Les grandes puissances et l'Iran reprendront "très probablement" en février leurs négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, peu après l'entrée en vigueur de l'accord intérimaire qui restreindra pour six mois les activités nucléaires iraniennes, a-t-on appris lundi de source diplomatique. Les grandes puissances et l'Iran reprendront "très probablement" en février leurs négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, peu après l'entrée en vigueur de l'accord intérimaire qui restreindra pour six mois les activités nucléaires iraniennes, a-t-on appris lundi de source diplomatique. Catherine Ashton, qui représente les grandes puissances dans ces négociations, a, pour sa part, annoncé, lundi, qu'elle se rendrait "dans les prochaines semaines" en Iran. "J'ai l'intention d'effectuer une visite dans les prochaines semaines", a dit la haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère lors d'une conférence de presse au Koweït en compagnie du ministre koweïtien des Affaires étrangères, le cheikh Sabah al Hamad al Sabah. Après le premier pas qu'a constitué l'accord intérimaire conclu en novembre à Genève, il s'agira en février de se mettre d'accord sur un plan destiné à refermer une fois pour toutes ce dossier qui empoisonne depuis dix ans les relations entre l'Iran et l'Occident. Lors de cette prochaine réunion entre les Iraniens et le groupe P5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), seront présents le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et Catherine Ashton. "Cela ne sera pas en janvier à cause du Nouvel An chinois mais très probablement en février", a déclaré un diplomate. En prélude à cette nouvelle phase de négociations, Mohammad Javad Zarif rencontrera le président russe Vladimir Poutine cette semaine à Moscou, a-t-on appris de source officielle russe. "Zarif discutera de questions bilatérales et régionales avec de hauts responsables russes. Des questions relatives au programme nucléaire iranien seront également abordées", a déclaré l'ambassadeur d'Iran à Moscou, Mehdi Sanai, cité par l'agence de presse Irna. A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appelé à entamer la nouvelle phase des négociations avant la fin des six mois prévus dans le cadre de l'accord de novembre. "On n'a pas encore fixé de dates mais il faudra que ce soit fait dans des délais utiles, d'une part, et, d'autre part, la meilleure manière d'aborder dans une bonne position la deuxième phase c'est de respecter pleinement, comme nous sommes décidés à le faire, la première phase", a-t-il dit lors d'un point presse. L'accord transitoire du 24 novembre sera appliqué à partir de lundi prochain 20 janvier, ont annoncé, dimanche, l'Union européenne et le gouvernement iranien.La suspension des sanctions européennes entrera en vigueur immédiatement, ont précisé, lundi, à Bruxelles des responsables de l'UE. Selon les termes de l'accord intérimaire, l'UE lèvera pour une durée de six mois une interdiction sur l'assurance et le transport de pétrole iranien, ainsi qu'une interdiction de toutes transactions avec l'Iran portant sur la pétrochimie, l'or et les métaux précieux. Catherine Ashton, qui représente les grandes puissances dans ces négociations, a, pour sa part, annoncé, lundi, qu'elle se rendrait "dans les prochaines semaines" en Iran. "J'ai l'intention d'effectuer une visite dans les prochaines semaines", a dit la haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère lors d'une conférence de presse au Koweït en compagnie du ministre koweïtien des Affaires étrangères, le cheikh Sabah al Hamad al Sabah. Après le premier pas qu'a constitué l'accord intérimaire conclu en novembre à Genève, il s'agira en février de se mettre d'accord sur un plan destiné à refermer une fois pour toutes ce dossier qui empoisonne depuis dix ans les relations entre l'Iran et l'Occident. Lors de cette prochaine réunion entre les Iraniens et le groupe P5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), seront présents le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et Catherine Ashton. "Cela ne sera pas en janvier à cause du Nouvel An chinois mais très probablement en février", a déclaré un diplomate. En prélude à cette nouvelle phase de négociations, Mohammad Javad Zarif rencontrera le président russe Vladimir Poutine cette semaine à Moscou, a-t-on appris de source officielle russe. "Zarif discutera de questions bilatérales et régionales avec de hauts responsables russes. Des questions relatives au programme nucléaire iranien seront également abordées", a déclaré l'ambassadeur d'Iran à Moscou, Mehdi Sanai, cité par l'agence de presse Irna. A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appelé à entamer la nouvelle phase des négociations avant la fin des six mois prévus dans le cadre de l'accord de novembre. "On n'a pas encore fixé de dates mais il faudra que ce soit fait dans des délais utiles, d'une part, et, d'autre part, la meilleure manière d'aborder dans une bonne position la deuxième phase c'est de respecter pleinement, comme nous sommes décidés à le faire, la première phase", a-t-il dit lors d'un point presse. L'accord transitoire du 24 novembre sera appliqué à partir de lundi prochain 20 janvier, ont annoncé, dimanche, l'Union européenne et le gouvernement iranien.La suspension des sanctions européennes entrera en vigueur immédiatement, ont précisé, lundi, à Bruxelles des responsables de l'UE. Selon les termes de l'accord intérimaire, l'UE lèvera pour une durée de six mois une interdiction sur l'assurance et le transport de pétrole iranien, ainsi qu'une interdiction de toutes transactions avec l'Iran portant sur la pétrochimie, l'or et les métaux précieux.