Les ministres Messahel et Lamamra ont décrypté hier à Djenane El Mithak l'actualité nationale et diplomatique. L'affaire des otages algériens, l'incident de Hollande, les conflits africains et la sécurité des frontières ont constitué le gros des interventions. Mais également le chapitre de l'extradition de Khalifa, le dossier Khelil et les questions relatives à la presse et l'audiovisuel n'ont pas manqué d'être soulignés. Les ministres Messahel et Lamamra ont décrypté hier à Djenane El Mithak l'actualité nationale et diplomatique. L'affaire des otages algériens, l'incident de Hollande, les conflits africains et la sécurité des frontières ont constitué le gros des interventions. Mais également le chapitre de l'extradition de Khalifa, le dossier Khelil et les questions relatives à la presse et l'audiovisuel n'ont pas manqué d'être soulignés. Au flot des questions de la presse, les deux ministres ont montré leur disponibilité à y répondre. D'abord l'actualité brûlante des conflits en Afrique a été revue par Ramtane Lamamra. Ce dernier a commenté par l'opération d'intervention des troupes françaises au Mali et en République de Centre Afrique. Il a précisé que « la France a été mandatée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour soutenir les efforts de la Minusma au Mali et la Minusca en Centre Afrique ». Pour la précision, le chef de la délégation de la Minusma est attendu début de l'année à Alger pour évaluer « l'opération de restauration de la paix dans ce pays » a indiqué le ministre des AE. De même qu'en République de Centre d'Afrique « la Minusca est soutenue par les troupes françaises et l'Algérie espère voir ce pays renouer avec les parties en conflit pour une solution de paix ». Par prudence diplomatique, le ministre s'est contenté de positionner le rôle impartial de l'Algérie de la lutte anti-terroriste. Concernant la sécurité des frontières avec la Libye, Ramtane Lamamra a estimé que « le pays souhaite sécuriser ces frontières mais faisant l'objet de conflit, l'Algérie envisage de l'aider ». D'ailleurs, la visite prochaine de Sellal dans ce pays fera l'objet « d'un examen de relations entre les deux parties sur le plan économique et sécuritaire par le biais d'une commission mixte ». Sur la question des otages algériens détenus jusqu'à présent dans un endroit inconnu du Sahel, le ministre n'a pas été prolixe indiquant « qu'elle reste une priorité des autorités d'autant que les efforts se poursuivent pour leur libération». Idem pour le Maroc dont des informations « officieuses » ont fait état d'un quadrillage de sa frontière. « Nous n'avons reçus aucune information dans ce sens » souligne-t-il. Pour ce qui est de l'Egypte, Ramtane Lamamra considère que « les relations entre les deux Etats sont normales ». Interrogé si Alger soutient le régime du général Sissi, le ministre explique « les relations se font entre Etats et non avec des gouvernements» sachant avec pertinence de se mettre dans la neutralité et le principe de la non ingérence. On apprend tout de même que le ministre des AE égyptien Nabil Fahmi sera reçu à Alger en janvier prochain. Sur l'incident provoqué par le président français, Lamamra est revenu pour réconforter la presse « sur les entretiens téléphoniques entre les deux présidents et le communiqué du Quai d'Orsay ». Selon lui « les relations entre les deux pays ne peuvent être banales et si elles sont par moments excellentes, elles sont perfectibles ». Le premier responsable de la diplomatie souhaite aplanir « les difficultés pour un caractère mutuel de partenariat avantageux ». Au flot des questions de la presse, les deux ministres ont montré leur disponibilité à y répondre. D'abord l'actualité brûlante des conflits en Afrique a été revue par Ramtane Lamamra. Ce dernier a commenté par l'opération d'intervention des troupes françaises au Mali et en République de Centre Afrique. Il a précisé que « la France a été mandatée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour soutenir les efforts de la Minusma au Mali et la Minusca en Centre Afrique ». Pour la précision, le chef de la délégation de la Minusma est attendu début de l'année à Alger pour évaluer « l'opération de restauration de la paix dans ce pays » a indiqué le ministre des AE. De même qu'en République de Centre d'Afrique « la Minusca est soutenue par les troupes françaises et l'Algérie espère voir ce pays renouer avec les parties en conflit pour une solution de paix ». Par prudence diplomatique, le ministre s'est contenté de positionner le rôle impartial de l'Algérie de la lutte anti-terroriste. Concernant la sécurité des frontières avec la Libye, Ramtane Lamamra a estimé que « le pays souhaite sécuriser ces frontières mais faisant l'objet de conflit, l'Algérie envisage de l'aider ». D'ailleurs, la visite prochaine de Sellal dans ce pays fera l'objet « d'un examen de relations entre les deux parties sur le plan économique et sécuritaire par le biais d'une commission mixte ». Sur la question des otages algériens détenus jusqu'à présent dans un endroit inconnu du Sahel, le ministre n'a pas été prolixe indiquant « qu'elle reste une priorité des autorités d'autant que les efforts se poursuivent pour leur libération». Idem pour le Maroc dont des informations « officieuses » ont fait état d'un quadrillage de sa frontière. « Nous n'avons reçus aucune information dans ce sens » souligne-t-il. Pour ce qui est de l'Egypte, Ramtane Lamamra considère que « les relations entre les deux Etats sont normales ». Interrogé si Alger soutient le régime du général Sissi, le ministre explique « les relations se font entre Etats et non avec des gouvernements» sachant avec pertinence de se mettre dans la neutralité et le principe de la non ingérence. On apprend tout de même que le ministre des AE égyptien Nabil Fahmi sera reçu à Alger en janvier prochain. Sur l'incident provoqué par le président français, Lamamra est revenu pour réconforter la presse « sur les entretiens téléphoniques entre les deux présidents et le communiqué du Quai d'Orsay ». Selon lui « les relations entre les deux pays ne peuvent être banales et si elles sont par moments excellentes, elles sont perfectibles ». Le premier responsable de la diplomatie souhaite aplanir « les difficultés pour un caractère mutuel de partenariat avantageux ».