Des urbanistes et architectes ont appelé mardi à Alger à impliquer davantage les citoyens dans le développement de leur environnement urbain, pour arriver à une meilleure intégration sociale dans les villes, lors d'un séminaire international sur les technologies de la construction. Des urbanistes et architectes ont appelé mardi à Alger à impliquer davantage les citoyens dans le développement de leur environnement urbain, pour arriver à une meilleure intégration sociale dans les villes, lors d'un séminaire international sur les technologies de la construction. Pour l'architecte Halim Faidi, lauréat du prix national de l'architecture en 2012, il est nécessaire d'impulser la participation citoyenne durant toute les phases d'édification des ensembles urbains afin de "relever le défi majeur de vivre ensemble et vivre mieux". "C'est la population qui fait la ville. Le rôle de l'Etat est d'assurer la régulation du secteur. La tache de la conception et de la construction des villes doit être cédée aux citoyens à travers l'implication des PME de BTPH, la formation et la valorisation des métiers de l'urbanisme", a-t-il plaidé. Faidi préconise, dans le même sillage, de favoriser le dialogue entre l'administration et les citoyens, affirmant que les centres urbains devraient être un "espace d'échange et d'équité sociale".Selon lui, il est nécessaire de mixer les différents formules de logements dans les zones urbaines projetées dans le programme quinquennal, afin d'éviter la "ghettoïsation par couche sociale" et de créer une "mosaïque sociale et culturelle". De son côté, Mohamed Larbi Merhoum, deux fois lauréat du prix national de l'architecture, estime que l'urbanisme doit se baser sur une relation interactive entre les intérêts public et privé."L'Algérie a déployé beaucoup d'efforts en matière de logement, mais a développé un tissu urbain anti-sociale et sans mémoire", a-t-il déploré. Pour Naima Chabbi-Chemrouk, professeur à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme, les pratiques architecturales et urbaines évoluent dans un contexte fortement marqué par des contradictions sociétales et environnementales. Par conséquent, la synergie entre la qualité de vie et l'impératif de vivre ensemble n'est pas facile à concrétiser, a-t-elle affirmé. Plus de 300 experts et professionnels ont participé à ce 10e séminaire organisé par Lafarge-Algérie sous le thème : "Construire des villes meilleurs en Algérie". "Le défi de l'urbanisation soulève beaucoup d'enjeux pour la ville qui doit être à la fois accueillante en facilitant l'accès au logement, vitale en assurant un environnement sain, connectée à travers un réseau de transport performant, belle et agréable à vivre", a noté Luc Callebat, le directeur général du cimentier français. Callebat, a annoncé également que les travaux de réalisation de la nouvelle usine de production de ciment de Lafarge-Algérie à Biskra seront bientôt lancés. "Toutes les autorisations nécessaires pour la réalisation de cette usine (en partenariat avec un privé algérien selon la règle 51/49 du capital) sont prêtes. Les travaux seront entamés incessamment", a-t-il expliqué. Pour sa part, Nasreddine Azem, directeur du logement au ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, a mis l'accent sur le renforcement des liens entre les différents acteurs du secteur pour concevoir des solutions adaptées aux réalités et aux défis algériens en matière de construction. Il a insisté sur la nécessité de moderniser le secteur de l'habitat et d'utiliser les nouvelles technologies dans le domaine de la construction. Azem a rassuré, par ailleurs, quant à la disponibilité du ciment pour réaliser les projets prévus, ajoutant que même en cas d'une éventuelle pénurie, les besoins des chantiers seront toujours satisfaits dans les délais habituels. Le séminaire a été aussi l'occasion pour un panel d'architectes algériens de débattre de différentes thématiques telles que la réhabilitation du vieux bâti, l'architecture durable et les nouveaux systèmes de construction en béton. Pour l'architecte Halim Faidi, lauréat du prix national de l'architecture en 2012, il est nécessaire d'impulser la participation citoyenne durant toute les phases d'édification des ensembles urbains afin de "relever le défi majeur de vivre ensemble et vivre mieux". "C'est la population qui fait la ville. Le rôle de l'Etat est d'assurer la régulation du secteur. La tache de la conception et de la construction des villes doit être cédée aux citoyens à travers l'implication des PME de BTPH, la formation et la valorisation des métiers de l'urbanisme", a-t-il plaidé. Faidi préconise, dans le même sillage, de favoriser le dialogue entre l'administration et les citoyens, affirmant que les centres urbains devraient être un "espace d'échange et d'équité sociale".Selon lui, il est nécessaire de mixer les différents formules de logements dans les zones urbaines projetées dans le programme quinquennal, afin d'éviter la "ghettoïsation par couche sociale" et de créer une "mosaïque sociale et culturelle". De son côté, Mohamed Larbi Merhoum, deux fois lauréat du prix national de l'architecture, estime que l'urbanisme doit se baser sur une relation interactive entre les intérêts public et privé."L'Algérie a déployé beaucoup d'efforts en matière de logement, mais a développé un tissu urbain anti-sociale et sans mémoire", a-t-il déploré. Pour Naima Chabbi-Chemrouk, professeur à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme, les pratiques architecturales et urbaines évoluent dans un contexte fortement marqué par des contradictions sociétales et environnementales. Par conséquent, la synergie entre la qualité de vie et l'impératif de vivre ensemble n'est pas facile à concrétiser, a-t-elle affirmé. Plus de 300 experts et professionnels ont participé à ce 10e séminaire organisé par Lafarge-Algérie sous le thème : "Construire des villes meilleurs en Algérie". "Le défi de l'urbanisation soulève beaucoup d'enjeux pour la ville qui doit être à la fois accueillante en facilitant l'accès au logement, vitale en assurant un environnement sain, connectée à travers un réseau de transport performant, belle et agréable à vivre", a noté Luc Callebat, le directeur général du cimentier français. Callebat, a annoncé également que les travaux de réalisation de la nouvelle usine de production de ciment de Lafarge-Algérie à Biskra seront bientôt lancés. "Toutes les autorisations nécessaires pour la réalisation de cette usine (en partenariat avec un privé algérien selon la règle 51/49 du capital) sont prêtes. Les travaux seront entamés incessamment", a-t-il expliqué. Pour sa part, Nasreddine Azem, directeur du logement au ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, a mis l'accent sur le renforcement des liens entre les différents acteurs du secteur pour concevoir des solutions adaptées aux réalités et aux défis algériens en matière de construction. Il a insisté sur la nécessité de moderniser le secteur de l'habitat et d'utiliser les nouvelles technologies dans le domaine de la construction. Azem a rassuré, par ailleurs, quant à la disponibilité du ciment pour réaliser les projets prévus, ajoutant que même en cas d'une éventuelle pénurie, les besoins des chantiers seront toujours satisfaits dans les délais habituels. Le séminaire a été aussi l'occasion pour un panel d'architectes algériens de débattre de différentes thématiques telles que la réhabilitation du vieux bâti, l'architecture durable et les nouveaux systèmes de construction en béton.