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Baba Ahmed veut gagner du temps
Ponction sur salaires des enseignants
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 03 - 2014

Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed a indiqué, hier, à Alger, que la question de ponction sur salaires des enseignants ayant observé la grève en février dernier ne sera étudiée qu'après le rattrapage des cours perdus lors du débrayage.
Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed a indiqué, hier, à Alger, que la question de ponction sur salaires des enseignants ayant observé la grève en février dernier ne sera étudiée qu'après le rattrapage des cours perdus lors du débrayage.
"Le retrait sur salaires ne sera étudié qu‘après la récupération des cours perdus. Dans deux mois s‘il s‘avère qu‘il y a des enseignants qui ont refusé de rattraper les cours perdus, il sera procédé à la ponction sur leur salaires", a précisé le ministre. Le ministre de l‘Education intervenait en marge de l‘ouverture de la session du printemps de l‘Assemblée Populaire Nationale (APN). Il a toutefois souligné que les enseignants qui refusent de récupérer les cours perdus aux élèves "ne représentent qu‘une minorité".
Le ministère de l‘Education avait donné aux établissements éducatifs, après la fin du débrayage, la latitude de tracer leurs propres plans de rattrapage des heures pédagogiques perdues durant les quatre semaines de la grève des enseignants initiée par trois syndicats autonomes du secteur.
"Nous avons laissé à l‘appréciation de chaque établissement d‘établir un plan de rattrapage et avons demandé à ce que les séances puissent être récupérées mais pas dans la précipitation ou le bourrage", a noté le ministre de l‘Education Les syndicats ayant appelé à la grève avaient, pour rappel, appelé tous les professeurs concernés au cas où la retenue est appliquée "de ne procéder à aucun cours de rattrapage et de continuer à travailler normalement".
Selon le Syndicat national autonome des enseignants du secondaire et du technique (SNAPEST), un des initiateurs du débrayage, "la tutelle a adressé des correspondances aux directions de l‘Education leur demandant de retenir les journées de grève sur les salaires des professeurs grévistes pour le mois de mars, tout en enjoignant aux professeurs d‘établir des programmes de rattrapage des cours perdus". Le ministre de l‘Education a, par ailleurs rappelé que les sujets des examens de fin d‘année ne porteront que sur les cours effectivement dispensés durant l‘année scolaire 2013-2014.
"Il est inconcevable d‘interroger les élèves sur des cours non donnés," a-t-il encore dit.Trois syndicats autonomes du secteur avaient appelé mi-février à une grève pour revendiquer la révision des statuts des travailleurs de l‘éducation, notamment pour ce qui est des promotions et de l‘insertion.
Il s‘agit outre le SNAPEST, du Conseil national autonome des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (CNAPEST élargi) et de l‘Union nationale des personnels de l‘Education et de la formation (UNPEF). Cette grève n‘avait pris fin qu‘après intervention de la Direction de la Fonction publique et du ministère chargé de la Réforme du service public (habilité à examiner les revendications des syndicats) qui a mis fin à la grève après des négociations difficiles avec les syndicats concernés qui se sont soldées par la signature de procès-verbaux en vertu desquels l‘essentiel des revendications ont été satisfaites.
"Le retrait sur salaires ne sera étudié qu‘après la récupération des cours perdus. Dans deux mois s‘il s‘avère qu‘il y a des enseignants qui ont refusé de rattraper les cours perdus, il sera procédé à la ponction sur leur salaires", a précisé le ministre. Le ministre de l‘Education intervenait en marge de l‘ouverture de la session du printemps de l‘Assemblée Populaire Nationale (APN). Il a toutefois souligné que les enseignants qui refusent de récupérer les cours perdus aux élèves "ne représentent qu‘une minorité".
Le ministère de l‘Education avait donné aux établissements éducatifs, après la fin du débrayage, la latitude de tracer leurs propres plans de rattrapage des heures pédagogiques perdues durant les quatre semaines de la grève des enseignants initiée par trois syndicats autonomes du secteur.
"Nous avons laissé à l‘appréciation de chaque établissement d‘établir un plan de rattrapage et avons demandé à ce que les séances puissent être récupérées mais pas dans la précipitation ou le bourrage", a noté le ministre de l‘Education Les syndicats ayant appelé à la grève avaient, pour rappel, appelé tous les professeurs concernés au cas où la retenue est appliquée "de ne procéder à aucun cours de rattrapage et de continuer à travailler normalement".
Selon le Syndicat national autonome des enseignants du secondaire et du technique (SNAPEST), un des initiateurs du débrayage, "la tutelle a adressé des correspondances aux directions de l‘Education leur demandant de retenir les journées de grève sur les salaires des professeurs grévistes pour le mois de mars, tout en enjoignant aux professeurs d‘établir des programmes de rattrapage des cours perdus". Le ministre de l‘Education a, par ailleurs rappelé que les sujets des examens de fin d‘année ne porteront que sur les cours effectivement dispensés durant l‘année scolaire 2013-2014.
"Il est inconcevable d‘interroger les élèves sur des cours non donnés," a-t-il encore dit.Trois syndicats autonomes du secteur avaient appelé mi-février à une grève pour revendiquer la révision des statuts des travailleurs de l‘éducation, notamment pour ce qui est des promotions et de l‘insertion.
Il s‘agit outre le SNAPEST, du Conseil national autonome des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (CNAPEST élargi) et de l‘Union nationale des personnels de l‘Education et de la formation (UNPEF). Cette grève n‘avait pris fin qu‘après intervention de la Direction de la Fonction publique et du ministère chargé de la Réforme du service public (habilité à examiner les revendications des syndicats) qui a mis fin à la grève après des négociations difficiles avec les syndicats concernés qui se sont soldées par la signature de procès-verbaux en vertu desquels l‘essentiel des revendications ont été satisfaites.


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