Les positions de l'Algérie sur les grandes questions ont été abordées par le nouveau ministre des AE, Latmane Lamamra, lors de son intervention jeudi à la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu. Les positions de l'Algérie sur les grandes questions ont été abordées par le nouveau ministre des AE, Latmane Lamamra, lors de son intervention jeudi à la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu. Premier exercice oral pour le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Le cadre : la tribune de l'assemblée générale de l'Onu, le jeudi dernier. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué longuement la position de l'Algérie sur plusieurs questions politiques et économiques régionales et internationales. Des éclairages aussi sur les grands dossiers d'actualité, notamment du monde arabe. Le ministre des Affaires étrangères ne déroge pas à la règle sacro-sainte de la politique étrangère algérienne : non ingérence dans les affaires des autres pays, mais l'Algérie était « naturellement solidaire » des peuples arabes qui, cependant, vivent des « transitions difficiles » dans une étape de transformation démocratique et socio-économique particulièrement délicate, a-t-il affirmé, selon ses propos rapportés par l'APS. Ramtane Lamamra réaffirme la position de l'Algérie qui « encourage la promotion de solutions politiques aux crises de gouvernance ainsi que la gestion consensuelle des périodes de transition. » De même qu'il réaffirme la position de l'Algérie pour qui, les solutions militaires « ne sont ni possibles ni souhaitables » dans ces contextes de polarisation des sociétés et d'exacerbation de particularismes et de dissensions. Reprenant les grands principes de l'Algérie, le chef de la diplomatie algérienne réaffirme le rejet par notre pays, de la menace et de l'emploi d'armes de destruction massives. Dans ce cadre, il rappelle que l'Algérie condamnait l'usage d'armes chimiques dans le conflit syrien quels qu'en soient les auteurs, indiquant que l'Algérie appelait à une dynamique politique devant mener à la tenue de la conférence de Genève II. Sur le conflit israélo-palestinien, Ramtane Lamamra a salué les efforts des Etats-Unis pour la reprise des négociations, notant que l'Algérie souhaitait que la communauté internationale puisse redoubler d'exigence en faveur de l'établissement rapide d'un Etat palestinien reconnu dans ses frontières de juin 1967 avec El Qods comme capitale. Abordant la question sécuritaire au Sahel, le ministre des AE a déclaré que l'Algérie, qui continue d'être ciblée par le terrorisme international, telle l'attaque terroriste majeure menée contre le complexe gazier de Tiguentourine en janvier dernier, « apporte une contribution effective à la conjugaison des efforts pour la sécurité collective dans l'espace sahélo-saharien ainsi que dans le reste de l'Afrique ». Le développement pour assurer la sécurité et la stabilité du Sahel Dans ce contexte, il affirme que l'Algérie se réjouit de la libération des régions du nord du Mali de l'emprise des groupes terroristes ainsi que de la restauration de l'ordre constitutionnel dans ce pays avec le succès de l'élection présidentielle. Le ministre des Affaires étrangères, a noté cependant qu'en dépit des avancées réalisées au Sahel, la sécurité et la stabilité ne pourraient être assurées durablement sans développement économique et social dans les pays de la région. Il a observé que la région du Sahel a été, ces dernières années, un terreau pour le développement du terrorisme et du crime organisé, auxquels se sont greffés les développements politiques de certains pays de la région se traduisant par l'exacerbation de ces fléaux et l'accélération des événements au Mali. Le ministre a cité les multiples efforts engagés par l'Algérie avec ses partenaires dans le cadre de la lutte contre toutes les formes d'insécurité au Sahel dans une approche globale intégrant la sécurité et le développement économique et social de la région sahélo-saharienne. Il a, ainsi, rappelé notamment les mécanismes de coopération dans le cadre de l'initiative des pays du Champ et de la Conférence d'Alger de septembre 2011, du Groupe de travail sur le Sahel co-présidé par l'Algérie et le Canada dans le cadre du Forum global contre le terrorisme, du Comité d'Etat-Major opérationnel conjoint (Cemoc), de l'Unité fusion et liaison (UFL) pour le partage du renseignement, lesquels, a-t-il dit, « fonctionnement à la satisfaction des pays concernés et des partenaires ». Il a également évoqué l'action initiée en 2013 à la demande du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), par les pays de la région sahélo-saharienne, d'un processus de concertation visant au renforcement de la coopération en matière de sécurité et de la mise en vigueur de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans cette sous-région. A ce propos, il a précisé que deux rencontres au niveau ministériel et trois autres au niveau des chefs des service de renseignement des pays concernés se sont tenues en 2013. Le ministre a aussi tenu à indiquer que l'UA s'était fortement investie dans la lutte contre le terrorisme à travers notamment la décision condamnant le versement de rançons aux terroristes preneurs d'otages, la nomination d'un Représentant spécial de l'UA pour la coopération contre le terrorisme et la mise en place d'un sous-comité sur le terrorisme au sein du Conseil de paix et de sécurité de l'UA. Saluant la stratégie intégrée de l'Onu pour le Sahel, entérinée en juin dernier, M. Lamamra a considéré, par ailleurs, que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), dont le déploiement a permis la sécurisation du nord du Mali, illustrait le rôle que pourrait avoir l'Onu dans la région en appui aux efforts de l'UA et des autres partenaires. L'Algérie résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination Sur le Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réitéré la position de l'Algérie concernant cette question. « L'Algérie est résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination », a-t-il réaffirmé, soulignant le fait que l'Algérie « soutient l'intensification des efforts de l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, en vue d'amener les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à lever, par la négociation, tous les obstacles pour permettre au peuple du Sahara occidental de déterminer librement son avenir. » Le ministre des AE a par ailleurs abordé la problématique des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de l'Agenda de développement post-2015 qui les remplacera, Ramtane Lamamra a indiqué que les ambitieux programmes socio-économiques engagés par l'Algérie depuis 2000 lui ont permis de réaliser la plupart des OMD, relevant dans ce cadre que l'Algérie a mené ces efforts de développement tout en faisant preuve de solidarité avec les pays les moins nantis non seulement en allouant des aides multiformes aux pays touchés par des crises et des calamités naturelles mais aussi en effaçant la dette qu'elle détenait sur les pays les plus pauvres en Afrique et d'autres régions du monde, d'autant plus que, a souligné le ministre que l'Algérie « projette son propre développement dans la cohérence historique du grand projet unitaire maghrébin que les peuples de la région appellent de tous leurs vœux. » Poursuivant son discours, le chef de la diplomatie algérienne a aussi appelé à la réforme du fonctionnement des Nations unies en insistant notamment sur celle du Conseil de sécurité pour une représentation équitable notamment pour l'Afrique pour l'attribution de sièges permanents, et a, par ailleurs, insisté sur la levée du blocus imposé à Cuba ainsi qu'à la bande de Ghaza. Sur un autre registre, le ministre s'est exprimé sur la candidature de l'Algérie pour un siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour la période 2014-2016 et a explicité les facteurs qui militent en faveur de cette candidature et dont la candidature avait été déposée en février 2012. Selon Lamamra, l'Algérie œuvrait au sein des différentes institutions régionales et internationales et avec ses autres partenaires « à l'élimination des nombreux obstacles qui entravent l'édification de relations internationales pacifiques, équilibrées et justes ». L'Algérie, a-t-il poursuivi, « cultive les vertus du dialogue et elle est particulièrement attachée à la promotion et à la protection de tous les droits de l'Homme ». Premier exercice oral pour le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Le cadre : la tribune de l'assemblée générale de l'Onu, le jeudi dernier. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué longuement la position de l'Algérie sur plusieurs questions politiques et économiques régionales et internationales. Des éclairages aussi sur les grands dossiers d'actualité, notamment du monde arabe. Le ministre des Affaires étrangères ne déroge pas à la règle sacro-sainte de la politique étrangère algérienne : non ingérence dans les affaires des autres pays, mais l'Algérie était « naturellement solidaire » des peuples arabes qui, cependant, vivent des « transitions difficiles » dans une étape de transformation démocratique et socio-économique particulièrement délicate, a-t-il affirmé, selon ses propos rapportés par l'APS. Ramtane Lamamra réaffirme la position de l'Algérie qui « encourage la promotion de solutions politiques aux crises de gouvernance ainsi que la gestion consensuelle des périodes de transition. » De même qu'il réaffirme la position de l'Algérie pour qui, les solutions militaires « ne sont ni possibles ni souhaitables » dans ces contextes de polarisation des sociétés et d'exacerbation de particularismes et de dissensions. Reprenant les grands principes de l'Algérie, le chef de la diplomatie algérienne réaffirme le rejet par notre pays, de la menace et de l'emploi d'armes de destruction massives. Dans ce cadre, il rappelle que l'Algérie condamnait l'usage d'armes chimiques dans le conflit syrien quels qu'en soient les auteurs, indiquant que l'Algérie appelait à une dynamique politique devant mener à la tenue de la conférence de Genève II. Sur le conflit israélo-palestinien, Ramtane Lamamra a salué les efforts des Etats-Unis pour la reprise des négociations, notant que l'Algérie souhaitait que la communauté internationale puisse redoubler d'exigence en faveur de l'établissement rapide d'un Etat palestinien reconnu dans ses frontières de juin 1967 avec El Qods comme capitale. Abordant la question sécuritaire au Sahel, le ministre des AE a déclaré que l'Algérie, qui continue d'être ciblée par le terrorisme international, telle l'attaque terroriste majeure menée contre le complexe gazier de Tiguentourine en janvier dernier, « apporte une contribution effective à la conjugaison des efforts pour la sécurité collective dans l'espace sahélo-saharien ainsi que dans le reste de l'Afrique ». Le développement pour assurer la sécurité et la stabilité du Sahel Dans ce contexte, il affirme que l'Algérie se réjouit de la libération des régions du nord du Mali de l'emprise des groupes terroristes ainsi que de la restauration de l'ordre constitutionnel dans ce pays avec le succès de l'élection présidentielle. Le ministre des Affaires étrangères, a noté cependant qu'en dépit des avancées réalisées au Sahel, la sécurité et la stabilité ne pourraient être assurées durablement sans développement économique et social dans les pays de la région. Il a observé que la région du Sahel a été, ces dernières années, un terreau pour le développement du terrorisme et du crime organisé, auxquels se sont greffés les développements politiques de certains pays de la région se traduisant par l'exacerbation de ces fléaux et l'accélération des événements au Mali. Le ministre a cité les multiples efforts engagés par l'Algérie avec ses partenaires dans le cadre de la lutte contre toutes les formes d'insécurité au Sahel dans une approche globale intégrant la sécurité et le développement économique et social de la région sahélo-saharienne. Il a, ainsi, rappelé notamment les mécanismes de coopération dans le cadre de l'initiative des pays du Champ et de la Conférence d'Alger de septembre 2011, du Groupe de travail sur le Sahel co-présidé par l'Algérie et le Canada dans le cadre du Forum global contre le terrorisme, du Comité d'Etat-Major opérationnel conjoint (Cemoc), de l'Unité fusion et liaison (UFL) pour le partage du renseignement, lesquels, a-t-il dit, « fonctionnement à la satisfaction des pays concernés et des partenaires ». Il a également évoqué l'action initiée en 2013 à la demande du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), par les pays de la région sahélo-saharienne, d'un processus de concertation visant au renforcement de la coopération en matière de sécurité et de la mise en vigueur de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans cette sous-région. A ce propos, il a précisé que deux rencontres au niveau ministériel et trois autres au niveau des chefs des service de renseignement des pays concernés se sont tenues en 2013. Le ministre a aussi tenu à indiquer que l'UA s'était fortement investie dans la lutte contre le terrorisme à travers notamment la décision condamnant le versement de rançons aux terroristes preneurs d'otages, la nomination d'un Représentant spécial de l'UA pour la coopération contre le terrorisme et la mise en place d'un sous-comité sur le terrorisme au sein du Conseil de paix et de sécurité de l'UA. Saluant la stratégie intégrée de l'Onu pour le Sahel, entérinée en juin dernier, M. Lamamra a considéré, par ailleurs, que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), dont le déploiement a permis la sécurisation du nord du Mali, illustrait le rôle que pourrait avoir l'Onu dans la région en appui aux efforts de l'UA et des autres partenaires. L'Algérie résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination Sur le Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réitéré la position de l'Algérie concernant cette question. « L'Algérie est résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination », a-t-il réaffirmé, soulignant le fait que l'Algérie « soutient l'intensification des efforts de l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, en vue d'amener les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à lever, par la négociation, tous les obstacles pour permettre au peuple du Sahara occidental de déterminer librement son avenir. » Le ministre des AE a par ailleurs abordé la problématique des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de l'Agenda de développement post-2015 qui les remplacera, Ramtane Lamamra a indiqué que les ambitieux programmes socio-économiques engagés par l'Algérie depuis 2000 lui ont permis de réaliser la plupart des OMD, relevant dans ce cadre que l'Algérie a mené ces efforts de développement tout en faisant preuve de solidarité avec les pays les moins nantis non seulement en allouant des aides multiformes aux pays touchés par des crises et des calamités naturelles mais aussi en effaçant la dette qu'elle détenait sur les pays les plus pauvres en Afrique et d'autres régions du monde, d'autant plus que, a souligné le ministre que l'Algérie « projette son propre développement dans la cohérence historique du grand projet unitaire maghrébin que les peuples de la région appellent de tous leurs vœux. » Poursuivant son discours, le chef de la diplomatie algérienne a aussi appelé à la réforme du fonctionnement des Nations unies en insistant notamment sur celle du Conseil de sécurité pour une représentation équitable notamment pour l'Afrique pour l'attribution de sièges permanents, et a, par ailleurs, insisté sur la levée du blocus imposé à Cuba ainsi qu'à la bande de Ghaza. Sur un autre registre, le ministre s'est exprimé sur la candidature de l'Algérie pour un siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour la période 2014-2016 et a explicité les facteurs qui militent en faveur de cette candidature et dont la candidature avait été déposée en février 2012. Selon Lamamra, l'Algérie œuvrait au sein des différentes institutions régionales et internationales et avec ses autres partenaires « à l'élimination des nombreux obstacles qui entravent l'édification de relations internationales pacifiques, équilibrées et justes ». L'Algérie, a-t-il poursuivi, « cultive les vertus du dialogue et elle est particulièrement attachée à la promotion et à la protection de tous les droits de l'Homme ».