Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Ismaïl Mesbah, a annoncé en début de semaine que le programme national de vaccination des enfants sera actualisé conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Ismaïl Mesbah, a annoncé en début de semaine que le programme national de vaccination des enfants sera actualisé conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La nouvelle stratégie sur la vaccination sera d'ailleurs annoncée en avril prochain par le secrétariat de l'OMS et l'Algérie procédera, à cet effet, à l'actualisation de son programme élargi de vaccination des enfants conformément à cette nouvelle stratégie a annoncé le professeur Ismaïl Mesbah intervenant au Colloque international sur les politiques de santé, organisé à Alger les 18 et 19 janvier. Reste que cette information laisse sceptique, d'autant qu'à plusieurs reprises des responsables du secteur de la Santé avaient annoncé l'introduction de nouveaux vaccins, mais sans suite. En 2007 le ministre de la Santé, Amar Tou, avait déclaré que l'Algérie « a décidé d'introduire le vaccin contre la méningite dans son programme de vaccination ». Le ministre de la Santé à l'époque avait annoncé d'ailleurs que ce « vaccin était excessivement cher mais l'état a décidé de consacrer 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination », précisant que la « couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008 ». A ce jour, plusieurs voix se sont élevées pour interpeller le ministre de la Santé de la nécessité de l'actualisation du calendrier national des vaccins. Une coalition « Alliance vaccin », regroupant des pédiatres, des spécialistes de la santé et animateurs de la Fédération algérienne des personnes handicapées (Faph), plaide pour la généralisation du vaccin contre la pneumocoque, principal agent microbien de la méningite bactérienne et de la pneumonie. Autrement dit, la pneumocoque, non vaccinée, entraîne la méningite. Ses conséquences sont mortelles. Selon un communiqué de l'Alliance vaccin, le pneumocoque est la principale cause de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Durant l'année 2010, plus de 3.100 enfants de moins de 5 ans sont décédés en Algérie à la suite d'une pneumonie, selon la revue scientifique anglaise The Lancet. Les vaccinations restent un important moyen de lutter contre la morbidité et la mortalité de la mère et de l'enfant. Des efforts considérables ont été faits pour proposer, à un maximum d'enfants, les vaccinations les plus courantes, et aux femmes une protection contre le tétanos qui protège en plus leur nouveau-né contre le tétanos néonatal. Les objectifs les plus récents s'orientent vers l'élimination, voire l'éradication de certaines maladies comme la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal. Mais il persiste des insuffisances et des inégalités entre plusieurs régions du pays. L'accès aux vaccins, récemment mis sur le marché, a augmenté mais reste limité, et on observe régulièrement des absences de vaccins pédiatriques dans différents centres du pays, ce qui devient un véritable calvaire pour les parents. En mai 2011, la soixante-quatrième Assemblée mondiale de la Santé a pris note d'un rapport du secrétariat sur la stratégie intitulé « La vaccination dans le monde : vision et stratégie ». Il est à souligner d'ailleurs que l'OMS a tracé « un plan d'action pour les vaccin 2011-2020 ». Le plan d'action mondial pour les vaccins s'appuie sur les succès de la stratégie « La vaccination dans le monde : vision et stratégie, 2006-2015 », lancée en 2005 en tant que premier cadre stratégique décennal pour exploiter pleinement les possibilités de la vaccination. La mise au point de ce plan a réuni de nombreuses parties prenantes dans le domaine de la vaccination, dont des gouvernements et des responsables élus, des professionnels de santé, des universitaires, des fabricants, des institutions mondiales, des partenaires au développement, des membres de la société civile, des médias et le secteur privé, pour définir collectivement ce que la communauté de la vaccination souhaitait réaliser au cours de la décennie à venir. Selon le Rapport sur la santé dans le monde 2000 de l'OMS, l'Algérie occupe le 45e rang en termes de niveau de santé, parmi les 191 Etats membres du classement. Elle est classée au 81e rang en matière de performance globale du système de santé. La nouvelle stratégie sur la vaccination sera d'ailleurs annoncée en avril prochain par le secrétariat de l'OMS et l'Algérie procédera, à cet effet, à l'actualisation de son programme élargi de vaccination des enfants conformément à cette nouvelle stratégie a annoncé le professeur Ismaïl Mesbah intervenant au Colloque international sur les politiques de santé, organisé à Alger les 18 et 19 janvier. Reste que cette information laisse sceptique, d'autant qu'à plusieurs reprises des responsables du secteur de la Santé avaient annoncé l'introduction de nouveaux vaccins, mais sans suite. En 2007 le ministre de la Santé, Amar Tou, avait déclaré que l'Algérie « a décidé d'introduire le vaccin contre la méningite dans son programme de vaccination ». Le ministre de la Santé à l'époque avait annoncé d'ailleurs que ce « vaccin était excessivement cher mais l'état a décidé de consacrer 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination », précisant que la « couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008 ». A ce jour, plusieurs voix se sont élevées pour interpeller le ministre de la Santé de la nécessité de l'actualisation du calendrier national des vaccins. Une coalition « Alliance vaccin », regroupant des pédiatres, des spécialistes de la santé et animateurs de la Fédération algérienne des personnes handicapées (Faph), plaide pour la généralisation du vaccin contre la pneumocoque, principal agent microbien de la méningite bactérienne et de la pneumonie. Autrement dit, la pneumocoque, non vaccinée, entraîne la méningite. Ses conséquences sont mortelles. Selon un communiqué de l'Alliance vaccin, le pneumocoque est la principale cause de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Durant l'année 2010, plus de 3.100 enfants de moins de 5 ans sont décédés en Algérie à la suite d'une pneumonie, selon la revue scientifique anglaise The Lancet. Les vaccinations restent un important moyen de lutter contre la morbidité et la mortalité de la mère et de l'enfant. Des efforts considérables ont été faits pour proposer, à un maximum d'enfants, les vaccinations les plus courantes, et aux femmes une protection contre le tétanos qui protège en plus leur nouveau-né contre le tétanos néonatal. Les objectifs les plus récents s'orientent vers l'élimination, voire l'éradication de certaines maladies comme la poliomyélite, la rougeole, le tétanos néonatal. Mais il persiste des insuffisances et des inégalités entre plusieurs régions du pays. L'accès aux vaccins, récemment mis sur le marché, a augmenté mais reste limité, et on observe régulièrement des absences de vaccins pédiatriques dans différents centres du pays, ce qui devient un véritable calvaire pour les parents. En mai 2011, la soixante-quatrième Assemblée mondiale de la Santé a pris note d'un rapport du secrétariat sur la stratégie intitulé « La vaccination dans le monde : vision et stratégie ». Il est à souligner d'ailleurs que l'OMS a tracé « un plan d'action pour les vaccin 2011-2020 ». Le plan d'action mondial pour les vaccins s'appuie sur les succès de la stratégie « La vaccination dans le monde : vision et stratégie, 2006-2015 », lancée en 2005 en tant que premier cadre stratégique décennal pour exploiter pleinement les possibilités de la vaccination. La mise au point de ce plan a réuni de nombreuses parties prenantes dans le domaine de la vaccination, dont des gouvernements et des responsables élus, des professionnels de santé, des universitaires, des fabricants, des institutions mondiales, des partenaires au développement, des membres de la société civile, des médias et le secteur privé, pour définir collectivement ce que la communauté de la vaccination souhaitait réaliser au cours de la décennie à venir. Selon le Rapport sur la santé dans le monde 2000 de l'OMS, l'Algérie occupe le 45e rang en termes de niveau de santé, parmi les 191 Etats membres du classement. Elle est classée au 81e rang en matière de performance globale du système de santé.