Le département de Baba Ahmed a réussi à faire monter la colère et la détermination de trois syndicats de l'éducation. Une situation qui risque de perdurer d'autant que la tutelle a choisi de recourir à la force en saisissant le tribunal administratif. Le département de Baba Ahmed a réussi à faire monter la colère et la détermination de trois syndicats de l'éducation. Une situation qui risque de perdurer d'autant que la tutelle a choisi de recourir à la force en saisissant le tribunal administratif. Ce dernier a déclaré la grève « illégale », ce qui a, sans aucun doute, poussé les trois syndicats (UNPEF, Cnapest- élargi et Snapest) à unir leurs forces à travers le mot d'ordre d'une grève reconduite pour une semaine à partir de demain. Ainsi, pour la troisième semaine consécutive, le secteur de l'éducation connaitra un autre épisode de protestation avec la grève de trois syndicats : l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Pour les trois syndicats, les déclarations sont pratiquement les mêmes. Ils s'indignent de la position de la tutelle qui veut par le biais de la force interdire une grève légale. Pour le Snapest « la tutelle et les pouvoir public ont choisi de recourir à des attaques progressives et dangereuses, portant ainsi atteinte à nos libertés et aux droits syndicaux. La tutelle a également voulu restreindre nos droits à recourir à la grève garantis par la Constitution et qui est protégé par les conventions et chartes internationales ». Dans le même sillage, le Cnapest-élargi met en garde, à travers son site officiel, les enseignants-protestataires, en les informant qu'« ils sont en grève et non en abandon de poste. Le ministère veut nous faire savoir que nous abandonnons nos postes en recourant à des documents administratifs. C'est pour cela que nous demandons aux enseignants de n'accepter aucun de ces documents de l'administration ». D'ailleurs, pour le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi « Il y a un double langage de la part de la tutelle qui affirme que les portes du dialogue sont ouvertes alors que nous n'avons pas été invités pour une rencontre depuis des mois en vue de discuter des différentes revendications que nous soulevons ». Cette décision a été prise, a-t-il expliqué, d'autant que le ministre n'a annoncé « aucune mesure » concernant le cycle secondaire alors que d'autres « revendications importantes demeurent non prises en charge par le département de Abdellatif Baba Ahmed ». Le représentant du Cnapest, qui a déploré « la mise à l'écart des syndicats par la tutelle », a « exigé » la présence de ces derniers lors des réunions du ministère avec les autres ministères et la Fonction publique. « Nous n'exigeons pas d'intervenir ou de signer les PV de réunions, mais d'être associés à ces rencontres pour en être informés », a-t-il ajouté tout en accusant des « collaborateurs » du ministre de « mal informer » ce dernier s'agissant de l'évolution de la situation liée à la grève dans le secteur.L'Unpef, rejoint également le même mot d'ordre et semble plus que jamais déterminée à maintenir la grève. D'ailleurs à travers son communiqué, le syndicat informe que « les établissements scolaires seront toujours en grève à travers les 48 wilayas et cela est dû aux promesses nos tenues par la tutelle. Malgré les tentatives d'intimidations et de menaces qui ne cessent de peser sur les employés de l'éducation, ces derniers restent unis et plus que jamais déterminés à faire valoir leurs droits légaux ». « Le ministère a transcendé le syndicat pour s'adresser aux enseignants et élèves à travers les médias. Nous considérons que c'est une erreur de jugement de procédure », a estimé, pour sa part, le président de l'UNPEF, Sadek Dziri. Estimant « insuffisante » l'annonce faite mercredi par le ministre de l'Education, M. Dziri a exigé une « session de concertation avec la tutelle qui doit transmettre le PV de la réunion avec la Fonction publique pour rassurer les syndicats de sa réalité », a-t-il noté avant de « s'interroger » sur le sort des autres revendications non énoncés par le ministre. « La tutelle parie sur la rupture de la relation qui lie notre syndicat à sa base. Aussi, nous disons que plus l'étau se resserre sur nous, plus grande sera notre détermination à poursuivre notre action jusqu'à prise en charge de nos revendications », a martelé M. Dziri qui a tenu à préciser que l'UNPEF ne demande pas à ce que «tout soit concrétisé à la fois». Ce dernier a déclaré la grève « illégale », ce qui a, sans aucun doute, poussé les trois syndicats (UNPEF, Cnapest- élargi et Snapest) à unir leurs forces à travers le mot d'ordre d'une grève reconduite pour une semaine à partir de demain. Ainsi, pour la troisième semaine consécutive, le secteur de l'éducation connaitra un autre épisode de protestation avec la grève de trois syndicats : l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Pour les trois syndicats, les déclarations sont pratiquement les mêmes. Ils s'indignent de la position de la tutelle qui veut par le biais de la force interdire une grève légale. Pour le Snapest « la tutelle et les pouvoir public ont choisi de recourir à des attaques progressives et dangereuses, portant ainsi atteinte à nos libertés et aux droits syndicaux. La tutelle a également voulu restreindre nos droits à recourir à la grève garantis par la Constitution et qui est protégé par les conventions et chartes internationales ». Dans le même sillage, le Cnapest-élargi met en garde, à travers son site officiel, les enseignants-protestataires, en les informant qu'« ils sont en grève et non en abandon de poste. Le ministère veut nous faire savoir que nous abandonnons nos postes en recourant à des documents administratifs. C'est pour cela que nous demandons aux enseignants de n'accepter aucun de ces documents de l'administration ». D'ailleurs, pour le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi « Il y a un double langage de la part de la tutelle qui affirme que les portes du dialogue sont ouvertes alors que nous n'avons pas été invités pour une rencontre depuis des mois en vue de discuter des différentes revendications que nous soulevons ». Cette décision a été prise, a-t-il expliqué, d'autant que le ministre n'a annoncé « aucune mesure » concernant le cycle secondaire alors que d'autres « revendications importantes demeurent non prises en charge par le département de Abdellatif Baba Ahmed ». Le représentant du Cnapest, qui a déploré « la mise à l'écart des syndicats par la tutelle », a « exigé » la présence de ces derniers lors des réunions du ministère avec les autres ministères et la Fonction publique. « Nous n'exigeons pas d'intervenir ou de signer les PV de réunions, mais d'être associés à ces rencontres pour en être informés », a-t-il ajouté tout en accusant des « collaborateurs » du ministre de « mal informer » ce dernier s'agissant de l'évolution de la situation liée à la grève dans le secteur.L'Unpef, rejoint également le même mot d'ordre et semble plus que jamais déterminée à maintenir la grève. D'ailleurs à travers son communiqué, le syndicat informe que « les établissements scolaires seront toujours en grève à travers les 48 wilayas et cela est dû aux promesses nos tenues par la tutelle. Malgré les tentatives d'intimidations et de menaces qui ne cessent de peser sur les employés de l'éducation, ces derniers restent unis et plus que jamais déterminés à faire valoir leurs droits légaux ». « Le ministère a transcendé le syndicat pour s'adresser aux enseignants et élèves à travers les médias. Nous considérons que c'est une erreur de jugement de procédure », a estimé, pour sa part, le président de l'UNPEF, Sadek Dziri. Estimant « insuffisante » l'annonce faite mercredi par le ministre de l'Education, M. Dziri a exigé une « session de concertation avec la tutelle qui doit transmettre le PV de la réunion avec la Fonction publique pour rassurer les syndicats de sa réalité », a-t-il noté avant de « s'interroger » sur le sort des autres revendications non énoncés par le ministre. « La tutelle parie sur la rupture de la relation qui lie notre syndicat à sa base. Aussi, nous disons que plus l'étau se resserre sur nous, plus grande sera notre détermination à poursuivre notre action jusqu'à prise en charge de nos revendications », a martelé M. Dziri qui a tenu à préciser que l'UNPEF ne demande pas à ce que «tout soit concrétisé à la fois».