Les discours de la campagne pour Bouteflika sont plats et manquent d'originalité. Sellal et ses collaborateurs ne retiennent que la réconciliation nationale comme argument. Dès le début de cette campagne, des incidents ont émaillé le meeting de Bouira. Les discours de la campagne pour Bouteflika sont plats et manquent d'originalité. Sellal et ses collaborateurs ne retiennent que la réconciliation nationale comme argument. Dès le début de cette campagne, des incidents ont émaillé le meeting de Bouira. Les partisans de la candidature de Bouteflika se sont faits huer durant leur rassemblement dans cette ville. En effet, Amar Ghoul et Amara Benyounès ont été chahutés par des voix qui les ont perturbés pendant de longues minutes dans une salle où les opposants à un 4e mandat se sont infiltrés pendant le meeting. Avec leurs slogans hostiles à la mandature du Président, les perturbateurs ont fait le pied de grue jusqu'à la fin du rassemblement. Amara Benyounès et son compagnon Ghoul ont répliqué avec un « ça suffit » tout en considérant qu'ils sont venus expliquer les grandes lignes du programme du président candidat. De son côté, Sellal a étrenné une visite « spirituelle » dans la zaouia de Sidi Belkebir à Adrar où il a eu droit à un accueil exceptionnel de la part de ses sympathisants. Lieu de ferveur pour les Adraris, le directeur de campagne était très à l'aise dans son discours en insistant sur « le retour à la paix civile» et la « réconciliation nationale». Pour lui, c'est le plus important. Le trait saillant du discours de Sellal est la révision constitutionnelle placée comme préoccupation centrale. De ce côté, le directeur de campagne de Bouteflika promet son amendement en consacrant « plus d'ouverture pour la démocratie ». Mais à Tamanrasset, l'électorat acquis était trié sur le volet, affichant le portrait du Président dans une salle comble. Les chants patriotiques et les discours exaltant le bilan de Bouteflika étaient au rendez-vous. Sauf que pour une autre population qui observe un sit-in depuis samedi à proximité du siège de la wilaya, les dénonciations de leur exclusion et leur marginalisation n'ont pas été relayées par les médias publics. De son côté, Abdelaziz Belkhadem a saisi l'opportunité de Biskra pour appeler à « voter pour Bouteflika, c'est également la poursuite de la politique de réconciliation nationale, du développement du pays, de la protection de l'unité nationale ». Un discours répété où il n'y a pas de nouveauté sauf à évoquer Bouteflika en « homme expérimenté ». De la même manière, Bensalah en fait un leitmotiv. Des redondances à satiété pour une équipe qui dispose pourtant de moyens communicationnels importants. A l'unanimité, les hommes du président candidat font appel aux citoyens pour voter massivement. Fait inédit, les discours ne sont plus longs comme les précédentes campagnes. Face à l'urgence et un agenda bien rempli, les membres du staff n'ont pas dépassé une heure de discours. Craignant le spectre de l'abstention, ils mettent les bouchées doubles pour convaincre les citoyens d'aller aux urnes. On note à ce propos l'absence de sondages pour savoir minutieusement les intentions de vote et les courbes favorables pour chaque candidat. Un outil qui permed'ailleurs de rendre significatif tout le processus électoral et faire les spéculations qui alimentent le quotidien. Les partisans de la candidature de Bouteflika se sont faits huer durant leur rassemblement dans cette ville. En effet, Amar Ghoul et Amara Benyounès ont été chahutés par des voix qui les ont perturbés pendant de longues minutes dans une salle où les opposants à un 4e mandat se sont infiltrés pendant le meeting. Avec leurs slogans hostiles à la mandature du Président, les perturbateurs ont fait le pied de grue jusqu'à la fin du rassemblement. Amara Benyounès et son compagnon Ghoul ont répliqué avec un « ça suffit » tout en considérant qu'ils sont venus expliquer les grandes lignes du programme du président candidat. De son côté, Sellal a étrenné une visite « spirituelle » dans la zaouia de Sidi Belkebir à Adrar où il a eu droit à un accueil exceptionnel de la part de ses sympathisants. Lieu de ferveur pour les Adraris, le directeur de campagne était très à l'aise dans son discours en insistant sur « le retour à la paix civile» et la « réconciliation nationale». Pour lui, c'est le plus important. Le trait saillant du discours de Sellal est la révision constitutionnelle placée comme préoccupation centrale. De ce côté, le directeur de campagne de Bouteflika promet son amendement en consacrant « plus d'ouverture pour la démocratie ». Mais à Tamanrasset, l'électorat acquis était trié sur le volet, affichant le portrait du Président dans une salle comble. Les chants patriotiques et les discours exaltant le bilan de Bouteflika étaient au rendez-vous. Sauf que pour une autre population qui observe un sit-in depuis samedi à proximité du siège de la wilaya, les dénonciations de leur exclusion et leur marginalisation n'ont pas été relayées par les médias publics. De son côté, Abdelaziz Belkhadem a saisi l'opportunité de Biskra pour appeler à « voter pour Bouteflika, c'est également la poursuite de la politique de réconciliation nationale, du développement du pays, de la protection de l'unité nationale ». Un discours répété où il n'y a pas de nouveauté sauf à évoquer Bouteflika en « homme expérimenté ». De la même manière, Bensalah en fait un leitmotiv. Des redondances à satiété pour une équipe qui dispose pourtant de moyens communicationnels importants. A l'unanimité, les hommes du président candidat font appel aux citoyens pour voter massivement. Fait inédit, les discours ne sont plus longs comme les précédentes campagnes. Face à l'urgence et un agenda bien rempli, les membres du staff n'ont pas dépassé une heure de discours. Craignant le spectre de l'abstention, ils mettent les bouchées doubles pour convaincre les citoyens d'aller aux urnes. On note à ce propos l'absence de sondages pour savoir minutieusement les intentions de vote et les courbes favorables pour chaque candidat. Un outil qui permed'ailleurs de rendre significatif tout le processus électoral et faire les spéculations qui alimentent le quotidien.