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Tebessa, capitale de la culture amazighe
Célébration de Yennayer par le HCA
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 01 - 2014

L'expression artistique amazighe dans toute sa pluralité sera mise à l'honneur à travers un riche programme pour célébrer le Nouvel An amazigh ( Yennayer 2964). Pour cette année le haut commissariat à l'amazighité a choisi l'est du pays comme station; et cela pour des raisons de vulgarisation du patrimoine collectif des citoyens du Nord africain en général et algérien en particulier.
L'expression artistique amazighe dans toute sa pluralité sera mise à l'honneur à travers un riche programme pour célébrer le Nouvel An amazigh ( Yennayer 2964). Pour cette année le haut commissariat à l'amazighité a choisi l'est du pays comme station; et cela pour des raisons de vulgarisation du patrimoine collectif des citoyens du Nord africain en général et algérien en particulier.
Pour cette année, Tébessa est donc la capitale de culture amazighe. Pour cette occasion, les organisateurs ont concocté un programme assez riche et varié, qui consiste en des joutes oratoires, de la poésie, des spectacles de contes populaires, un atelier dédié aux "Masques d'Ayrad", un carnaval populaire ainsi que des spectacles de musique, de théâtre et de poésie qui seront proposés aux Tébessis pour partager la liesse de cet événement, qui n'est autre que la réconciliation avec soi-même.
Cet événement est fêté et vécu donc par la quasi-majorité des Maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité. L'avènement du Nouvel An berbère donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de communion, à laquelle toutes les familles se préparent plusieurs jours à l'avance pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu.
La similitude entre les différentes manifestations folkloriques et les veillées organisées à travers toutes les régions du pays, illustre parfaitement ce lien profond qui unit l'ensemble de ces cultures populaires. Toutefois quelques personnes abusent de leurs pouvoirs au niveau des institutions officielles pour tenter de freiner cet élan identitaire. Telle que la situation vécue par les citoyens à Biskra. En effet l'Office local de tourisme de Mechenouche a indiqué, dans un communiqué, que « les autorités locales ne leur ont pas délivré l'autorisation sollicitée pour célébrer le Nouvel An amazigh 2964 ».
Suite au refus de la délivrance de l'autorisation nécessaire à la tenue des festivités prévues depuis 4 mois pour la célébration de cette fête ancestrale, l'OLM a décidé d'annuler son programme tracé en la circonstance tout en présentant ses excuses aux populations de la région. Le même organisme affirme, dans son communiqué, avoir consenti d'énormes efforts pour aboutir au programme de célébration du Nouvel An amazigh et qui devait se dérouler les 12 et 13 janvier courant.
Symboliques culturels et cultuels
Au-delà de l ́aspect mystique qui caractérise souvent ce genre de cérémonial social, principalement au sein des confréries religieuses disséminées à travers les différentes localités du pays, Yennayer se distingue, néanmoins, par ses aspects culinaires, symbolisés par des plats et des mets traditionnels confectionnés à la maison et à partir d ́anciennes recettes transmises de génération en génération.
Organisées par le Haut-Commissariat à l'amazighité, les festivités du Nouvel An amazigh coïncidant avec le 12 janvier de chaque année, seront marquées par de mini-salons dédiés au livre, au multimédia et à l'artisanat de différentes régions du pays, à l'instar d'Illizi, Adrar, Ghardaïa et Khenchela. Des tables rondes et des conférences-débats sont aussi organisées sur des thèmes comme
"La réappropriation de la dimension amazigh de l'Algérie", "L'enseignement du tamazight en Algérie" ou "Yennayer, un mythe parmi d'autres". Le patrimoine historique et archéologique de Tébessa sera aussi à l'honneur avec des sorties encadrés par des universitaires vers les sites de Bir el-Ater, le temple de Minerve ou l'Arc de triomphe de Caracalla.
Des figures culturelles et universitaires seront honorées lors de ces festivités, tel le chercheur en anthropologie et spécialiste de l'univers des touareg Dida Badi et Mohamed Medjahed chroniqueur, honoré à titre posthume. Le 1er Yennayer, qui correspond au 12 janvier de chaque année, marquant le début de l'année agraire, est célébré par les populations partout en Algérie par des rites symbolisant la fertilité, la joie et la solidarité.
Pour cette année, Tébessa est donc la capitale de culture amazighe. Pour cette occasion, les organisateurs ont concocté un programme assez riche et varié, qui consiste en des joutes oratoires, de la poésie, des spectacles de contes populaires, un atelier dédié aux "Masques d'Ayrad", un carnaval populaire ainsi que des spectacles de musique, de théâtre et de poésie qui seront proposés aux Tébessis pour partager la liesse de cet événement, qui n'est autre que la réconciliation avec soi-même.
Cet événement est fêté et vécu donc par la quasi-majorité des Maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité. L'avènement du Nouvel An berbère donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de communion, à laquelle toutes les familles se préparent plusieurs jours à l'avance pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu.
La similitude entre les différentes manifestations folkloriques et les veillées organisées à travers toutes les régions du pays, illustre parfaitement ce lien profond qui unit l'ensemble de ces cultures populaires. Toutefois quelques personnes abusent de leurs pouvoirs au niveau des institutions officielles pour tenter de freiner cet élan identitaire. Telle que la situation vécue par les citoyens à Biskra. En effet l'Office local de tourisme de Mechenouche a indiqué, dans un communiqué, que « les autorités locales ne leur ont pas délivré l'autorisation sollicitée pour célébrer le Nouvel An amazigh 2964 ».
Suite au refus de la délivrance de l'autorisation nécessaire à la tenue des festivités prévues depuis 4 mois pour la célébration de cette fête ancestrale, l'OLM a décidé d'annuler son programme tracé en la circonstance tout en présentant ses excuses aux populations de la région. Le même organisme affirme, dans son communiqué, avoir consenti d'énormes efforts pour aboutir au programme de célébration du Nouvel An amazigh et qui devait se dérouler les 12 et 13 janvier courant.
Symboliques culturels et cultuels
Au-delà de l ́aspect mystique qui caractérise souvent ce genre de cérémonial social, principalement au sein des confréries religieuses disséminées à travers les différentes localités du pays, Yennayer se distingue, néanmoins, par ses aspects culinaires, symbolisés par des plats et des mets traditionnels confectionnés à la maison et à partir d ́anciennes recettes transmises de génération en génération.
Organisées par le Haut-Commissariat à l'amazighité, les festivités du Nouvel An amazigh coïncidant avec le 12 janvier de chaque année, seront marquées par de mini-salons dédiés au livre, au multimédia et à l'artisanat de différentes régions du pays, à l'instar d'Illizi, Adrar, Ghardaïa et Khenchela. Des tables rondes et des conférences-débats sont aussi organisées sur des thèmes comme
"La réappropriation de la dimension amazigh de l'Algérie", "L'enseignement du tamazight en Algérie" ou "Yennayer, un mythe parmi d'autres". Le patrimoine historique et archéologique de Tébessa sera aussi à l'honneur avec des sorties encadrés par des universitaires vers les sites de Bir el-Ater, le temple de Minerve ou l'Arc de triomphe de Caracalla.
Des figures culturelles et universitaires seront honorées lors de ces festivités, tel le chercheur en anthropologie et spécialiste de l'univers des touareg Dida Badi et Mohamed Medjahed chroniqueur, honoré à titre posthume. Le 1er Yennayer, qui correspond au 12 janvier de chaque année, marquant le début de l'année agraire, est célébré par les populations partout en Algérie par des rites symbolisant la fertilité, la joie et la solidarité.


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