Au total 870 migrants clandestins ont été interpellés mardi au moment où ils tenaient de forcer le passage vers l'enclave espagnole de Ceuta (Sebta, nord du Maroc), a indiqué la wilaya de Tanger dans un communiqué. Au total 870 migrants clandestins ont été interpellés mardi au moment où ils tenaient de forcer le passage vers l'enclave espagnole de Ceuta (Sebta, nord du Maroc), a indiqué la wilaya de Tanger dans un communiqué. Cette tentative de pénétration sur le sol espagnol intervient quatre jours après un assaut massif donné vendredi par des migrants subsahariens à l'issue duquel 200 personnes ont réussi à y entrer en franchissant la frontière grillagée qui sépare le Maroc de Melilla, l'autre enclave espagnole. Elle intervient également, au lendemain de l'arrivée d'un groupe de 15 immigrants clandestins, dont une jeune fille, sur une embarcation de fortune jusqu'à Melilla tandis que trois autres sont parvenus à entrer, en passant sous la frontière grillagée à Ceuta. Ces passages en force de migrants de l'Afrique subsaharienne vers les deux enclaves espagnoles surviennent malgré l'annonce par le Maroc d'une opération de régularisation au profit d'environ 25.000 immigrés qui a débuté le 1er janvier 2014, relève-t-on. L'annonce d'une nouvelle politique d'immigration et d'asile, avait été faite par le gouvernement, en septembre 2013, basée sur un ensemble de recommandations formulées par le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) contenues dans un rapport dans lequel il a souligné les atteintes aux droits humains à l'encontre des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés au Maroc. Pour rappel, l'ONG américaine de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a rendu public, le 10 février à Rabat, un rapport dans lequel elle a appelé le gouvernement marocain à mettre fin à "l'usage d'une force excessive" à l'encontre des migrants subsahariens et "aux retours et expulsion de force des migrants sans procédure régulière". Dans son dernier rapport de 79 pages, établi à fin octobre 2013 et focalisé sur la région de l'Oriental (nord-est du Maroc), intitulé "Abus et expulsions: les mauvais traitements infligés aux migrants d'Afrique subsaharienne au Maroc", l'ONG avait écrit notamment: "Alors que le Maroc a le droit de surveiller ses frontières et de faire appliquer les dispositions légales pour contrôler l'immigration, ce pays ne devrait pas se livrer à des traitements cruels, inhumains ou dégradants envers les migrants, en les frappant, leur volant leurs possessions et en détruisant de façon expéditive leur abris de fortune". En réaction à ce rapport, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El-Khalfi, a estimé qu'il n'était "pas totalement équitable à l'égard de la nouvelle politique migratoire adoptée par le royaume" en se basant sur "des données et allégations qui concernent la période où cette nouvelle politique n'était pas encore en vigueur". De son côté, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) avait appelé les autorités à "cesser de jouer le rôle de gendarme" de l'Union européenne et de respecter leurs engagements internationaux après la mort, le 6 février dernier, de plusieurs migrants subsahariens, près de l'enclave espagnole de Ceuta du fait de l'intervention de la garde civile espagnole qui a utilisé, selon elle, des balles en caoutchouc. Cette tentative de pénétration sur le sol espagnol intervient quatre jours après un assaut massif donné vendredi par des migrants subsahariens à l'issue duquel 200 personnes ont réussi à y entrer en franchissant la frontière grillagée qui sépare le Maroc de Melilla, l'autre enclave espagnole. Elle intervient également, au lendemain de l'arrivée d'un groupe de 15 immigrants clandestins, dont une jeune fille, sur une embarcation de fortune jusqu'à Melilla tandis que trois autres sont parvenus à entrer, en passant sous la frontière grillagée à Ceuta. Ces passages en force de migrants de l'Afrique subsaharienne vers les deux enclaves espagnoles surviennent malgré l'annonce par le Maroc d'une opération de régularisation au profit d'environ 25.000 immigrés qui a débuté le 1er janvier 2014, relève-t-on. L'annonce d'une nouvelle politique d'immigration et d'asile, avait été faite par le gouvernement, en septembre 2013, basée sur un ensemble de recommandations formulées par le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) contenues dans un rapport dans lequel il a souligné les atteintes aux droits humains à l'encontre des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés au Maroc. Pour rappel, l'ONG américaine de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a rendu public, le 10 février à Rabat, un rapport dans lequel elle a appelé le gouvernement marocain à mettre fin à "l'usage d'une force excessive" à l'encontre des migrants subsahariens et "aux retours et expulsion de force des migrants sans procédure régulière". Dans son dernier rapport de 79 pages, établi à fin octobre 2013 et focalisé sur la région de l'Oriental (nord-est du Maroc), intitulé "Abus et expulsions: les mauvais traitements infligés aux migrants d'Afrique subsaharienne au Maroc", l'ONG avait écrit notamment: "Alors que le Maroc a le droit de surveiller ses frontières et de faire appliquer les dispositions légales pour contrôler l'immigration, ce pays ne devrait pas se livrer à des traitements cruels, inhumains ou dégradants envers les migrants, en les frappant, leur volant leurs possessions et en détruisant de façon expéditive leur abris de fortune". En réaction à ce rapport, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El-Khalfi, a estimé qu'il n'était "pas totalement équitable à l'égard de la nouvelle politique migratoire adoptée par le royaume" en se basant sur "des données et allégations qui concernent la période où cette nouvelle politique n'était pas encore en vigueur". De son côté, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) avait appelé les autorités à "cesser de jouer le rôle de gendarme" de l'Union européenne et de respecter leurs engagements internationaux après la mort, le 6 février dernier, de plusieurs migrants subsahariens, près de l'enclave espagnole de Ceuta du fait de l'intervention de la garde civile espagnole qui a utilisé, selon elle, des balles en caoutchouc.