Pour rendre hommage à l'un des pionniers de la cause amazighe et de la littérature maghrébine d'expression française, disparu dans la nuit du 25 au 26 février 1989, la wilaya de Tizi-Ouzou a saisi l'occasion du 25e anniversaire de sa disparition pour se rendre, en cette matinée du vendredi, au cimetière de Taourirt Mimoun , pour déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe. Pour rendre hommage à l'un des pionniers de la cause amazighe et de la littérature maghrébine d'expression française, disparu dans la nuit du 25 au 26 février 1989, la wilaya de Tizi-Ouzou a saisi l'occasion du 25e anniversaire de sa disparition pour se rendre, en cette matinée du vendredi, au cimetière de Taourirt Mimoun , pour déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe. Réunis autour de la tombe, pour lire la Fatiha, tous les présents ont tenu, à l'unanimité, de souligner que "Dda l'Mulud, a reçu les hommages qu'il méritait, ceux de l'émotion. Et son sacrifice n'étant pas près d'être oublié". "Et qu'il était et sera une source d'inspiration et d'encyclopédies de la sagesse", ont-ils précisé. C'est donc un devoir de mémoire de lutter contre l'amnésie et surtout continuer sur le chemin tracé par le père spirituel de tout Amazigh qui se respecte. En marge de cette commémoration, organisée par la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec plusieurs institutions culturelles, l'université et l'Association des enseignants de tamazight, qui s'est achevée hier, plusieurs festivités commémoratives du 25e anniversaire de la mort tragique de l'"Amusnaw", en l'occurrence l'anthropologue, linguiste, écrivain Mouloud Mammeri, ont été concocté. Ce programme consiste en des journées sur la vie et l'œuvre de l'écrivain militant infatigable de l'amazighité, ont traité la thématique de l'anthropologie dans cette riche œuvre du défunt Mouloud Mammeri par des chercheurs et autres spécialistes de l'œuvre de Mammeri: "Mouloud Mammeri et Tamusni : l'anthropologue accompli" ; Pour une analyse mythalytique de l'œuvre mammérienne : de la nécessité d'ériger des traces" ; "Mouloud Mammmeri, le socio-anthropologue : l'attractivité d'une approche interne et objective de l'Etre berbère " ; Mouloud Mammeri : de la leçon d'oralité à la leçon de l'oralité" ; "De Tasga de la Colline à Tasga de la Traversée : plongée orphique et traversée initiatique" ; "Pour une redéfinition du projet anthropologique en Algérie et une réconciliation de l'Algérie avec elle même" ; "La poétique du désert dans la traversée de Mouloud Mammeri" ; "Le réveil d'Arezki dans le Sommeil du juste", tels sont les thèmes des conférences animées par des universitaires et des spécialistes de l'œuvre mammerienne durant ces deux journées d'étude. En sus de ces deux journées abritées par la maison de la culture portant le nom de l'auteur de la Colline oubliée, il a été également procédé au lancement du concours "le grand prix Mouloud- Mammeri" et la réalisation d'une fresque autour du thème par l'école régionale des Beaux-Arts d'Azazga, alors qu'une exposition permanente d'affiches et autres articles de presse évoquant toutes les étapes de la vie, l'œuvre et le parcours de militant de l'anthropologue, linguiste et chercheurs , au niveau du hall des expositions de la même institution culturelle. A juste titre, Malika Ahmed Zaïd a porté sur "Mouloud Mammeri et Tamusni, l'anthropologue accompli". Mouloud Mammeri, homme modeste avec toute sa grandeur, était "un anthropologue accompli", soulignera-t-elle. Elle ajoutera"Ma communication se veut une lecture de l'œuvre grandiose que fut celle de Mouloud Mammeri, modeste qu'il était dans sa manière de présenter les choses. Pour ma part, j'estime que Mouloud Mammeri était un anthropologue accompli, un illustre chercheur, à la fois homme de science et de lettres qui ne s'improvisait pas scientifique, mais l'était. Il utilisait les armes, les outils, les méthodes, les instruments des différents domaines et c'est pour cela que j'estime que c'est un anthropologue total et accompli..." En quoi Mouloud Mammeri était-il un anthropologue total ? "Au regard des déterminants des fondamentaux, des attributs à travers sont apport à l'anthropologie du monde amazigh, il a embrassé les différents champs de l'anthropologie. Quant au terme "tamusni" ni le terme philosophie ni le terme sagesse ne pourraient donner la teneur de ce terme. En fait, l'anthropologue total, il l'a été à travers cet itinéraire et cette quête incessante à travers des collectes des registres des corpus tant linguistiques que littéraires et des pièces poétiques telles que celles qu'il a rendues dans Poèmes kabyles anciens. Cette œuvre, qui a été cette déferlante qui a conduit notre langue à cette reconnaissance, c'est le 10 mars 1980, date à laquelle Dda L'Mulud devait présenter sa conférence au centre universitaire de Hasnaoua, qui a contribué grandement au processus d'ouverture démocratique dans notre pays...", dira Mme Ahmed Zaïd. Le professeur a également raconté sa rencontre avec Mouloud Mammeri : "J'ai rencontré Mouloud Mammeri, en 1973, dans le salon de l'hôtel Gourara, avec une équipe d'Italiens et d'Américains également chercheurs. Il était alors dans sa quête des poèmes anciens qui l'a mené dans le Sud algérien. J'étais alors partie dans le cadre d'un stage que nous offrait l'école d'administration". L'oratrice a passé en revue différents types d'anthropologie : l'anthropologie politique, sociale, culturelle, etc. Le chantre de la culture berbère, comme le défini le professeur Ahmed Zaid, a fondé, à Paris, le Ceram, le Centre d'étude et de recherches amazighes et la revue Awal, et ce n'est pas par hasard qu'il a reçu le titre de docteur Honoris Causa à la Sorbonne, en reconnaissance de ses importants travaux. "Mouloud Mammeri était un visionnaire dans ses cinquante (50) pages de poèmes kabyles anciens. Je terminerai en disant que cette quête est un mouvement social que Mouloud Mammeri nous a livré à travers ses travaux". Une deuxième communication a été présentée par Malika Boukhlou, enseignante au département de français de l'UMMTO, avec pour thème " Pour une analyse métalytique de l'œuvre mammerienne, de la nécessité d'ériger des traces". Une troisième communication fut présentée par Idir Ahmed Zaïd, professeur à l'UMMTO, sur "Mouloud Mammeri, le socio anthropologue, l'attractivité d'une approche interne et objective de l'être berbère". Dda Lmulud a été fidèle aux voix ancestrales, à l'"éternel Jugurtha " et aux causes justes. Il a été, sa vie durant, un ardent défenseur et illustrateur de la conscience amazighe, de la conscience nationale, et même humaine. Réunis autour de la tombe, pour lire la Fatiha, tous les présents ont tenu, à l'unanimité, de souligner que "Dda l'Mulud, a reçu les hommages qu'il méritait, ceux de l'émotion. Et son sacrifice n'étant pas près d'être oublié". "Et qu'il était et sera une source d'inspiration et d'encyclopédies de la sagesse", ont-ils précisé. C'est donc un devoir de mémoire de lutter contre l'amnésie et surtout continuer sur le chemin tracé par le père spirituel de tout Amazigh qui se respecte. En marge de cette commémoration, organisée par la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec plusieurs institutions culturelles, l'université et l'Association des enseignants de tamazight, qui s'est achevée hier, plusieurs festivités commémoratives du 25e anniversaire de la mort tragique de l'"Amusnaw", en l'occurrence l'anthropologue, linguiste, écrivain Mouloud Mammeri, ont été concocté. Ce programme consiste en des journées sur la vie et l'œuvre de l'écrivain militant infatigable de l'amazighité, ont traité la thématique de l'anthropologie dans cette riche œuvre du défunt Mouloud Mammeri par des chercheurs et autres spécialistes de l'œuvre de Mammeri: "Mouloud Mammeri et Tamusni : l'anthropologue accompli" ; Pour une analyse mythalytique de l'œuvre mammérienne : de la nécessité d'ériger des traces" ; "Mouloud Mammmeri, le socio-anthropologue : l'attractivité d'une approche interne et objective de l'Etre berbère " ; Mouloud Mammeri : de la leçon d'oralité à la leçon de l'oralité" ; "De Tasga de la Colline à Tasga de la Traversée : plongée orphique et traversée initiatique" ; "Pour une redéfinition du projet anthropologique en Algérie et une réconciliation de l'Algérie avec elle même" ; "La poétique du désert dans la traversée de Mouloud Mammeri" ; "Le réveil d'Arezki dans le Sommeil du juste", tels sont les thèmes des conférences animées par des universitaires et des spécialistes de l'œuvre mammerienne durant ces deux journées d'étude. En sus de ces deux journées abritées par la maison de la culture portant le nom de l'auteur de la Colline oubliée, il a été également procédé au lancement du concours "le grand prix Mouloud- Mammeri" et la réalisation d'une fresque autour du thème par l'école régionale des Beaux-Arts d'Azazga, alors qu'une exposition permanente d'affiches et autres articles de presse évoquant toutes les étapes de la vie, l'œuvre et le parcours de militant de l'anthropologue, linguiste et chercheurs , au niveau du hall des expositions de la même institution culturelle. A juste titre, Malika Ahmed Zaïd a porté sur "Mouloud Mammeri et Tamusni, l'anthropologue accompli". Mouloud Mammeri, homme modeste avec toute sa grandeur, était "un anthropologue accompli", soulignera-t-elle. Elle ajoutera"Ma communication se veut une lecture de l'œuvre grandiose que fut celle de Mouloud Mammeri, modeste qu'il était dans sa manière de présenter les choses. Pour ma part, j'estime que Mouloud Mammeri était un anthropologue accompli, un illustre chercheur, à la fois homme de science et de lettres qui ne s'improvisait pas scientifique, mais l'était. Il utilisait les armes, les outils, les méthodes, les instruments des différents domaines et c'est pour cela que j'estime que c'est un anthropologue total et accompli..." En quoi Mouloud Mammeri était-il un anthropologue total ? "Au regard des déterminants des fondamentaux, des attributs à travers sont apport à l'anthropologie du monde amazigh, il a embrassé les différents champs de l'anthropologie. Quant au terme "tamusni" ni le terme philosophie ni le terme sagesse ne pourraient donner la teneur de ce terme. En fait, l'anthropologue total, il l'a été à travers cet itinéraire et cette quête incessante à travers des collectes des registres des corpus tant linguistiques que littéraires et des pièces poétiques telles que celles qu'il a rendues dans Poèmes kabyles anciens. Cette œuvre, qui a été cette déferlante qui a conduit notre langue à cette reconnaissance, c'est le 10 mars 1980, date à laquelle Dda L'Mulud devait présenter sa conférence au centre universitaire de Hasnaoua, qui a contribué grandement au processus d'ouverture démocratique dans notre pays...", dira Mme Ahmed Zaïd. Le professeur a également raconté sa rencontre avec Mouloud Mammeri : "J'ai rencontré Mouloud Mammeri, en 1973, dans le salon de l'hôtel Gourara, avec une équipe d'Italiens et d'Américains également chercheurs. Il était alors dans sa quête des poèmes anciens qui l'a mené dans le Sud algérien. J'étais alors partie dans le cadre d'un stage que nous offrait l'école d'administration". L'oratrice a passé en revue différents types d'anthropologie : l'anthropologie politique, sociale, culturelle, etc. Le chantre de la culture berbère, comme le défini le professeur Ahmed Zaid, a fondé, à Paris, le Ceram, le Centre d'étude et de recherches amazighes et la revue Awal, et ce n'est pas par hasard qu'il a reçu le titre de docteur Honoris Causa à la Sorbonne, en reconnaissance de ses importants travaux. "Mouloud Mammeri était un visionnaire dans ses cinquante (50) pages de poèmes kabyles anciens. Je terminerai en disant que cette quête est un mouvement social que Mouloud Mammeri nous a livré à travers ses travaux". Une deuxième communication a été présentée par Malika Boukhlou, enseignante au département de français de l'UMMTO, avec pour thème " Pour une analyse métalytique de l'œuvre mammerienne, de la nécessité d'ériger des traces". Une troisième communication fut présentée par Idir Ahmed Zaïd, professeur à l'UMMTO, sur "Mouloud Mammeri, le socio anthropologue, l'attractivité d'une approche interne et objective de l'être berbère". Dda Lmulud a été fidèle aux voix ancestrales, à l'"éternel Jugurtha " et aux causes justes. Il a été, sa vie durant, un ardent défenseur et illustrateur de la conscience amazighe, de la conscience nationale, et même humaine.