Il a suffi d'un rien pour que des échauffourées entre groupes de jeunes secouent la ville de Berriane dans la journée de samedi. Il a suffi d'un rien pour que des échauffourées entre groupes de jeunes secouent la ville de Berriane dans la journée de samedi. Berriane, c'est à 45 km de Ghardaïa qui, elle, a retrouvé le calme. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. La ville de Ghardaïa a connu une période, le week-end dernier, fort agitée marquée par des heurts entre jeunes des quartiers de Sidi-Abbaz et du ksar de Melika, qui se sont étendus ensuite aux quartiers de Hadj-Messaoud, Bouhraoua et Theniet el-Makhzen, avant que les forces de l'ordre, déployées pour faire cesser les affrontements, ne soient prises pour cible par les jeunes. Ces actes de violence ont fait des victimes. Des actes de vandalisme et de destruction de mobilier urbain ont été perpétrés. Le même scénario a été reproduit, samedi dernier, à Berriane, sans toutefois faire de victimes. Des locaux commerciaux ont été incendiés. Provocation, acte prémédité ou évènement tout à fait fortuit... toujours est-il que les heurts communautaires entre jeunes ont eu pour cause des jets de pierres et de cocktails Molotov sur un véhicule de passage, causant des brûlures au deuxième degré au visage du conducteur admis à l'hôpital de Ghardaïa. Un enchaînement de violence, de part et d'autre, a suivi cet acte. Berriane est la troisième ville de la vallée du M'zab, après Ghardaïa et Guerrara, à vivre des violences intercommunautaires. Les émeutes s'étendent-elles dans un effet d'entraînement dans la région qui risque de basculer dans une instabilité chronique ? La crainte est présente dans les esprits. En 2008, la ville de Berriane a vécu des évènements similaires avec son lot d'incendies, de pillages de biens et de violences sur les personnes. Pour le moment, le calme est revenu dans la région du M'zab grâce à la forte présence des services de sécurité. Jusqu'à quand ? Les décisions prises par le gouvernement pour mettre fin aux tensions n'ont pas eu l'effet escompté. Même le déplacement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Ghardaïa n'a pas eu d'impact sur la situation. Tout au contraire, la tension communautaire s'est élargie pour gagner la ville de Berriane. Est-il vrai, comme l'a assuré récemment à partir de Blida, Abdelmalek Sellal, qu'il n'y a « aucun problème entre les rites ibadite et malékite » ? Selon le Premier ministre, « ils sont proches et il n'y a aucun problème entre eux à Ghardaïa ». Qui tire, alors, les ficelles ? et pour quel (s) intérêt (s) ?. Quelle est la partie qui tente de déstabiliser la région ? D'où vient la menace ? D'où vient le vent chaud qui souffle sur le M'zab ? La région est-elle comprise dans le plan du Grand Moyen Orient (GMO), cher aux stratèges US ? Dans cet ordre d'idées, la menace n'est pas une vue de l'esprit. L'Algérie est au milieu d'une région perturbée par le désordre qui règne dans tous les Etats de la région, conséquence d'un « printemps arabe » qui a du mal à boucler son cycle et qui s'éternise. Faut-il comprendre, dans ce sens, l'appel lancé par le Premier ministre, qui a appelé, samedi à partir de Skikda, l'ensemble des forces vives de la nation à contribuer à la construction d'une Algérie « sécurisée et forte » dans laquelle « vivent tous les citoyens dans la fraternité et la solidarité ». Abdelmalek Sellal est convaincu que la construction de l'avenir du pays exige l'implication et la participation de « tous les Algériens sans exclusive et l'adoption des principes généraux régissant les relations entre eux et leur permettant d'unifier leurs capacités et les mettre au service du progrès et de la prospérité du pays ». Comment faire pour amener tous les Algériens, notamment ceux vivants dans la vallée du M'zab, à dépasser les rancœurs et la haine pour construire des relations apaisées et loin de toutes les surenchères et des appels de sirènes d'où qu'elles viennent ? Répondre à cette question permettrait une cohésion sociale dans cette région où cohabitaient en parfaite harmonie malékites et ibadites. Berriane, c'est à 45 km de Ghardaïa qui, elle, a retrouvé le calme. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. La ville de Ghardaïa a connu une période, le week-end dernier, fort agitée marquée par des heurts entre jeunes des quartiers de Sidi-Abbaz et du ksar de Melika, qui se sont étendus ensuite aux quartiers de Hadj-Messaoud, Bouhraoua et Theniet el-Makhzen, avant que les forces de l'ordre, déployées pour faire cesser les affrontements, ne soient prises pour cible par les jeunes. Ces actes de violence ont fait des victimes. Des actes de vandalisme et de destruction de mobilier urbain ont été perpétrés. Le même scénario a été reproduit, samedi dernier, à Berriane, sans toutefois faire de victimes. Des locaux commerciaux ont été incendiés. Provocation, acte prémédité ou évènement tout à fait fortuit... toujours est-il que les heurts communautaires entre jeunes ont eu pour cause des jets de pierres et de cocktails Molotov sur un véhicule de passage, causant des brûlures au deuxième degré au visage du conducteur admis à l'hôpital de Ghardaïa. Un enchaînement de violence, de part et d'autre, a suivi cet acte. Berriane est la troisième ville de la vallée du M'zab, après Ghardaïa et Guerrara, à vivre des violences intercommunautaires. Les émeutes s'étendent-elles dans un effet d'entraînement dans la région qui risque de basculer dans une instabilité chronique ? La crainte est présente dans les esprits. En 2008, la ville de Berriane a vécu des évènements similaires avec son lot d'incendies, de pillages de biens et de violences sur les personnes. Pour le moment, le calme est revenu dans la région du M'zab grâce à la forte présence des services de sécurité. Jusqu'à quand ? Les décisions prises par le gouvernement pour mettre fin aux tensions n'ont pas eu l'effet escompté. Même le déplacement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Ghardaïa n'a pas eu d'impact sur la situation. Tout au contraire, la tension communautaire s'est élargie pour gagner la ville de Berriane. Est-il vrai, comme l'a assuré récemment à partir de Blida, Abdelmalek Sellal, qu'il n'y a « aucun problème entre les rites ibadite et malékite » ? Selon le Premier ministre, « ils sont proches et il n'y a aucun problème entre eux à Ghardaïa ». Qui tire, alors, les ficelles ? et pour quel (s) intérêt (s) ?. Quelle est la partie qui tente de déstabiliser la région ? D'où vient la menace ? D'où vient le vent chaud qui souffle sur le M'zab ? La région est-elle comprise dans le plan du Grand Moyen Orient (GMO), cher aux stratèges US ? Dans cet ordre d'idées, la menace n'est pas une vue de l'esprit. L'Algérie est au milieu d'une région perturbée par le désordre qui règne dans tous les Etats de la région, conséquence d'un « printemps arabe » qui a du mal à boucler son cycle et qui s'éternise. Faut-il comprendre, dans ce sens, l'appel lancé par le Premier ministre, qui a appelé, samedi à partir de Skikda, l'ensemble des forces vives de la nation à contribuer à la construction d'une Algérie « sécurisée et forte » dans laquelle « vivent tous les citoyens dans la fraternité et la solidarité ». Abdelmalek Sellal est convaincu que la construction de l'avenir du pays exige l'implication et la participation de « tous les Algériens sans exclusive et l'adoption des principes généraux régissant les relations entre eux et leur permettant d'unifier leurs capacités et les mettre au service du progrès et de la prospérité du pays ». Comment faire pour amener tous les Algériens, notamment ceux vivants dans la vallée du M'zab, à dépasser les rancœurs et la haine pour construire des relations apaisées et loin de toutes les surenchères et des appels de sirènes d'où qu'elles viennent ? Répondre à cette question permettrait une cohésion sociale dans cette région où cohabitaient en parfaite harmonie malékites et ibadites.