Le ministère de l'Education nationale a tenu compte des spécificités de chaque établissement éducatif et de chaque classe dans la mise en œuvre du plan de rattrapage des cours perdus suite à la grève observée dans le secteur depuis plus de trois semaines, a affirmé mercredi le Directeur de l'enseignement secondaire et technologique au ministère de l'Education nationale, Abdelkader Missoum. Lors de son intervention à la Télévision algérienne, M. Missoum a indiqué que "le ministère de l'Education donne aux établissements éducatifs la latitude de tracer leurs propres plans de rattrapage des heures pédagogiques perdues". "Le ministère prévoit une bonne mise en œuvre du plan de rattrapage au regard des moyens mis en place pour ce faire et de la mobilisation de la famille éducative, enseignants et élèves compris", a fait savoir le même responsable. Par ailleurs, M. Missoum a réaffirmé que les sujets des examens de fin d'année "ne porteront que sur les cours effectivement dispensés" durant l'année scolaire 2013-2014 ajoutant que les dates des vacances de printemps "demeurent inchangées, telles que fixées au préalable". Concernant le rattrapage des cours perdus, le représentant du ministère a précisé que "le plan de rattrapage prévoit de rattraper, dans l'ordre, les cours perdus en tenant compte des capacités d'assimilation des élèves. Pour ce faire, le responsable du secteur préconise de consacrer le samedi matin et/ou le mardi après-midi au rattrapage des cours avec possibilité de recourir à la première semaine des vacances de printemps pour organiser les examens du deuxième trimestre. Compte tenu de la fluctuation du mouvement de grève au niveau des établissements éducatifs, M. Missoum a assuré que "les conseils éducatifs ad-hoc auront la latitude de décider de la manière d'organiser les examens du deuxième trimestre pour les élèves de 3ème année secondaire avec possibilité de ne tenir compte, pour ce trimestre, que des notes des devoirs et celle de l'évaluation continue". Le directeur de l'enseignement secondaire a exhorté les enseignants à dispenser leurs cours suivant un rythme "pédagogique" de manière à éviter aux élèves une surcharge et un bourrage de cours.