Le ministre de l'éducation nationale, Baba Ahmed, n'est pas au bout de ses peines, après la grève qui a paralysé son secteur pendant plusieurs semaines à l'appel de plusieurs syndicats, suivie du mécontentement des élèves refusant de rattraper les cours durant leurs vacances de printemps, maintenant il doit maîtriser une colère qui tourne à l'émeute dans la wilaya de Béjaïa où des manifestant ont été réprimés à l'aide de bombes lacrymogènes. Le ministre de l'éducation nationale, Baba Ahmed, n'est pas au bout de ses peines, après la grève qui a paralysé son secteur pendant plusieurs semaines à l'appel de plusieurs syndicats, suivie du mécontentement des élèves refusant de rattraper les cours durant leurs vacances de printemps, maintenant il doit maîtriser une colère qui tourne à l'émeute dans la wilaya de Béjaïa où des manifestant ont été réprimés à l'aide de bombes lacrymogènes. Après avoir cru que le secteur de l'éducation s'acheminait vers une certaine stabilité, du moins jusqu'à la fin de l'année scolaire en cours, les élèves ont repris le flambeau de la protestation pour exiger, à leur tour, le maintien des dates affichés au début de l'année, pour préserver leur droit aux vacances de printemps, et pour exiger des garanties concernant les sujets sur lesquels porteront leurs examens. Une colère qui ne semble pas aller vers l'apaisement, malgré les assurances du ministre, vu que la protestation ayant commencé par des rassemblements a tourné à l'émeute entre les élèves et la police anti-émeute dans les rues et les quartiers situés près de la Direction de l'éducation, dans le centre-ville de Béjaïa. La capitale des Hammadides a ainsi connu durant la journée de jeudi des violents affrontements entre les élèves (collégiens et lycéens) et les forces de l'ordre. Ces derniers ont utilisé des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ripostaient par des jets de pierre. Cette violence et le manque de communication entre la tutelle et les élèves risque de tourner au drame, car les manifestations pourraient gagner d'autres wilayas. Et ce n'est pas toujours facile de maîtriser la colère des adolescents qui d'ailleurs est très palpable sur les réseaux sociaux. Les collégiens et lycéens ne cessent depuis de se donner le mot pour une forte mobilisation et à l'union. La revendication des élèves, principalement les candidats aux examens du Bac et du BEM, est notamment la question des sujets d'examens mais également les vacances de printemps que les élèves ne comptent pas céder pour rattraper les cours perdus et ils exigent également le maintien des examens aux dates prévues dont les épreuves ne doivent porter que sur les cours dispensés. Dans la capitale, le mouvement de protestation ne s'est pas également affaibli, puisque des élèves de classes de terminale ont poursuivi avant-hier leur rassemblement près de l'annexe du ministère de l'Education nationale à Kouba pour revendiquer « la définition du seuil des cours avant fin avril ». Les assurances de la tutelle Pour essayer de satisfaire tant bien que mal la plupart des élèves le ministère de l'Education nationale a annoncé tenir compte « des spécificités de chaque établissement éducatif et de chaque classe dans la mise en œuvre du plan de rattrapage des cours perdus suite à la grève observée dans le secteur depuis plus de trois semaines ». Une affirmation annoncée par le directeur de l'enseignement secondaire et technologique au ministère de l'Education nationale, Abdelkader Missoum lors de son intervention mercredi soir à la Télévision algérienne. Par ailleurs, M. Missoum a réaffirmé que les sujets des examens de fin d'année « ne porteront que sur les cours effectivement dispensés » durant l'année scolaire 2013-2014 ajoutant que les dates des vacances de printemps « demeurent inchangées, telles que fixées au préalable ». Concernant le rattrapage des cours perdus, le représentant du ministère a précisé que « le plan de rattrapage prévoit de rattraper, dans l'ordre, les cours perdus en tenant compte des capacités d'assimilation des élèves. Pour ce faire, le responsable du secteur préconise de consacrer le samedi matin et/ou le mardi après-midi au rattrapage des cours avec possibilité de recourir à la première semaine des vacances de printemps pour organiser les examens du deuxième trimestre ». Compte tenu de la fluctuation du mouvement de grève au niveau des établissements éducatifs, M. Missoum a assuré que « les conseils éducatifs ad-hoc auront la latitude de décider de la manière d'organiser les examens du deuxième trimestre pour les élèves de 3ème année secondaire avec possibilité de ne tenir compte, pour ce trimestre, que des notes des devoirs et celle de l'évaluation continue ». Le directeur de l'enseignement secondaire a exhorté les enseignants à dispenser leurs cours suivant un rythme « pédagogique » de manière à éviter aux élèves une surcharge et un bourrage de cours. Par ailleurs, lors de sa visite mercredi dans la wilaya de Boumerdès, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé à résoudre par « le dialogue les problèmes que connaît le secteur de l'Education, soulignant la disponibilité du gouvernement à collaborer avec les syndicats accrédités pour lever les obstacles ». « Nous sommes convaincus que le dialogue apporte la solution aux problèmes du secteur de l'Education et nous sommes par conséquent disposés à dialoguer avec les syndicats reconnus », a affirmé Sellal. « Le gouvernement est disposé à prendre toutes les mesures pour résoudre les problèmes des enseignants et des élèves mais la priorité est au dialogue », a-t-il dit. Le Premier ministre a saisi cette opportunité pour rassurer les lycéens et leurs parents en affirmant que « la grève dans les établissements de l'Education n'aura aucune incidence sur leurs études et leurs résultats et que les épreuves du baccalauréat se dérouleront normalement ». « J'affirme solennellement que les élèves auront leurs vacances comme prévu et que les programmes scolaires seront dispensés tel que prévu », a-t-il poursuivi, soulignant que « les examens de fin d'année se dérouleront normalement » et que « nos enfants ne subiront aucun impact négatif ». Après avoir cru que le secteur de l'éducation s'acheminait vers une certaine stabilité, du moins jusqu'à la fin de l'année scolaire en cours, les élèves ont repris le flambeau de la protestation pour exiger, à leur tour, le maintien des dates affichés au début de l'année, pour préserver leur droit aux vacances de printemps, et pour exiger des garanties concernant les sujets sur lesquels porteront leurs examens. Une colère qui ne semble pas aller vers l'apaisement, malgré les assurances du ministre, vu que la protestation ayant commencé par des rassemblements a tourné à l'émeute entre les élèves et la police anti-émeute dans les rues et les quartiers situés près de la Direction de l'éducation, dans le centre-ville de Béjaïa. La capitale des Hammadides a ainsi connu durant la journée de jeudi des violents affrontements entre les élèves (collégiens et lycéens) et les forces de l'ordre. Ces derniers ont utilisé des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ripostaient par des jets de pierre. Cette violence et le manque de communication entre la tutelle et les élèves risque de tourner au drame, car les manifestations pourraient gagner d'autres wilayas. Et ce n'est pas toujours facile de maîtriser la colère des adolescents qui d'ailleurs est très palpable sur les réseaux sociaux. Les collégiens et lycéens ne cessent depuis de se donner le mot pour une forte mobilisation et à l'union. La revendication des élèves, principalement les candidats aux examens du Bac et du BEM, est notamment la question des sujets d'examens mais également les vacances de printemps que les élèves ne comptent pas céder pour rattraper les cours perdus et ils exigent également le maintien des examens aux dates prévues dont les épreuves ne doivent porter que sur les cours dispensés. Dans la capitale, le mouvement de protestation ne s'est pas également affaibli, puisque des élèves de classes de terminale ont poursuivi avant-hier leur rassemblement près de l'annexe du ministère de l'Education nationale à Kouba pour revendiquer « la définition du seuil des cours avant fin avril ». Les assurances de la tutelle Pour essayer de satisfaire tant bien que mal la plupart des élèves le ministère de l'Education nationale a annoncé tenir compte « des spécificités de chaque établissement éducatif et de chaque classe dans la mise en œuvre du plan de rattrapage des cours perdus suite à la grève observée dans le secteur depuis plus de trois semaines ». Une affirmation annoncée par le directeur de l'enseignement secondaire et technologique au ministère de l'Education nationale, Abdelkader Missoum lors de son intervention mercredi soir à la Télévision algérienne. Par ailleurs, M. Missoum a réaffirmé que les sujets des examens de fin d'année « ne porteront que sur les cours effectivement dispensés » durant l'année scolaire 2013-2014 ajoutant que les dates des vacances de printemps « demeurent inchangées, telles que fixées au préalable ». Concernant le rattrapage des cours perdus, le représentant du ministère a précisé que « le plan de rattrapage prévoit de rattraper, dans l'ordre, les cours perdus en tenant compte des capacités d'assimilation des élèves. Pour ce faire, le responsable du secteur préconise de consacrer le samedi matin et/ou le mardi après-midi au rattrapage des cours avec possibilité de recourir à la première semaine des vacances de printemps pour organiser les examens du deuxième trimestre ». Compte tenu de la fluctuation du mouvement de grève au niveau des établissements éducatifs, M. Missoum a assuré que « les conseils éducatifs ad-hoc auront la latitude de décider de la manière d'organiser les examens du deuxième trimestre pour les élèves de 3ème année secondaire avec possibilité de ne tenir compte, pour ce trimestre, que des notes des devoirs et celle de l'évaluation continue ». Le directeur de l'enseignement secondaire a exhorté les enseignants à dispenser leurs cours suivant un rythme « pédagogique » de manière à éviter aux élèves une surcharge et un bourrage de cours. Par ailleurs, lors de sa visite mercredi dans la wilaya de Boumerdès, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé à résoudre par « le dialogue les problèmes que connaît le secteur de l'Education, soulignant la disponibilité du gouvernement à collaborer avec les syndicats accrédités pour lever les obstacles ». « Nous sommes convaincus que le dialogue apporte la solution aux problèmes du secteur de l'Education et nous sommes par conséquent disposés à dialoguer avec les syndicats reconnus », a affirmé Sellal. « Le gouvernement est disposé à prendre toutes les mesures pour résoudre les problèmes des enseignants et des élèves mais la priorité est au dialogue », a-t-il dit. Le Premier ministre a saisi cette opportunité pour rassurer les lycéens et leurs parents en affirmant que « la grève dans les établissements de l'Education n'aura aucune incidence sur leurs études et leurs résultats et que les épreuves du baccalauréat se dérouleront normalement ». « J'affirme solennellement que les élèves auront leurs vacances comme prévu et que les programmes scolaires seront dispensés tel que prévu », a-t-il poursuivi, soulignant que « les examens de fin d'année se dérouleront normalement » et que « nos enfants ne subiront aucun impact négatif ».