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La pression migratoire continue à Melilla
Immigration clandestine
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2014

La ville-enclave espagnole de Melilla, dans le nord du Maroc, débordée par des arrivées massives d'immigrants subsahariens, est soumise ces jours-ci à une pression migratoire constante, avec une tentative d'assaut menée, dimanche 9 mars au soir, par plus de 150 personnes.
La ville-enclave espagnole de Melilla, dans le nord du Maroc, débordée par des arrivées massives d'immigrants subsahariens, est soumise ces jours-ci à une pression migratoire constante, avec une tentative d'assaut menée, dimanche 9 mars au soir, par plus de 150 personnes.
Dimanche matin, au moins 700 migrants avaient tenté en plusieurs groupes de s'approcher de la frontière, formée d'un triple grillage, qui sépare le Maroc de Melilla, mais avaient fait demi-tour face à un important déploiement de forces marocaines, a indiqué la préfecture de Melilla. Le soir, peu avant minuit, un nouveau groupe de 150 à 200 personnes a tenté de franchir la frontière, dont « une quinzaine a réussi à entrer » en Espagne, a annoncé, lundi, le préfet de Melilla, Abdelmalik El Barkani, sur la radio nationale.
L'arrivée de centaines de clandestins à Melilla au mois de février a conduit à l'engorgement du Ceti, le centre d'accueil gouvernemental, qui héberge actuellement 1.300 personnes pour 480 places. Selon le préfet, des milliers d'immigrants sont actuellement massés aux abords immédiats de Melilla, dont environ « 1.500 à 2.000 sur le mont Gurugu », où les clandestins arrivés d'Afrique subsaharienne ont établi leurs campements, tandis que « 8.000 à 10.000 personnes se trouveraient aux environs de la ville marocaine de Nador ».
80.000 clandestins attendus
Les autorités espagnoles estiment à environ 80.000 le nombre de clandestins qui attendent de pouvoir pénétrer dans les enclaves de Melilla et Ceuta, constituant les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. « Quarante mille personnes attendent au Maroc de pouvoir passer, de façon illégale, en Espagne. Et 40.000 autres à la frontière de la Mauritanie avec le Maroc », avait affirmé, le 4 mars, le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.
En plein regain de pression migratoire dans les deux enclaves, une tentative d'entrée en force à Ceuta avait tourné à la tragédie le 6 février, lorsque 15 migrants étaient morts noyés en essayant de gagner la ville par le rivage. L'action de la garde civile, accusée par des témoins d'avoir tiré des balles en caoutchouc contre les migrants, a suscité une vive polémique en Espagne. Rappelé à l'ordre par la
Commission européenne, le gouvernement ne cesse depuis de se défendre, appelant ses partenaires européens à l'aider à lutter contre l'immigration clandestine. La garde civile a reçu pour consigne de ne plus utiliser de balles en caoutchouc pour repousser les assauts de migrants. Parallèlement, les tentatives massives de franchir la frontière dans les deux enclaves se sont multipliées.
Dimanche matin, au moins 700 migrants avaient tenté en plusieurs groupes de s'approcher de la frontière, formée d'un triple grillage, qui sépare le Maroc de Melilla, mais avaient fait demi-tour face à un important déploiement de forces marocaines, a indiqué la préfecture de Melilla. Le soir, peu avant minuit, un nouveau groupe de 150 à 200 personnes a tenté de franchir la frontière, dont « une quinzaine a réussi à entrer » en Espagne, a annoncé, lundi, le préfet de Melilla, Abdelmalik El Barkani, sur la radio nationale.
L'arrivée de centaines de clandestins à Melilla au mois de février a conduit à l'engorgement du Ceti, le centre d'accueil gouvernemental, qui héberge actuellement 1.300 personnes pour 480 places. Selon le préfet, des milliers d'immigrants sont actuellement massés aux abords immédiats de Melilla, dont environ « 1.500 à 2.000 sur le mont Gurugu », où les clandestins arrivés d'Afrique subsaharienne ont établi leurs campements, tandis que « 8.000 à 10.000 personnes se trouveraient aux environs de la ville marocaine de Nador ».
80.000 clandestins attendus
Les autorités espagnoles estiment à environ 80.000 le nombre de clandestins qui attendent de pouvoir pénétrer dans les enclaves de Melilla et Ceuta, constituant les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. « Quarante mille personnes attendent au Maroc de pouvoir passer, de façon illégale, en Espagne. Et 40.000 autres à la frontière de la Mauritanie avec le Maroc », avait affirmé, le 4 mars, le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz.
En plein regain de pression migratoire dans les deux enclaves, une tentative d'entrée en force à Ceuta avait tourné à la tragédie le 6 février, lorsque 15 migrants étaient morts noyés en essayant de gagner la ville par le rivage. L'action de la garde civile, accusée par des témoins d'avoir tiré des balles en caoutchouc contre les migrants, a suscité une vive polémique en Espagne. Rappelé à l'ordre par la
Commission européenne, le gouvernement ne cesse depuis de se défendre, appelant ses partenaires européens à l'aider à lutter contre l'immigration clandestine. La garde civile a reçu pour consigne de ne plus utiliser de balles en caoutchouc pour repousser les assauts de migrants. Parallèlement, les tentatives massives de franchir la frontière dans les deux enclaves se sont multipliées.


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