L'opposition, qui s'est prononcée ouvertement pour le boycott des élections présidentielles du 17 avril prochain, passe à un autre stade de la contestation. L'opposition, qui s'est prononcée ouvertement pour le boycott des élections présidentielles du 17 avril prochain, passe à un autre stade de la contestation. Elle vient de décider, en effet, de porter la contestation dans la rue. Il est aussi prévu d'organiser un meeting à la salle Harcha. Cinq partis politiques : le RCD, le MSP, Enahda, le FJD, Jil Jadid et Ahmed Benbitour, un ancien chef gouvernement qui a retiré sa candidature de la course pour les élections présidentielles, semblent très décidés à faire campagne contre le rendez-vous du 17 avril. Pour preuve, et après avoir créé une coordination nationale pour le boycott de la présidentielle, ils ont décidé de sortir manifester dans la rue. Mercredi prochain, ils ont prévu d'organiser un premier rassemblement de leurs directions politiques. Le monument des martyrs à Riadh El –Feth a été choisi comme lieu de cette manifestation inédite car cela fait très longtemps que des partis d'opposition n'ont pas appelé à une action de ce genre. L'opposition se contentait, en effet, de tenir des rassemblements dans les salles. Il faut dire que l'interdiction de manifester dans les rues d'Alger, est une mesure qui est en vigueur depuis le début des années 2000, à l'origine de la retenue de l'opposition et ce, même si le respect de cette mesure, fortement désirée du reste, n'a pas toujours été effectif. Le gouvernement a toujours fait preuve de fermeté s'agissant de l'application de cette mesure d'interdiction des marches ou de manifestations dans la rue. C'est dire que l'action de mercredi prochain pour laquelle a été choisi un lieu hautement symbolique, suscite d'ores et déjà le plus vif intérêt. D'aucuns s'interrogent sur l'attitude du gouvernement face à cette action. Ce dernier va-t-il empêcher le rassemblement et surtout avec quelle manière? Ces derniers jours, les rassemblements initiés par le mouvement « Barakat » ont été empêchés avec, en prime et à chaque fois, des arrestations par dizaines au sein des manifestants. Cette partie de l'opposition compte aussi organiser un meeting à la salle Harcha d'Alger le vendredi 21 mars. C'est de cette manière que cette opposition compte mettre en valeur «la décision de boycott que les derniers développements sur la scène politique ont conforté dans sa justesse». Dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion des animateurs de cette coordination, il est de nouveau fait appel aux candidats aux élections à se retirer de la course. Car ce rendez-vous du 17 avril est qualifié de «farce électorale dont le résultat est connu d'avance au vu du parti-pris de l'administration et des différentes institution en faveur du président candidat. La participation à ce scrutin n'est qu'une caution à un processus porteur d'un danger imminent pour les intérêts et la stabilité du pays». Ce groupe de partis politiques et de personnalités appellent, en outre, le peuple algérien a boycotter massivement « ces élections qui consacrent la médiocrité, la fraude, et la corruption, et a contribuer activement à un changement pacifique ». Après avoir condamné la répression et l'empêchement de marches pacifiques des citoyens qui se sont prononcés contre le quatrième mandat pour le président Bouteflika cette partie de l'opposition réaffirme, cependant, que « la crise politique actuelle n'est pas seulement liée à un quatrième mandat même s'il constitue la pire expression d'un système fragile qu'il faut changer par des moyens politiques et pacifiques ». Apparemment cette opposition ne compte pas s'arrêter à ces deux actions puisque elle projette de tenir des réunions périodiques en vue de concrétiser le suivi du programme d'action pour le boycott des élections. Il est aussi prévu la constitution d'une commission mixte qui aura la charge de préparer une conférence nationale de dialogue sur l'avenir de l'Algérie et les mécanismes de transition démocratique. C'est dire que l'on s'achemine vers un bras de fer avec le pouvoir tant cette partie de l'opposition ne compte pas croiser les bras et être un simple spectateur. Elle vient de décider, en effet, de porter la contestation dans la rue. Il est aussi prévu d'organiser un meeting à la salle Harcha. Cinq partis politiques : le RCD, le MSP, Enahda, le FJD, Jil Jadid et Ahmed Benbitour, un ancien chef gouvernement qui a retiré sa candidature de la course pour les élections présidentielles, semblent très décidés à faire campagne contre le rendez-vous du 17 avril. Pour preuve, et après avoir créé une coordination nationale pour le boycott de la présidentielle, ils ont décidé de sortir manifester dans la rue. Mercredi prochain, ils ont prévu d'organiser un premier rassemblement de leurs directions politiques. Le monument des martyrs à Riadh El –Feth a été choisi comme lieu de cette manifestation inédite car cela fait très longtemps que des partis d'opposition n'ont pas appelé à une action de ce genre. L'opposition se contentait, en effet, de tenir des rassemblements dans les salles. Il faut dire que l'interdiction de manifester dans les rues d'Alger, est une mesure qui est en vigueur depuis le début des années 2000, à l'origine de la retenue de l'opposition et ce, même si le respect de cette mesure, fortement désirée du reste, n'a pas toujours été effectif. Le gouvernement a toujours fait preuve de fermeté s'agissant de l'application de cette mesure d'interdiction des marches ou de manifestations dans la rue. C'est dire que l'action de mercredi prochain pour laquelle a été choisi un lieu hautement symbolique, suscite d'ores et déjà le plus vif intérêt. D'aucuns s'interrogent sur l'attitude du gouvernement face à cette action. Ce dernier va-t-il empêcher le rassemblement et surtout avec quelle manière? Ces derniers jours, les rassemblements initiés par le mouvement « Barakat » ont été empêchés avec, en prime et à chaque fois, des arrestations par dizaines au sein des manifestants. Cette partie de l'opposition compte aussi organiser un meeting à la salle Harcha d'Alger le vendredi 21 mars. C'est de cette manière que cette opposition compte mettre en valeur «la décision de boycott que les derniers développements sur la scène politique ont conforté dans sa justesse». Dans le communiqué rendu public à l'issue de la réunion des animateurs de cette coordination, il est de nouveau fait appel aux candidats aux élections à se retirer de la course. Car ce rendez-vous du 17 avril est qualifié de «farce électorale dont le résultat est connu d'avance au vu du parti-pris de l'administration et des différentes institution en faveur du président candidat. La participation à ce scrutin n'est qu'une caution à un processus porteur d'un danger imminent pour les intérêts et la stabilité du pays». Ce groupe de partis politiques et de personnalités appellent, en outre, le peuple algérien a boycotter massivement « ces élections qui consacrent la médiocrité, la fraude, et la corruption, et a contribuer activement à un changement pacifique ». Après avoir condamné la répression et l'empêchement de marches pacifiques des citoyens qui se sont prononcés contre le quatrième mandat pour le président Bouteflika cette partie de l'opposition réaffirme, cependant, que « la crise politique actuelle n'est pas seulement liée à un quatrième mandat même s'il constitue la pire expression d'un système fragile qu'il faut changer par des moyens politiques et pacifiques ». Apparemment cette opposition ne compte pas s'arrêter à ces deux actions puisque elle projette de tenir des réunions périodiques en vue de concrétiser le suivi du programme d'action pour le boycott des élections. Il est aussi prévu la constitution d'une commission mixte qui aura la charge de préparer une conférence nationale de dialogue sur l'avenir de l'Algérie et les mécanismes de transition démocratique. C'est dire que l'on s'achemine vers un bras de fer avec le pouvoir tant cette partie de l'opposition ne compte pas croiser les bras et être un simple spectateur.