Le corps électoral sera convoqué pour la présidentielle de 2014 le 15 de ce mois. Même si le ministre de l'Intérieur l'a annoncé hier, la Constitution prévoit cette disposition dans son article 133. Cet article stipule ainsi que « le corps électoral est convoqué par décret présidentiel 90 jours avant le scrutin ». Le corps électoral sera convoqué pour la présidentielle de 2014 le 15 de ce mois. Même si le ministre de l'Intérieur l'a annoncé hier, la Constitution prévoit cette disposition dans son article 133. Cet article stipule ainsi que « le corps électoral est convoqué par décret présidentiel 90 jours avant le scrutin ». Une annonce imminente au vu de l'enjeu des élections présidentielles qui va mobilier l'ensemble de la classe politique et les prétendants qui vont annoncer officiellement leurs candidatures. En effet, le ministre de l'intérieur, Tayeb Belaiz a déclaré : « Je pense que la scène politique et les partis réagiront le jour suivant la publication du décret, notamment par l'annonce des déclarations de candidature ». Il faut savoir que la loi organique numéro 12-01 correspondant au 12 janvier 2012 relative au régime électoral stipule dans son article 25 que « sous réserve des autres dispositions prévues par la présente loi organique, le corps électoral est convoqué, par décret présidentiel dans les trois mois qui précédent la date des élections ». Pour la précision, si le premier tour aurait lieu le 15 avril 2014 par exemple, la convocation du corps électoral interviendrait le 15 janvier, donc dans 12 jours. Les candidats ont ensuite jusqu'au 3 février, dernier délai pour présenter leur candidature, selon l'article 137 du code électoral. Le ministère de l'Intérieur avait d'ailleurs confirmé la date du scrutin présidentiel. Les candidats qui se font nombreux se divisent en deux camps. Les premiers potentiels avec un parcours et une image connue sur la scène publique n'auront pas la difficulté de bien se placer. On songe notamment à des rivaux de taille à l'image de Benflis qui bénéficie encore d'une « aura » particulière actuellement. Des comités de soutien le gratifient ainsi d'une aide précieuse pour sa prochaine campagne. Il y a également une personnalité comme Benbitour, un technocrate avisé qui a été le plus médiatisé ces derniers mois. D'autres noms ne sont pas à écarter comme un Ouyahia dont on dit « qu'il cultive le secret pour bien partir en selle ». Cela dit, l'entourage de l'ex-Premier ministre ne s'est pas encore prononcé sur son éventuelle candidature. Tout comme Hamrouche qui n'a pas réagi, préférant se murer dans un silence de plomb. D'autres candidats, sans ancrage et issus de partis politiques moins connus se sont lancés dans la course, en tablant sur leurs propres réseaux. Toutefois, il y a lieu de mentionner que cette élection reste matière à critique; notamment dans le contexte actuel où le débat sur la révision constitutionnelle fait rage. Le doute s'installe concernant cette révision dont on a attendu l'annonce lors du Conseil des ministres du 30 décembre dernier. Il faut retenir que c'est l'article 176 de la Constitution permet au président de la République de promulguer la loi portant révision constitutionnelle si elle a obtenu les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement et ce, sans passer par la voie du référendum. L'opération peut être réalisée en 48 heures avec une adoption par le Conseil des ministres puis par le Parlement avec ses deux Chambres réunies (où le FLN et le RND totalisent les 3/4). Une annonce imminente au vu de l'enjeu des élections présidentielles qui va mobilier l'ensemble de la classe politique et les prétendants qui vont annoncer officiellement leurs candidatures. En effet, le ministre de l'intérieur, Tayeb Belaiz a déclaré : « Je pense que la scène politique et les partis réagiront le jour suivant la publication du décret, notamment par l'annonce des déclarations de candidature ». Il faut savoir que la loi organique numéro 12-01 correspondant au 12 janvier 2012 relative au régime électoral stipule dans son article 25 que « sous réserve des autres dispositions prévues par la présente loi organique, le corps électoral est convoqué, par décret présidentiel dans les trois mois qui précédent la date des élections ». Pour la précision, si le premier tour aurait lieu le 15 avril 2014 par exemple, la convocation du corps électoral interviendrait le 15 janvier, donc dans 12 jours. Les candidats ont ensuite jusqu'au 3 février, dernier délai pour présenter leur candidature, selon l'article 137 du code électoral. Le ministère de l'Intérieur avait d'ailleurs confirmé la date du scrutin présidentiel. Les candidats qui se font nombreux se divisent en deux camps. Les premiers potentiels avec un parcours et une image connue sur la scène publique n'auront pas la difficulté de bien se placer. On songe notamment à des rivaux de taille à l'image de Benflis qui bénéficie encore d'une « aura » particulière actuellement. Des comités de soutien le gratifient ainsi d'une aide précieuse pour sa prochaine campagne. Il y a également une personnalité comme Benbitour, un technocrate avisé qui a été le plus médiatisé ces derniers mois. D'autres noms ne sont pas à écarter comme un Ouyahia dont on dit « qu'il cultive le secret pour bien partir en selle ». Cela dit, l'entourage de l'ex-Premier ministre ne s'est pas encore prononcé sur son éventuelle candidature. Tout comme Hamrouche qui n'a pas réagi, préférant se murer dans un silence de plomb. D'autres candidats, sans ancrage et issus de partis politiques moins connus se sont lancés dans la course, en tablant sur leurs propres réseaux. Toutefois, il y a lieu de mentionner que cette élection reste matière à critique; notamment dans le contexte actuel où le débat sur la révision constitutionnelle fait rage. Le doute s'installe concernant cette révision dont on a attendu l'annonce lors du Conseil des ministres du 30 décembre dernier. Il faut retenir que c'est l'article 176 de la Constitution permet au président de la République de promulguer la loi portant révision constitutionnelle si elle a obtenu les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement et ce, sans passer par la voie du référendum. L'opération peut être réalisée en 48 heures avec une adoption par le Conseil des ministres puis par le Parlement avec ses deux Chambres réunies (où le FLN et le RND totalisent les 3/4).