La célébration de Yennayer dans les Aurès est annuellement marquée par certains rituels auxquels les populations, en particulier rurales, restent solidement attachées bravant allégrement la "modernité" et les comportements "branchés" qu'elle implique. La célébration de Yennayer dans les Aurès est annuellement marquée par certains rituels auxquels les populations, en particulier rurales, restent solidement attachées bravant allégrement la "modernité" et les comportements "branchés" qu'elle implique. Beaucoup de femmes de la wilaya de Batna, en particulier celles vivant dans les régions montagneuses d'Arris, de Menaâ, de Theniet El Abed, de Bouzina ou de Taxlent continuent d'honorer ces traditions et ces cérémoniaux fêtant l'avènement du nouvel an amazigh de la même manière que le faisaient leurs mères et grand-mères La tradition veut que le festin du nouvel an soit garni de sept fruits avec, en tête, des grenades aux grains bien rouges et juteux, des figues, affirme de son côté El Hadja Aïcha (96 ans), du village montagneux de Baal. "La tradition impose également de préparer, pour la circonstance, le plat appelé "Ichermen" fait de dattes, de fèves séchées, de Gueddid et de "Klila" (fromage séché), mélangés avec du smen (beurre traditionnel) et de multiples aromates. Le trait caractéristique dans les célébrations de Yennayer, par les familles des Aurès, est la glorification de la femme et de la terre, car toutes deux symbolisent la fertilité et l'abondance. Beaucoup de femmes de la wilaya de Batna, en particulier celles vivant dans les régions montagneuses d'Arris, de Menaâ, de Theniet El Abed, de Bouzina ou de Taxlent continuent d'honorer ces traditions et ces cérémoniaux fêtant l'avènement du nouvel an amazigh de la même manière que le faisaient leurs mères et grand-mères La tradition veut que le festin du nouvel an soit garni de sept fruits avec, en tête, des grenades aux grains bien rouges et juteux, des figues, affirme de son côté El Hadja Aïcha (96 ans), du village montagneux de Baal. "La tradition impose également de préparer, pour la circonstance, le plat appelé "Ichermen" fait de dattes, de fèves séchées, de Gueddid et de "Klila" (fromage séché), mélangés avec du smen (beurre traditionnel) et de multiples aromates. Le trait caractéristique dans les célébrations de Yennayer, par les familles des Aurès, est la glorification de la femme et de la terre, car toutes deux symbolisent la fertilité et l'abondance.