Le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, ne semble pas croire que les jeux sont faits pour cette échéance électorale et se montre, par voie de conséquence, plus que jamais confiant quant à ses chances de succéder au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, ne semble pas croire que les jeux sont faits pour cette échéance électorale et se montre, par voie de conséquence, plus que jamais confiant quant à ses chances de succéder au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Je suis conscient que la conjoncture actuelle est marquée par des interrogations et des incertitudes qui entourent l'organisation du prochain scrutin qualifié déjà d'élection fermée », a-t-il indiqué,hier, à l'occasion de la réunion des responsables de la campagne électorale au niveau des wilayas avant de préciser que « ceci est destiné à semer le doute à créer la démobilisation,c'est pourquoi je vous invite à apporter une réponse claire et tangible en organisant la mobilisation et en occupant le terrain». L'ancien chef de gouvernement, qui a annoncé officiellement sa candidature le 19 janvier dernier, apporte ainsi un clair démenti à tout ceux qui ont considéré que la prochaine élection sera fermée surtout si le président Bouteflika se porte candidat pour la quatrième fois consécutive. Cependant, Ali Benflis, qui a appelé ses partisans à être en force dans les bureaux de vote le 17 avril, admet l'existence de nombre d'incertitudes. A l'adresse des responsables de la campagne électorale, réunis au siège de la permanence électorale sise à Ben Aknoun (Alger), le candidat malheureux aux élections presidetielles de 2004 appelle « à redoubler de vigilance car cette période préélectorale est propice à toutes le formes de manœuvres politiciennes. Elle montre déjà, et malheureusement, de forts indices d'incertitude qui ne sont pas de nature à favoriser la sérénité requise pour un scrutin transparent et régulier ». Le ton est ainsi donné et Ali Benflis passe à l'offensive en épinglant les officiels, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal en tête, à qui il reproche de développer un discours qui fait peur et ce, dans l'objectif de peser sur les choix des Algériens. « Je veux parler notamment, du discours politique alarmiste qui prend la forme d'un appel à préserver la stabilité de l'Algérie mais qui vise en réalité, uniquement, à faire un chantage sécuritaire dont le seul objectif est de maintenir le pays dans le statu quo actuel et de différer toute possibilité d'alternance portée par la volonté populaire . En somme c'est le statu quo ou le chaos ». De fait donc, a-t-il ajouté, « ces déclarations sont inacceptables d'autant qu'elles émanent d'officiels qui doivent prendre leurs responsabilités, faire preuve de mesure et de réserve, et veiller avant tout à mettre en place les conditions politiques et materielles de préparation et de déroulement des prochaines présidentielles ». On voit bien que ces griefs s'adressent en premier lieu au Premier ministre qui plaide dans tous ses discours pour la stabilité. Une stabilité synonyme, selon la lecture unanime des observateurs, à un quatrième mandat pour le président Bouteflika qui n'a pas pour l'heure affiché ouvertement cette ambition. «Personne n'a le monopole de la stabilité du pays, nous rejetons toute forme de surenchère», martèle Benflis, dont le discours, qui n'a pas dépassé la demi-heure, était truffé de messages et de clins d'œil. Il a ainsi été question d'un clin d'œil en direction du FLN, mais aussi d'autres forces politiques puisque l'orateur a prôné une «large concertation nationale et sans exclusion» pour opérer «le changement qui doit être responsable, graduel». Se voulant un rassembleur l'orateur dira que «je ne suis pas le candidat d'un parti, j'ambitionne de représenter tout le peuple algérien, sans renier ma qualité de membre du FLN». Cela dit, et fidèle à son attitude de prudence, Ali Benflis a pratiquement fait l'impasse sur le sujet qui agite la scène politique nationale, à savoir les propos du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, sur le DRS et son chef, le général Toufik. Il s'est par contre concentré sur les axes de son programme politique en rappelant notamment vouloir la « moralisation de la vie politique » et la préservation des institutions de la République. « Je suis conscient que la conjoncture actuelle est marquée par des interrogations et des incertitudes qui entourent l'organisation du prochain scrutin qualifié déjà d'élection fermée », a-t-il indiqué,hier, à l'occasion de la réunion des responsables de la campagne électorale au niveau des wilayas avant de préciser que « ceci est destiné à semer le doute à créer la démobilisation,c'est pourquoi je vous invite à apporter une réponse claire et tangible en organisant la mobilisation et en occupant le terrain». L'ancien chef de gouvernement, qui a annoncé officiellement sa candidature le 19 janvier dernier, apporte ainsi un clair démenti à tout ceux qui ont considéré que la prochaine élection sera fermée surtout si le président Bouteflika se porte candidat pour la quatrième fois consécutive. Cependant, Ali Benflis, qui a appelé ses partisans à être en force dans les bureaux de vote le 17 avril, admet l'existence de nombre d'incertitudes. A l'adresse des responsables de la campagne électorale, réunis au siège de la permanence électorale sise à Ben Aknoun (Alger), le candidat malheureux aux élections presidetielles de 2004 appelle « à redoubler de vigilance car cette période préélectorale est propice à toutes le formes de manœuvres politiciennes. Elle montre déjà, et malheureusement, de forts indices d'incertitude qui ne sont pas de nature à favoriser la sérénité requise pour un scrutin transparent et régulier ». Le ton est ainsi donné et Ali Benflis passe à l'offensive en épinglant les officiels, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal en tête, à qui il reproche de développer un discours qui fait peur et ce, dans l'objectif de peser sur les choix des Algériens. « Je veux parler notamment, du discours politique alarmiste qui prend la forme d'un appel à préserver la stabilité de l'Algérie mais qui vise en réalité, uniquement, à faire un chantage sécuritaire dont le seul objectif est de maintenir le pays dans le statu quo actuel et de différer toute possibilité d'alternance portée par la volonté populaire . En somme c'est le statu quo ou le chaos ». De fait donc, a-t-il ajouté, « ces déclarations sont inacceptables d'autant qu'elles émanent d'officiels qui doivent prendre leurs responsabilités, faire preuve de mesure et de réserve, et veiller avant tout à mettre en place les conditions politiques et materielles de préparation et de déroulement des prochaines présidentielles ». On voit bien que ces griefs s'adressent en premier lieu au Premier ministre qui plaide dans tous ses discours pour la stabilité. Une stabilité synonyme, selon la lecture unanime des observateurs, à un quatrième mandat pour le président Bouteflika qui n'a pas pour l'heure affiché ouvertement cette ambition. «Personne n'a le monopole de la stabilité du pays, nous rejetons toute forme de surenchère», martèle Benflis, dont le discours, qui n'a pas dépassé la demi-heure, était truffé de messages et de clins d'œil. Il a ainsi été question d'un clin d'œil en direction du FLN, mais aussi d'autres forces politiques puisque l'orateur a prôné une «large concertation nationale et sans exclusion» pour opérer «le changement qui doit être responsable, graduel». Se voulant un rassembleur l'orateur dira que «je ne suis pas le candidat d'un parti, j'ambitionne de représenter tout le peuple algérien, sans renier ma qualité de membre du FLN». Cela dit, et fidèle à son attitude de prudence, Ali Benflis a pratiquement fait l'impasse sur le sujet qui agite la scène politique nationale, à savoir les propos du secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, sur le DRS et son chef, le général Toufik. Il s'est par contre concentré sur les axes de son programme politique en rappelant notamment vouloir la « moralisation de la vie politique » et la préservation des institutions de la République.