Après le classement de l' "Ahalil du Gourara", une musique mystique du sud algérien, et la "Chedda", costume nuptial de Tlemcen, au patrimoine de l'Unesco en 2008 et 2012, le nombre de pratiques culturelles immatérielles algériennes classées est porté au nombre de quatre. Après le classement de l' "Ahalil du Gourara", une musique mystique du sud algérien, et la "Chedda", costume nuptial de Tlemcen, au patrimoine de l'Unesco en 2008 et 2012, le nombre de pratiques culturelles immatérielles algériennes classées est porté au nombre de quatre. L'instrument de musique, l'imzad et du pèlerinage "rakb" au mausolée de Sidi Cheikh viennent d'être inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette inscription par le Comité intergouvernemental de l'Unesco, réuni en sa 8e session à Bakou (Azerbaïdjan), conforte ainsi les travaux menés par l'Algérie pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel menacé dans toutes les régions algériennes et même dans les pays voisins. A travers ses institutions culturelles, dont l'Office du parc national de l'Ahaggar (Opna), l'Algérie s'attache, depuis plus de cinq ans, à inventorier et enregistrer toutes les pratiques liées à l'Imzad, menacées autrement d'une disparition certaine. Après avoir encouragé les quelques rares joueuses encore vivantes à initier les jeunes de Tamanrasset à la pratique de l'Imzad, l'OPNA et le CNRPAH (Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique) ont entamé des travaux de recherche, menés entre autres par Dida Badi, au sein des communautés touaregs d'Algérie, du Mali et du Niger. Pour sa part, le pèlerinage "Rakb" au mausolée Sidi Cheikh, événement qui draine chaque année des milliers de personnes dans le sud-ouest algérien, regroupe des pratiques mystiques et des danses, dont le "saf" et le "â'laoui", ainsi que des jeux équestres et d'escrime. La "sbeiba", un rituel de danses pratiqué à Djanet (extrême-sud algérien), et le "sboue" de Timimoun, célébrant la naissance du Prophète de l'islam (QSSSL), devraient également avoir toutes leurs chances pour être inscrits sur la liste à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité lors des prochaines sessions du Comité de sauvegarde de l'Unesco. Des dossiers pour le classement du tissage du burnous, de la musique maghrebo-andalouse et du couscous, en tant que patrimoine commun aux peuples du Maghreb, sont également en chantier au CNRPAH, selon les responsables du centre. Pour rappel, lors de sa 37e session en novembre 2013, l'Unesco a aussi adopté la création, à Alger, d'un Centre international pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel d'Afrique destiné, entre autres, à mener des travaux de recherches et de compilation de l'ensemble de ce patrimoine. Le Patrimoine culturel immatériel de l'humanité comprend les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire, ainsi que les instruments, objets, et espaces culturels qui leur sont associés et que les communautés reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. D'ailleurs, pour vulgariser et mettre en lumières tous ce legs de nos aïeux, le répertoire du patrimoine Ahellil a été au centre d'une rencontre organisée jeudi dernier à Timimoune (Adrar), à l'initiative du commissariat du festival national d'Ahellil. Cette rencontre vise à valoriser et vulgariser les recherches et études réalisées sur le patrimoine immatériel d'Ahellil à la faveur des efforts menés pour l'archivage de ce legs culturel ancestral propre à la région du Gourara, dans la wilaya d'Adrar, ont indiqué les organisateurs. Dans son exposé, l'universitaire d'Adrar, Abdallah Kerroum, a présenté une étude sémiotique sur l'image de scènes Ahellil, sa rythmique et ses chorégraphies, reflétant l'attachement de l'homme à son histoire et, par ricochet, à sa civilisation. L'enseignante Traha Zahia a mis l'accent, dans son étude analytique de fragments d'Ahellil, sur des recherches effectuées sur ce patrimoine, dont celles de Pierre Augier, Rachid Bellil ou Mouloud Mâameri qui a établi une étude sur l'Ahellil en dialecte Zénète, traduite vers le français. Un autre universitaire d'Adrar, Benkhaled Abdelkrim, a mis en avant, à travers un parallèle entre l'Ahellil et les textes Azelouane à la lumière d'études et approches berbères, arabes et françaises, les aspects de la sagesse véhiculés par les textes poétiques de Lella Dima et Lella Mériem. Hadj Ahmed Seddik de la même université a, pour sa part, retracé, à la faveur d'une étude approfondie, les composantes artistiques d'Azelouane selon une approche critique de la littérature arabe. L'instrument de musique, l'imzad et du pèlerinage "rakb" au mausolée de Sidi Cheikh viennent d'être inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette inscription par le Comité intergouvernemental de l'Unesco, réuni en sa 8e session à Bakou (Azerbaïdjan), conforte ainsi les travaux menés par l'Algérie pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel menacé dans toutes les régions algériennes et même dans les pays voisins. A travers ses institutions culturelles, dont l'Office du parc national de l'Ahaggar (Opna), l'Algérie s'attache, depuis plus de cinq ans, à inventorier et enregistrer toutes les pratiques liées à l'Imzad, menacées autrement d'une disparition certaine. Après avoir encouragé les quelques rares joueuses encore vivantes à initier les jeunes de Tamanrasset à la pratique de l'Imzad, l'OPNA et le CNRPAH (Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique) ont entamé des travaux de recherche, menés entre autres par Dida Badi, au sein des communautés touaregs d'Algérie, du Mali et du Niger. Pour sa part, le pèlerinage "Rakb" au mausolée Sidi Cheikh, événement qui draine chaque année des milliers de personnes dans le sud-ouest algérien, regroupe des pratiques mystiques et des danses, dont le "saf" et le "â'laoui", ainsi que des jeux équestres et d'escrime. La "sbeiba", un rituel de danses pratiqué à Djanet (extrême-sud algérien), et le "sboue" de Timimoun, célébrant la naissance du Prophète de l'islam (QSSSL), devraient également avoir toutes leurs chances pour être inscrits sur la liste à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité lors des prochaines sessions du Comité de sauvegarde de l'Unesco. Des dossiers pour le classement du tissage du burnous, de la musique maghrebo-andalouse et du couscous, en tant que patrimoine commun aux peuples du Maghreb, sont également en chantier au CNRPAH, selon les responsables du centre. Pour rappel, lors de sa 37e session en novembre 2013, l'Unesco a aussi adopté la création, à Alger, d'un Centre international pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel d'Afrique destiné, entre autres, à mener des travaux de recherches et de compilation de l'ensemble de ce patrimoine. Le Patrimoine culturel immatériel de l'humanité comprend les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire, ainsi que les instruments, objets, et espaces culturels qui leur sont associés et que les communautés reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. D'ailleurs, pour vulgariser et mettre en lumières tous ce legs de nos aïeux, le répertoire du patrimoine Ahellil a été au centre d'une rencontre organisée jeudi dernier à Timimoune (Adrar), à l'initiative du commissariat du festival national d'Ahellil. Cette rencontre vise à valoriser et vulgariser les recherches et études réalisées sur le patrimoine immatériel d'Ahellil à la faveur des efforts menés pour l'archivage de ce legs culturel ancestral propre à la région du Gourara, dans la wilaya d'Adrar, ont indiqué les organisateurs. Dans son exposé, l'universitaire d'Adrar, Abdallah Kerroum, a présenté une étude sémiotique sur l'image de scènes Ahellil, sa rythmique et ses chorégraphies, reflétant l'attachement de l'homme à son histoire et, par ricochet, à sa civilisation. L'enseignante Traha Zahia a mis l'accent, dans son étude analytique de fragments d'Ahellil, sur des recherches effectuées sur ce patrimoine, dont celles de Pierre Augier, Rachid Bellil ou Mouloud Mâameri qui a établi une étude sur l'Ahellil en dialecte Zénète, traduite vers le français. Un autre universitaire d'Adrar, Benkhaled Abdelkrim, a mis en avant, à travers un parallèle entre l'Ahellil et les textes Azelouane à la lumière d'études et approches berbères, arabes et françaises, les aspects de la sagesse véhiculés par les textes poétiques de Lella Dima et Lella Mériem. Hadj Ahmed Seddik de la même université a, pour sa part, retracé, à la faveur d'une étude approfondie, les composantes artistiques d'Azelouane selon une approche critique de la littérature arabe.