L'Assemblée générale des Nations unies a condamné mercredi la Syrie pour les violations des droits de l'homme à grande échelle et fait part de sa préoccupation concernant de telles violations en Iran et en Corée du Nord, tout en se félicitant de la promesse du président iranien Hassan Rohani d'améliorer la situation. L'Assemblée générale des Nations unies a condamné mercredi la Syrie pour les violations des droits de l'homme à grande échelle et fait part de sa préoccupation concernant de telles violations en Iran et en Corée du Nord, tout en se félicitant de la promesse du président iranien Hassan Rohani d'améliorer la situation. La résolution sur l'Iran a été adoptée par 86 voix pour, 36 contre et 61 abstentions, et le texte sur la Syrie par 127 voix pour, 13 contre et 47 abstentions. La résolution sur la Corée du Nord a été adoptée par consensus, mais certains pays se sont dissociés publiquement du texte. Si la résolution sur l'Iran exprime une préoccupation face à la poursuite de graves violations des droits de l'Homme, elle prend acte des engagements de Hassan Rohani en matière de droits de l'Homme, comme celui d'éliminer les discriminations dont sont victimes les femmes et les membres de minorités ethniques, et celui de favoriser la liberté d'expression et d'opinion. Elle se félicite, en outre, du projet de Hassan Rohani de mettre en œuvre une charte des droits civiques et encourage Téhéran "à prendre des mesures concrètes pour garantir que ces promesses débouchent sur des améliorations tangibles, le plus vite possible, et pour que le gouvernement iranien remplisse ses obligations au regard du droit iranien comme du droit international". En octobre, l'émissaire des Nations unies chargé des droits de l'Homme en Iran, Ahmed Shaheed, avait reproché à Téhéran les 724 exécutions pratiquées en un an et demi, dont des dizaines depuis l'élection de Hassan Rohani en juin dernier. La résolution sur l'Iran a été adoptée par 86 voix pour, 36 contre et 61 abstentions, et le texte sur la Syrie par 127 voix pour, 13 contre et 47 abstentions. La résolution sur la Corée du Nord a été adoptée par consensus, mais certains pays se sont dissociés publiquement du texte. Si la résolution sur l'Iran exprime une préoccupation face à la poursuite de graves violations des droits de l'Homme, elle prend acte des engagements de Hassan Rohani en matière de droits de l'Homme, comme celui d'éliminer les discriminations dont sont victimes les femmes et les membres de minorités ethniques, et celui de favoriser la liberté d'expression et d'opinion. Elle se félicite, en outre, du projet de Hassan Rohani de mettre en œuvre une charte des droits civiques et encourage Téhéran "à prendre des mesures concrètes pour garantir que ces promesses débouchent sur des améliorations tangibles, le plus vite possible, et pour que le gouvernement iranien remplisse ses obligations au regard du droit iranien comme du droit international". En octobre, l'émissaire des Nations unies chargé des droits de l'Homme en Iran, Ahmed Shaheed, avait reproché à Téhéran les 724 exécutions pratiquées en un an et demi, dont des dizaines depuis l'élection de Hassan Rohani en juin dernier.