Les ministres algérien et tchadien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et Moussa Faki Mahamat, ont insisté lundi à Alger sur la nécessité de renforcer la coopération économique entre les deux pays. "Le niveau de coopération est en deçà de nos économies et des ambitions que nous partageons et des complémentarités entre les potentialités des deux pays", a dit M. Lamamra à l'ouverture de la 3e Commission mixte de coopération algéro-tchadienne dont les travaux prendront fin mardi. Les ministres algérien et tchadien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et Moussa Faki Mahamat, ont insisté lundi à Alger sur la nécessité de renforcer la coopération économique entre les deux pays. "Le niveau de coopération est en deçà de nos économies et des ambitions que nous partageons et des complémentarités entre les potentialités des deux pays", a dit M. Lamamra à l'ouverture de la 3e Commission mixte de coopération algéro-tchadienne dont les travaux prendront fin mardi. Le ministre a indiqué que les deux parties procéderont à une évaluation de l'état de coopération bilatérale dans tous ses aspects et "travailleront en profondeur pour toucher à tous les secteurs afin de dégager des perspectives ambitieuses et réalistes conformément à la volonté des chefs d'Etat des deux pays". Lamamra a souligné qu'il y a lieu de réfléchir à des projets de développement au-delà des créneaux traditionnels comme le développement des ressources humaines, la santé, l'énergie et les mines "car le Tchad dispose des hydrocarbures" sans oublier la sécurité alimentaire et l'agriculture saharienne. "Les infrastructures et les transports doivent recevoir l'attention méritée ainsi que le commerce et le tourisme car nos pays ont des capacités dans ces domaines même s'il faut des partenaires étrangers pour donner une assise à ces projets par le biais d'une coopération triangulaire", a-t-il estimé.Selon Lamamra, il y a lieu de tirer un avantage "de nos complémentarités et les décisions de la commission doivent aboutir à des réalisations concrètes bâties sur un calendrier qui doit être respecté" tout en appelant à actualiser les textes régissant la coopération entre les deux pays. De son côté, le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l'intégration africaine, Moussa Faki Mahamat, a regretté que la commission mixte ne s'est pas réunie depuis juin 1991 et il a soutenu la proposition de Lamamra pour actualiser les textes. Il a souligné que son pays a adopté un plan de développement ouvert au financement extérieur pour faire du Tchad un pays émergent en 2025 en se basant sur la création d'entreprises et d'infrastructures énergétiques. Dans ce contexte, il a souligné que "les investissements algériens ont leur place". D'ailleurs les directeurs généraux de l'agence tchadienne des investissements et de la Chambre de commerce sont présents parmi la délégation et "veulent conclure des accords avec leurs homologues algériennes", a dit le ministre. Le ministre des Infrastructures et des Transports, Adoum Younoussmi, était également présent parmi la délégation. Selon Faki Mahamat, le Tchad est enclavé et veut des facilités pour utiliser les ports algériens et la transsaharienne. Dans le domaine de l'énergie et des mines, "on est intéressé par votre expérience et je remercie l'Algérie pour sa collaboration dans la rédaction du code pétrolier tchadien", a dit le ministre. L'intérêt accordé aux questions économiques lors de cette session est reflété par la constitution d'un groupe chargé de ces dossiers à côté de deux autres groupes axés sur les questions sociales et régionales. Le ministre a indiqué que les deux parties procéderont à une évaluation de l'état de coopération bilatérale dans tous ses aspects et "travailleront en profondeur pour toucher à tous les secteurs afin de dégager des perspectives ambitieuses et réalistes conformément à la volonté des chefs d'Etat des deux pays". Lamamra a souligné qu'il y a lieu de réfléchir à des projets de développement au-delà des créneaux traditionnels comme le développement des ressources humaines, la santé, l'énergie et les mines "car le Tchad dispose des hydrocarbures" sans oublier la sécurité alimentaire et l'agriculture saharienne. "Les infrastructures et les transports doivent recevoir l'attention méritée ainsi que le commerce et le tourisme car nos pays ont des capacités dans ces domaines même s'il faut des partenaires étrangers pour donner une assise à ces projets par le biais d'une coopération triangulaire", a-t-il estimé.Selon Lamamra, il y a lieu de tirer un avantage "de nos complémentarités et les décisions de la commission doivent aboutir à des réalisations concrètes bâties sur un calendrier qui doit être respecté" tout en appelant à actualiser les textes régissant la coopération entre les deux pays. De son côté, le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l'intégration africaine, Moussa Faki Mahamat, a regretté que la commission mixte ne s'est pas réunie depuis juin 1991 et il a soutenu la proposition de Lamamra pour actualiser les textes. Il a souligné que son pays a adopté un plan de développement ouvert au financement extérieur pour faire du Tchad un pays émergent en 2025 en se basant sur la création d'entreprises et d'infrastructures énergétiques. Dans ce contexte, il a souligné que "les investissements algériens ont leur place". D'ailleurs les directeurs généraux de l'agence tchadienne des investissements et de la Chambre de commerce sont présents parmi la délégation et "veulent conclure des accords avec leurs homologues algériennes", a dit le ministre. Le ministre des Infrastructures et des Transports, Adoum Younoussmi, était également présent parmi la délégation. Selon Faki Mahamat, le Tchad est enclavé et veut des facilités pour utiliser les ports algériens et la transsaharienne. Dans le domaine de l'énergie et des mines, "on est intéressé par votre expérience et je remercie l'Algérie pour sa collaboration dans la rédaction du code pétrolier tchadien", a dit le ministre. L'intérêt accordé aux questions économiques lors de cette session est reflété par la constitution d'un groupe chargé de ces dossiers à côté de deux autres groupes axés sur les questions sociales et régionales.