L'association de plusieurs thérapies dans le traitement et la prise en charge du cancer du sein donne de bons résultats de guérison et de survie chez les patientes, a indiqué, hier, à Alger le Pr Adda Bounedjar, chef de service oncologie au CHU de Blida. L'association de plusieurs thérapies dans le traitement et la prise en charge du cancer du sein donne de bons résultats de guérison et de survie chez les patientes, a indiqué, hier, à Alger le Pr Adda Bounedjar, chef de service oncologie au CHU de Blida. "L'association de l'hormonothérapie et de la thérapie ciblée, qui sont deux types de traitements différents dans le cancer du sein, est efficace dans la prise en charge de cette pathologie et augmente le pronostic de guérison chez les femmes", a précisé, le Pr Bounedjar, lors d'une conférence-débat, organisée au forum du quotidien national DK-News. L'hormonothérapie est un traitement par des hormones synthétiques alors que la thérapie ciblée est un traitement par des anticorps. Le Pr Bounedjar a expliqué qu'auparavant les oncologues optaient soit pour la thérapie ciblée soit pour l'hormonothérapie, en fonction du type et du stade du cancer du sein, précisant que la survie globale des patientes traitées à l'une ou l'autre des thérapies n'"était pas satisfaisante". Il a ajouté, à ce propos, que la combinaison des deux thérapies augmentait "considérablement" la survie globale et réduisait les risques de récidive chez les malades atteints du cancer du sein". S'agissant de l'état de la prise en charge de cette maladie en Algérie, le spécialiste a souligné que les oncologues algériens "sont au même niveau que leurs confrères internationaux" et que les médicaments "sont disponibles en Algérie". Il a rappelé, à ce sujet, que deux nouveaux centres de radiothérapie seront opérationnels d'ici la fin du premier trimestre de 2014, à Sétif et à Batna et que trois autres seront ouverts pour le 2eme semestre de 2014, dans les wilayas d'Annaba, de Sidi Belabbes et de Tlemcen. L'ouverture de ces nouveaux centres permettra d'alléger les listes d'attente pour la radiothérapie, selon le Chef de service oncologie au CHU de Blida. Le Pr Bounedjar a noté, en outre, que l'âge moyen des femmes qui présentent un cancer du sein en Algérie est de 49 ans, un âge jeûne, a-t-il estimé, par rapport aux femmes des pays voisins, où l'âge d'apparition du cancer est de 59 ans. Il a recommandé, à ce sujet, aux femmes de s'auto-palper régulièrement pour déceler d'éventuels nodules au niveau du sein et de faire une mammographie tous les deux ans, à partir de 40 ans. Dans le cadre de la formation continue des médecins, le Chef de service d'oncologie a fait savoir qu'un groupe de jeunes oncologues algériens avaient bénéficié d'une formation en radiothérapie, lors d'un congrès nord-africain organisé en Algérie "Congrès Post Saint-Antonio", les 9, 10 et 11 janvier dernier. Ce congrès organisé à la suite du plus grand congrès mondial d'oncologie qui a lieu chaque année aux Etats-Unis avait, aussi, pour but un échange d'expériences et de technicités entre des oncologues maghrébins et étrangers. Le nombre de cancers annuel en Algérie est de 40.000 nouveaux cas, dont 9.000 d'entre eux sont des cancers du sein, a rappelé le spécialiste. "L'association de l'hormonothérapie et de la thérapie ciblée, qui sont deux types de traitements différents dans le cancer du sein, est efficace dans la prise en charge de cette pathologie et augmente le pronostic de guérison chez les femmes", a précisé, le Pr Bounedjar, lors d'une conférence-débat, organisée au forum du quotidien national DK-News. L'hormonothérapie est un traitement par des hormones synthétiques alors que la thérapie ciblée est un traitement par des anticorps. Le Pr Bounedjar a expliqué qu'auparavant les oncologues optaient soit pour la thérapie ciblée soit pour l'hormonothérapie, en fonction du type et du stade du cancer du sein, précisant que la survie globale des patientes traitées à l'une ou l'autre des thérapies n'"était pas satisfaisante". Il a ajouté, à ce propos, que la combinaison des deux thérapies augmentait "considérablement" la survie globale et réduisait les risques de récidive chez les malades atteints du cancer du sein". S'agissant de l'état de la prise en charge de cette maladie en Algérie, le spécialiste a souligné que les oncologues algériens "sont au même niveau que leurs confrères internationaux" et que les médicaments "sont disponibles en Algérie". Il a rappelé, à ce sujet, que deux nouveaux centres de radiothérapie seront opérationnels d'ici la fin du premier trimestre de 2014, à Sétif et à Batna et que trois autres seront ouverts pour le 2eme semestre de 2014, dans les wilayas d'Annaba, de Sidi Belabbes et de Tlemcen. L'ouverture de ces nouveaux centres permettra d'alléger les listes d'attente pour la radiothérapie, selon le Chef de service oncologie au CHU de Blida. Le Pr Bounedjar a noté, en outre, que l'âge moyen des femmes qui présentent un cancer du sein en Algérie est de 49 ans, un âge jeûne, a-t-il estimé, par rapport aux femmes des pays voisins, où l'âge d'apparition du cancer est de 59 ans. Il a recommandé, à ce sujet, aux femmes de s'auto-palper régulièrement pour déceler d'éventuels nodules au niveau du sein et de faire une mammographie tous les deux ans, à partir de 40 ans. Dans le cadre de la formation continue des médecins, le Chef de service d'oncologie a fait savoir qu'un groupe de jeunes oncologues algériens avaient bénéficié d'une formation en radiothérapie, lors d'un congrès nord-africain organisé en Algérie "Congrès Post Saint-Antonio", les 9, 10 et 11 janvier dernier. Ce congrès organisé à la suite du plus grand congrès mondial d'oncologie qui a lieu chaque année aux Etats-Unis avait, aussi, pour but un échange d'expériences et de technicités entre des oncologues maghrébins et étrangers. Le nombre de cancers annuel en Algérie est de 40.000 nouveaux cas, dont 9.000 d'entre eux sont des cancers du sein, a rappelé le spécialiste.