Intérieur à la revendication formulée par l'ensemble des partis de l'opposition a suscité la réaction du RCD. « Le rejet de la proposition par le ministre de l'intérieur n'est ni une surprise ni une raison pour renoncer ; bien au contraire. Venant d'un ancien président du conseil constitutionnel qui a refusé une auto-saisine de l'instance dont il avait la responsabilité et qui s'imposait à lui, ce rejet est un signal de plus qui doit mobiliser davantage celles et ceux qui se battent pour redonner la parole au peuple souverain » relève le secrétariat national du RCD dans un communiqué rendu public hier. «La commission nationale de surveillance des élections est consacrée par la loi électorale qui lui confère de larges prérogatives » a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi, en marge d‘une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales. « Bien qu'elle soit en droit d'exprimer son opinion et proposer des alternatives, un fait normal dans les pays démocratiques et ceux qui consacrent le multipartisme l'opposition n'a pas toujours raison » dira encore Belaïz, tout en précisant que « la loi électorale offrait de grandes garanties pour une opération électorale transparente et claire ». La demande de l'opposition est ainsi clairement rejetée par le gouvernement. De plus le RCD exige la publication d'un bulletin de santé du chef de l'Etat émanant d'un collège de médecins crédibles et indépendants. Le président Bouteflika est suspecté, par l'opposition, de vouloir briguer un quatrième mandat alors qu'elle considère que son état de santé ne le lui permet pas. D'où cette demande du RCD, partagée, cela dit, par d'autres forces de l'opposition, notamment le groupe dit des 19 qui comprend politiques et des personnalisés nationales. D'ailleurs, dans son communiqué, « le RCD salue le regroupement des 19 partis et personnalités qui a exigé une mise en place d'une commission de surveillance des élections indépendante digne des structures équivalentes ayant managé les élections démocratiques de par le monde ».Le RCD, pour rappel, a participé à la dernière réunion de ce groupe politique, qui était appelé le groupe des 14 avant d'être élargi à de nouveaux partis et personnalités, en tant qu'observateur. Le parti, qui dit n'avoir jamais cru « à l'homme providentiel et ne croit pas, non plus, au reclassement du personnel politique du régime et de ses affidés » rappelle qu'il n'a eu de cesse « d'en appeler à un consensus autour d'un minimum républicain qui doit permettre d'assainir un climat politique où tous les acteurs respectant les règles et principes démocratiques et rejetant la violence doivent se concerter pour un nouveau départ ». En effet cette réponse négative du ministre de l'Intérieur à la revendication formulée par l'ensemble des partis de l'opposition a suscité la réaction du RCD. « Le rejet de la proposition par le ministre de l'intérieur n'est ni une surprise ni une raison pour renoncer ; bien au contraire. Venant d'un ancien président du conseil constitutionnel qui a refusé une auto-saisine de l'instance dont il avait la responsabilité et qui s'imposait à lui, ce rejet est un signal de plus qui doit mobiliser davantage celles et ceux qui se battent pour redonner la parole au peuple souverain » relève le secrétariat national du RCD dans un communiqué rendu public hier. «La commission nationale de surveillance des élections est consacrée par la loi électorale qui lui confère de larges prérogatives » a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi, en marge d‘une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales. « Bien qu'elle soit en droit d'exprimer son opinion et proposer des alternatives, un fait normal dans les pays démocratiques et ceux qui consacrent le multipartisme l'opposition n'a pas toujours raison » dira encore Belaïz, tout en précisant que « la loi électorale offrait de grandes garanties pour une opération électorale transparente et claire ». La demande de l'opposition est ainsi clairement rejetée par le gouvernement. De plus le RCD exige la publication d'un bulletin de santé du chef de l'Etat émanant d'un collège de médecins crédibles et indépendants. Le président Bouteflika est suspecté, par l'opposition, de vouloir briguer un quatrième mandat alors qu'elle considère que son état de santé ne le lui permet pas. D'où cette demande du RCD, partagée, cela dit, par d'autres forces de l'opposition, notamment le groupe dit des 19 qui comprend politiques et des personnalisés nationales. D'ailleurs, dans son communiqué, « le RCD salue le regroupement des 19 partis et personnalités qui a exigé une mise en place d'une commission de surveillance des élections indépendante digne des structures équivalentes ayant managé les élections démocratiques de par le monde ».Le RCD, pour rappel, a participé à la dernière réunion de ce groupe politique, qui était appelé le groupe des 14 avant d'être élargi à de nouveaux partis et personnalités, en tant qu'observateur. Le parti, qui dit n'avoir jamais cru « à l'homme providentiel et ne croit pas, non plus, au reclassement du personnel politique du régime et de ses affidés » rappelle qu'il n'a eu de cesse « d'en appeler à un consensus autour d'un minimum républicain qui doit permettre d'assainir un climat politique où tous les acteurs respectant les règles et principes démocratiques et rejetant la violence doivent se concerter pour un nouveau départ ».