Le chef de service d'oncologie du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le professeur Kamel Bouzid, a préconisé, hier, à Alger le transfert des malades souffrant de cancer à l'étranger, en attendant l'application du plan national de lutte contre le cancer. Le chef de service d'oncologie du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le professeur Kamel Bouzid, a préconisé, hier, à Alger le transfert des malades souffrant de cancer à l'étranger, en attendant l'application du plan national de lutte contre le cancer. "En attendant l'application du plan national de lutte contre le cancer et la création de 20 centres anti-cancer, il est opportun d'envoyer les malades à l'étranger pour leur administrer les thérapeutiques adaptées", a indiqué le Pr Bouzid, lors d'une conférence-débat, organisée au forum du quotidien national DK-News. Pour le Pr Bouzid, les patients atteints de cancer à des stades curatifs peuvent être guéris s'ils sont transférés dans des pays étrangers, comme la Tunisie, la Jordanie, la Turquie et autres. Il a suggéré, dans ce sens, l'intervention du ministère de la Santé et celui de la Sécurité sociale pour organiser la logistique nécessaire à ces transferts. Le chef de service oncologie a aussi appelé la sécurité sociale à rembourser les frais de prise en charge des personnes souffrant de cancer, dans les établissements de soins privés. Il a rappelé, à ce propos, que 70% des malades atteints de cancer se font opérer et soigner dans les structures médicales privées, soulignant que la sécurité sociale devrait accompagner financièrement les malades démunis. Le coût de la radiothérapie dans les structures privées varie entre 300.000 à 500.000 Da, a relevé le Pr Bouzid. Le même spécialiste a aussi insisté sur la prévention primaire et secondaire contre le cancer qui consiste respectivement dans la vaccination (cancer du col) et le dépistage et diagnostic précoces. De son côté, le chef de service oncologie du CHU Beni Messous, le Pr Mohammed Oukkal, a évoqué le rôle de la formation continue des médecins, radiologues et physiciens médicaux dans les domaines de la radiothérapie. Il a indiqué, à ce sujet, que les médecins généralistes avaient un rôle important à jouer dans la lutte contre le cancer et qu'ils devaient suivre des cycles de formations pour être à jour des nouvelles données scientifiques. S'agissant des médicaments anti-cancer, la directrice technique de la Pharmacie centrale des hôpitaux, le docteur Fatima Ouakti a noté que 42% des achats de la PCH sont réservés aux anticancéreux, notamment les morphiniques. Pour la vente de morphine, le docteur Ouakti a rappelé que les pharmacies et officines étaient autorisées à vendre ces médicaments antidouleur et qu'elles devaient répondre à la demande des malades. Le cancer est une maladie grave qui touche 45.000 personnes par an dont 15.000 enfants. "En attendant l'application du plan national de lutte contre le cancer et la création de 20 centres anti-cancer, il est opportun d'envoyer les malades à l'étranger pour leur administrer les thérapeutiques adaptées", a indiqué le Pr Bouzid, lors d'une conférence-débat, organisée au forum du quotidien national DK-News. Pour le Pr Bouzid, les patients atteints de cancer à des stades curatifs peuvent être guéris s'ils sont transférés dans des pays étrangers, comme la Tunisie, la Jordanie, la Turquie et autres. Il a suggéré, dans ce sens, l'intervention du ministère de la Santé et celui de la Sécurité sociale pour organiser la logistique nécessaire à ces transferts. Le chef de service oncologie a aussi appelé la sécurité sociale à rembourser les frais de prise en charge des personnes souffrant de cancer, dans les établissements de soins privés. Il a rappelé, à ce propos, que 70% des malades atteints de cancer se font opérer et soigner dans les structures médicales privées, soulignant que la sécurité sociale devrait accompagner financièrement les malades démunis. Le coût de la radiothérapie dans les structures privées varie entre 300.000 à 500.000 Da, a relevé le Pr Bouzid. Le même spécialiste a aussi insisté sur la prévention primaire et secondaire contre le cancer qui consiste respectivement dans la vaccination (cancer du col) et le dépistage et diagnostic précoces. De son côté, le chef de service oncologie du CHU Beni Messous, le Pr Mohammed Oukkal, a évoqué le rôle de la formation continue des médecins, radiologues et physiciens médicaux dans les domaines de la radiothérapie. Il a indiqué, à ce sujet, que les médecins généralistes avaient un rôle important à jouer dans la lutte contre le cancer et qu'ils devaient suivre des cycles de formations pour être à jour des nouvelles données scientifiques. S'agissant des médicaments anti-cancer, la directrice technique de la Pharmacie centrale des hôpitaux, le docteur Fatima Ouakti a noté que 42% des achats de la PCH sont réservés aux anticancéreux, notamment les morphiniques. Pour la vente de morphine, le docteur Ouakti a rappelé que les pharmacies et officines étaient autorisées à vendre ces médicaments antidouleur et qu'elles devaient répondre à la demande des malades. Le cancer est une maladie grave qui touche 45.000 personnes par an dont 15.000 enfants.