Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem sont de retour sur la scène nationale. Non pas pour être uniquement dans l'état-major de la campagne électorale du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui va briguer un quatrième mandat aux élections présidentielles du 17 avril prochain, mais pour occuper des fonctions officielles dans la plus importante institution du pays, la présidence de la République en l'occurrence. Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem sont de retour sur la scène nationale. Non pas pour être uniquement dans l'état-major de la campagne électorale du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui va briguer un quatrième mandat aux élections présidentielles du 17 avril prochain, mais pour occuper des fonctions officielles dans la plus importante institution du pays, la présidence de la République en l'occurrence. En effet, le président de la République vient de nommer Ahmed Ouyahia ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, en remplacement de Mohamed Moulay Guendil, appelé à d'autres fonctions, et Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République. Ouyahia et Belkhadem, d'anciens chefs de gouvernement et d'ex-chefs des partis du RND et du FLN avaient tous deux, à un moment de leurs carrières, le titre de ministre d'Etat. En effet, Ahmed Ouyahia a été ministre d'Etat, ministre de la Justice alors que Belkhadem a occupé la fonction de ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République. Ces nominations constituent, cela dit, une surprise car aucun observateur averti de la scène nationale ne l'a véritablement prédit. Ce d'autant que le pays est dans un contexte pré-électoral et où le Président met son mandat en jeu. Il va sans dire, par voie de conséquence, que les lectures vont bon train et chacun y va de son interprétation. Cela est notamment le cas pour Ahmed Ouyahia que d'aucuns pressentent à tort ou à raison comme un homme très proche du chef du DRS, le général Toufik, et qui ne passe pas pour être donc un fidèle du président Bouteflika. Contrairement à Abdelaziz Belkhadem qui est, quant a lui, un fidèle parmi les fidèles du chef de l'Etat. A en croire certains observateurs, le rappel d'Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem obéirait donc à de nouvelles redistributions des cartes au sommet de l'Etat. Les deux hommes ont été par ailleurs, désignés depuis des jours déjà au sein d'un comité qui a pour mission de chapeauter la campagne électorale du président candidat, Abdelaziz Bouteflika. Un comité qui comprend aussi Abdelkader Bensalah, le président du Conseil de la nation et néanmoins secrétaire général du RND, Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de l'APN, Boualem Bessaieh, ancien président du Conseil constitutionnel, Amar Saadani, secrétaire général du FLN, Amara Benyounes, secrétaire général du MPA et Amar Ghoul, président du parti TAJ. La coordination du travail de ce comité restreint est assurée par Abdelmalek Sellal, qui préside aussi la direction de la campagne électorale du candidat Bouteflika. Ahmed Ouyahia, qui a déjà occupé le poste de directeur de cabinet de la présidence de la République du temps où Liamine Zeroual occupait la plus haute marche du pouvoir, et Abdelaziz Belkhadem sont deux poids lourds de la scène nationale depuis de nombreuses années. Depuis notamment l'arrivée du président Bouteflika à la tête de l'Etat, Ouyahia et Belkhadem étaient constamment au devant de la scène nationale. Ils ont tous deux, ainsi, occupé le poste de chef de gouvernement et ils ont longtemps durant dirigé les deux plus importants partis politiques du pays, le FLN et le RND avant de connaître la disgrâce presque en même temps. Ahmed Ouyahia, faisant face à un mouvement de fronde interne, a démissionné au début du mois de janvier de l'année 2013 de son poste de secrétaire général du RND. Quelques jours après, soit le 31 janvier de la même année, Abdeaziz Belkhadem est évincé par le comité central du FLN de son poste de secrétaire général. Un peu plus d'une année après leurs déboires les voilà qui rebondissent de nouveau. En effet, le président de la République vient de nommer Ahmed Ouyahia ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, en remplacement de Mohamed Moulay Guendil, appelé à d'autres fonctions, et Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République. Ouyahia et Belkhadem, d'anciens chefs de gouvernement et d'ex-chefs des partis du RND et du FLN avaient tous deux, à un moment de leurs carrières, le titre de ministre d'Etat. En effet, Ahmed Ouyahia a été ministre d'Etat, ministre de la Justice alors que Belkhadem a occupé la fonction de ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République. Ces nominations constituent, cela dit, une surprise car aucun observateur averti de la scène nationale ne l'a véritablement prédit. Ce d'autant que le pays est dans un contexte pré-électoral et où le Président met son mandat en jeu. Il va sans dire, par voie de conséquence, que les lectures vont bon train et chacun y va de son interprétation. Cela est notamment le cas pour Ahmed Ouyahia que d'aucuns pressentent à tort ou à raison comme un homme très proche du chef du DRS, le général Toufik, et qui ne passe pas pour être donc un fidèle du président Bouteflika. Contrairement à Abdelaziz Belkhadem qui est, quant a lui, un fidèle parmi les fidèles du chef de l'Etat. A en croire certains observateurs, le rappel d'Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem obéirait donc à de nouvelles redistributions des cartes au sommet de l'Etat. Les deux hommes ont été par ailleurs, désignés depuis des jours déjà au sein d'un comité qui a pour mission de chapeauter la campagne électorale du président candidat, Abdelaziz Bouteflika. Un comité qui comprend aussi Abdelkader Bensalah, le président du Conseil de la nation et néanmoins secrétaire général du RND, Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de l'APN, Boualem Bessaieh, ancien président du Conseil constitutionnel, Amar Saadani, secrétaire général du FLN, Amara Benyounes, secrétaire général du MPA et Amar Ghoul, président du parti TAJ. La coordination du travail de ce comité restreint est assurée par Abdelmalek Sellal, qui préside aussi la direction de la campagne électorale du candidat Bouteflika. Ahmed Ouyahia, qui a déjà occupé le poste de directeur de cabinet de la présidence de la République du temps où Liamine Zeroual occupait la plus haute marche du pouvoir, et Abdelaziz Belkhadem sont deux poids lourds de la scène nationale depuis de nombreuses années. Depuis notamment l'arrivée du président Bouteflika à la tête de l'Etat, Ouyahia et Belkhadem étaient constamment au devant de la scène nationale. Ils ont tous deux, ainsi, occupé le poste de chef de gouvernement et ils ont longtemps durant dirigé les deux plus importants partis politiques du pays, le FLN et le RND avant de connaître la disgrâce presque en même temps. Ahmed Ouyahia, faisant face à un mouvement de fronde interne, a démissionné au début du mois de janvier de l'année 2013 de son poste de secrétaire général du RND. Quelques jours après, soit le 31 janvier de la même année, Abdeaziz Belkhadem est évincé par le comité central du FLN de son poste de secrétaire général. Un peu plus d'une année après leurs déboires les voilà qui rebondissent de nouveau.