Le peintre algérien Abderrahmane Bekhti magnifie avec beaucoup d'imagination des visages de femmes dans une série de portraits et de tableaux exposés jeudi dernier à la galerie Aïcha-Haddad à Alger. Visible jusqu'au 2 avril, cette exposition regroupe 21 toiles peintes à l'huile, à l'encre de Chine ou au crayon représentant en majorité des femmes aux traits fins et aux expressions diverses, évoluant dans un univers coloré et truffé de symboles. Le peintre algérien Abderrahmane Bekhti magnifie avec beaucoup d'imagination des visages de femmes dans une série de portraits et de tableaux exposés jeudi dernier à la galerie Aïcha-Haddad à Alger. Visible jusqu'au 2 avril, cette exposition regroupe 21 toiles peintes à l'huile, à l'encre de Chine ou au crayon représentant en majorité des femmes aux traits fins et aux expressions diverses, évoluant dans un univers coloré et truffé de symboles. Ce peintre autodidacte qui revendique volontiers l'"extravagance" de ses tableaux à l'influence surréaliste, use également des formes rectangulaires pour découper l'espace de ses toiles, introduisant ainsi une forme de dynamisme pour certaines ou suggérant le monde intérieur de ses sujets, dans d'autres. Fixant le visiteur avec des prunelles limpides, perdues dans leurs pensées, souriantes ou en larmes, ces femmes, membres de la famille du peintre ou sorties de son imagination, sont représentées sur des fond bleu, rouge ou couleur sable. Avec des toiles comme La jarre ou encore Repères, l'artiste accentue l'aspect mystérieux et irréel de ses peintures, en multipliant les visages transformés en montagnes ou en arbres dénudés, et accompagnés de motifs étranges comme des papillons, des feuilles mortes ou encore des œufs. Outre ces œuvres curieuses, aux interprétations multiples, Abderrahmane Bekhti expose également une toile titrée La femme au marabout représentant une jeune femme brune souriante en tenue citadine, sur un fond bleu ciel où l'on peut voir se dresser un mausolée. Sur cette toile le visiteur est également interpellé par deux autres visages de femmes, qui semblent méditatives, une impression accentuée par la couleur ocre et la présence de chandelles. Le peintre dit avoir voulu représenter le monde intérieur de cette jeune femme ainsi que "la présence simultanée de la tradition et de la modernité" qu'il voit dans la société algérienne. Né en 1959 à Cherchell Abderrahmane Bekhti compte à son actif une vingtaine d'expositions collectives et individuelles en Algérie. Ce peintre autodidacte qui revendique volontiers l'"extravagance" de ses tableaux à l'influence surréaliste, use également des formes rectangulaires pour découper l'espace de ses toiles, introduisant ainsi une forme de dynamisme pour certaines ou suggérant le monde intérieur de ses sujets, dans d'autres. Fixant le visiteur avec des prunelles limpides, perdues dans leurs pensées, souriantes ou en larmes, ces femmes, membres de la famille du peintre ou sorties de son imagination, sont représentées sur des fond bleu, rouge ou couleur sable. Avec des toiles comme La jarre ou encore Repères, l'artiste accentue l'aspect mystérieux et irréel de ses peintures, en multipliant les visages transformés en montagnes ou en arbres dénudés, et accompagnés de motifs étranges comme des papillons, des feuilles mortes ou encore des œufs. Outre ces œuvres curieuses, aux interprétations multiples, Abderrahmane Bekhti expose également une toile titrée La femme au marabout représentant une jeune femme brune souriante en tenue citadine, sur un fond bleu ciel où l'on peut voir se dresser un mausolée. Sur cette toile le visiteur est également interpellé par deux autres visages de femmes, qui semblent méditatives, une impression accentuée par la couleur ocre et la présence de chandelles. Le peintre dit avoir voulu représenter le monde intérieur de cette jeune femme ainsi que "la présence simultanée de la tradition et de la modernité" qu'il voit dans la société algérienne. Né en 1959 à Cherchell Abderrahmane Bekhti compte à son actif une vingtaine d'expositions collectives et individuelles en Algérie.
