Le projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, élaboré par des pays occidentaux et arabes, a été distribué mardi matin aux 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu malgré l'opposition russe, ont indiqué des diplomates. Le projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, élaboré par des pays occidentaux et arabes, a été distribué mardi matin aux 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu malgré l'opposition russe, ont indiqué des diplomates. Les discussions à 15 sur ce texte doivent commencer mardi après-midi au niveau des experts. Les Occidentaux tentent depuis plusieurs jours de convaincre la Russie de se rallier à ce projet de résolution, qui réclame un meilleur accès humanitaire en Syrie et « la levée immédiate des sièges » de plusieurs villes syriennes, dont Homs. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé mardi que ce texte était « absolument inacceptable » pour Moscou. « Les idées qui nous ont été transmises (...) sont absolument inacceptables et contiennent un ultimatum pour le gouvernement » syrien, a déclaré Sergueï Lavrov. La résolution n'est pas contraignante et ne prévoit pas de sanctions automatiques en cas de non-respect du texte. Mais si ses dispositions ne sont pas appliquées dans un délai de 15 jours, le Conseil se réserve la possibilité de voter ultérieurement des sanctions individuelles et ciblées contre ceux qui « font obstacle à l'aide humanitaire ou commettent des violences contre les civils ». La Russie a bloqué déjà à trois reprises depuis le début de la crise syrienne des résolutions visant à faire pression sur Damas. Cette fois-ci, les Occidentaux font le pari qu'il sera difficile à la Russie de bloquer une résolution à but humanitaire. Le projet de résolution, réclame un accès libre et sécurisé aux populations qui ont besoin d'aide, et notamment « la levée immédiate des sièges » de plusieurs villes où des milliers de civils sont pris au piège des combats. Cela concerne la vieille ville de Homs, mais aussi Nubl et Zahra dans la région d'Alep, le camp palestinien de Yarmouk à Damas et plusieurs localités de la Ghouta. Il dénonce aussi les bombardements aériens menés par l'armée syrienne contre des civils au moyen de missiles Scud ou de « barils d'explosifs », une tactique souvent utilisée à Alep. Pour tenter d'amadouer Moscou, le texte contient une condamnation des « attentats terroristes en augmentation » en Syrie. Il réclame aussi le départ du pays « de tous les combattants étrangers », dont le Hezbollah libanais qui soutient le régime. Les discussions à 15 sur ce texte doivent commencer mardi après-midi au niveau des experts. Les Occidentaux tentent depuis plusieurs jours de convaincre la Russie de se rallier à ce projet de résolution, qui réclame un meilleur accès humanitaire en Syrie et « la levée immédiate des sièges » de plusieurs villes syriennes, dont Homs. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé mardi que ce texte était « absolument inacceptable » pour Moscou. « Les idées qui nous ont été transmises (...) sont absolument inacceptables et contiennent un ultimatum pour le gouvernement » syrien, a déclaré Sergueï Lavrov. La résolution n'est pas contraignante et ne prévoit pas de sanctions automatiques en cas de non-respect du texte. Mais si ses dispositions ne sont pas appliquées dans un délai de 15 jours, le Conseil se réserve la possibilité de voter ultérieurement des sanctions individuelles et ciblées contre ceux qui « font obstacle à l'aide humanitaire ou commettent des violences contre les civils ». La Russie a bloqué déjà à trois reprises depuis le début de la crise syrienne des résolutions visant à faire pression sur Damas. Cette fois-ci, les Occidentaux font le pari qu'il sera difficile à la Russie de bloquer une résolution à but humanitaire. Le projet de résolution, réclame un accès libre et sécurisé aux populations qui ont besoin d'aide, et notamment « la levée immédiate des sièges » de plusieurs villes où des milliers de civils sont pris au piège des combats. Cela concerne la vieille ville de Homs, mais aussi Nubl et Zahra dans la région d'Alep, le camp palestinien de Yarmouk à Damas et plusieurs localités de la Ghouta. Il dénonce aussi les bombardements aériens menés par l'armée syrienne contre des civils au moyen de missiles Scud ou de « barils d'explosifs », une tactique souvent utilisée à Alep. Pour tenter d'amadouer Moscou, le texte contient une condamnation des « attentats terroristes en augmentation » en Syrie. Il réclame aussi le départ du pays « de tous les combattants étrangers », dont le Hezbollah libanais qui soutient le régime.