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La communauté internationale prête à travailler avec Rohani
Iran
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 06 - 2013

Les pays occidentaux ont formulé l'espoir au cours du week-end que le nouveau président iranien Hassan Rohani réponde aux attentes de la communauté internationale concernant le dossier nucléaire et la Syrie, tandis qu'Israël a appelé à maintenir la pression sur l'Iran.
Les Etats-Unis ont déclaré qu'ils "restaient prêts à collaborer directement" avec Téhéran sur la question du programme nucléaire iranien après la victoire de M. Rohani, considéré comme un modéré.
La Maison Blanche a affirmé qu'un tel engagement aurait "pour but de trouver une solution diplomatique qui apaiserait les inquiétudes de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien".
Israël a pour sa part appelé dimanche les grandes puissances à maintenir la pression sur l'Iran, par la voix de son ministre des Renseignements, qui a estimé que cette nouvelle présidence serait peu susceptible de ralentir le programme nucléaire iranien.
"L'hypothèse de travail doit être que (le guide suprême, l'ayatollah Ali) Khamenei, qui dirige ce programme depuis 24 ans, continuera à le diriger, et donc à défaut d'une pression incessante sur l'Iran, il n'y a aucune chance de voir des changements significatifs dans la stratégie nucléaire", a déclaré Youval Steinitz à la radio militaire.
La veille, Israël avait déjà minimisé le rôle du nouveau président en soulignant le rôle de décideur de M. Khameini, et avait par ailleurs remis en cause implicitement la modération attribuée à M. Rohani. La responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, s'est dite "fermement déterminée à travailler avec les nouveaux dirigeants iraniens en vue d'une solution diplomatique rapide à la question nucléaire".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "félicite chaleureusement" M. Rohani et "continuera d'encourager l'Iran à jouer un rôle constructif dans les affaires régionales et internationales". Le président russe Vladimir Poutine a félicité dimanche Hassan Rohani, et "indiqué qu'il était confiant que le nouveau président œuvrerait à la prospérité de l'Iran, ami de la Russie, et au resserrement des liens" entre les deux pays, a indiqué M. Poutine dans un message adressé à Hassan Rohani.
La Grande-Bretagne a appelé Hassan Rohani "à mettre l'Iran sur un nouveau chemin", notamment en "s'attelant aux inquiétudes de la communauté internationale sur son programme nucléaire, en faisant avancer une relation constructive avec la communauté internationale et en améliorant la situation politique et des droits de l'Homme", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Pour la France, "Les attentes de la communauté internationale à l'égard de l'Iran sont fortes, notamment sur son programme nucléaire et son engagement en Syrie. Nous sommes prêts à y travailler avec le nouveau président", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a salué "un vote en Iran pour des réformes et une politique étrangère constructive". L'Italie de son côté "espère qu'il sera possible, avec le nouveau gouvernement du président iranien Rohani, de travailler au développement des relations bilatérales et d'entamer sans délai une période de compréhension renouvelée et un dialogue constructif", a dit la chef de la diplomatie Emma Bonino.
Son homologue japonais Fumio Kishida a appelé dimanche l'Iran à "faire des progrès concrets pour la résolution pacifique" de la question nucléaire, "grâce à un dialogue sérieux avec la communauté internationale".
Plusieurs monarchies arabes du Golfe, dont les relations sont tendues avec l'Iran, ont adressé dimanche leurs félicitations au nouveau président.
"Nous aspirons à oeuvrer avec vous dans l'intérêt de la région et des peuples émirati et iranien", a assuré le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, dans un télégramme adressé au président élu.
La Coalition de l'opposition syrienne a appelé pour sa part Hassan Rohani à revoir la position de son pays qui soutient fermement le régime de Bachar al-Assad. Elle "estime qu'il est de son devoir d'appeler le nouveau président de l'Iran à rectifier les erreurs commises par la direction iranienne".
La présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil) Maryam Radjavi a dénoncé une "mascarade électorale du régime des mollahs dans la crainte d'un soulèvement". Le Hezbollah chiite libanais a estimé dimanche que le nouveau président était "porteur d'espoir".
M. Rohani avait prôné durant la campagne une plus grande souplesse vis-à-vis de l'Occident concernant le dossier nucléaire pour mettre fin aux sanctions ayant plongé son pays dans une grave crise économique.
Hassan Rohani avait aussi évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l'Iran.
Il avait néanmoins précisé que son "gouvernement ne serait pas un gouvernement de compromis et de reddition".


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