Finalement, l'Etat va apporter son concours financier de 60 millions de DA pour les candidats à l'élection présidentielle. C'est le Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi, qui l'annoncé lundi dernier. Cette aide permettra ainsi aux candidats en lice de mener à bien leur campagne. Finalement, l'Etat va apporter son concours financier de 60 millions de DA pour les candidats à l'élection présidentielle. C'est le Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi, qui l'annoncé lundi dernier. Cette aide permettra ainsi aux candidats en lice de mener à bien leur campagne. Pour sa part, Fateh Boutebik, président de la commission nationale indépendante de surveillance de l'élection présidentielle (CNSEL) a précisé la nature de cette aide. «Nous avons reçu aujourd'hui un engagement oral de la part du Premier ministre par intérim afin de verser dans le compte de chaque candidat une somme de 15 millions de DA ». Dans la foulée, il indique que cette aide «sera très utile pour les candidats qui ont trouvé des difficultés financières en ce début de campagne. Cette aide peut couvrir les frais de l'affichage ainsi qu'une partie des frais de déplacement». Il est à noter que cette aide pour le financement de la campagne électorale est conditionnée par l'article 203 de la loi électorale de 2012. Cependant selon le président de la CNSEL, ce n'est pas une obligation formelle à laquelle est tenu l'Etat dans ses engagements. L'article en question explique Fateh Boutbig, laisse le libre choix au gouvernement en parlant « d'une aide éventuelle ». Cet article stipule clairement que « les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement et des revenus du candidat ». En même temps, la même loi justifie les interdits de financement d'une campagne qu'elle soit pour un mandat local ou national, en stipulant dans un autre article « de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère ». Mais elle n'interdit aucunement la levée de fond par des personnes physiques au niveau national. Le débat autour de l'argent de la campagne fait rage. A plusieurs reprises, certains candidats ont dénoncé le parti pris de l'administration d'être partiale en accordant les moyens humains et financiers publiques pour le président candidat. Mais jusque-là, aucune preuve palpable n'a été apportée par ces candidats. Pour son 4e mandat, Bouteflika et son équipe ont réussi, en un tour de main, à mobiliser des montants faramineux pour les besoins de la campagne. On parle de 750 milliards de centimes récoltés comme fonds pour Bouteflika. Mais ce chiffre s'il reste exagéré, n'omet pas la grande question de la source de ces montants. Les hommes d'affaires et autres magnats qui ont apporté leur «caution» financière au candidat Bouteflika ne se comptent pas sur les doigts de la main. Certes, certaines organisations patronales telles que le FCE ont mis la main à la poche pour soutenir de manière ostentatoire la 4e mandature du Président, sans toutefois préciser les sommes allouées. Benflis qui bénéficie, à son tour, d'un soutien financier de taille, a dénoncé dans un communiqué à Skikda dès le début de la campagne «l'utilisation de l'argent du peuple au service de la campagne de Bouteflika». Mais les candidats qui dénoncent ce parti pris, sont également dans le viseur de la polémique autour de la provenance de leurs financements. Pour sa part, Fateh Boutebik, président de la commission nationale indépendante de surveillance de l'élection présidentielle (CNSEL) a précisé la nature de cette aide. «Nous avons reçu aujourd'hui un engagement oral de la part du Premier ministre par intérim afin de verser dans le compte de chaque candidat une somme de 15 millions de DA ». Dans la foulée, il indique que cette aide «sera très utile pour les candidats qui ont trouvé des difficultés financières en ce début de campagne. Cette aide peut couvrir les frais de l'affichage ainsi qu'une partie des frais de déplacement». Il est à noter que cette aide pour le financement de la campagne électorale est conditionnée par l'article 203 de la loi électorale de 2012. Cependant selon le président de la CNSEL, ce n'est pas une obligation formelle à laquelle est tenu l'Etat dans ses engagements. L'article en question explique Fateh Boutbig, laisse le libre choix au gouvernement en parlant « d'une aide éventuelle ». Cet article stipule clairement que « les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement et des revenus du candidat ». En même temps, la même loi justifie les interdits de financement d'une campagne qu'elle soit pour un mandat local ou national, en stipulant dans un autre article « de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère ». Mais elle n'interdit aucunement la levée de fond par des personnes physiques au niveau national. Le débat autour de l'argent de la campagne fait rage. A plusieurs reprises, certains candidats ont dénoncé le parti pris de l'administration d'être partiale en accordant les moyens humains et financiers publiques pour le président candidat. Mais jusque-là, aucune preuve palpable n'a été apportée par ces candidats. Pour son 4e mandat, Bouteflika et son équipe ont réussi, en un tour de main, à mobiliser des montants faramineux pour les besoins de la campagne. On parle de 750 milliards de centimes récoltés comme fonds pour Bouteflika. Mais ce chiffre s'il reste exagéré, n'omet pas la grande question de la source de ces montants. Les hommes d'affaires et autres magnats qui ont apporté leur «caution» financière au candidat Bouteflika ne se comptent pas sur les doigts de la main. Certes, certaines organisations patronales telles que le FCE ont mis la main à la poche pour soutenir de manière ostentatoire la 4e mandature du Président, sans toutefois préciser les sommes allouées. Benflis qui bénéficie, à son tour, d'un soutien financier de taille, a dénoncé dans un communiqué à Skikda dès le début de la campagne «l'utilisation de l'argent du peuple au service de la campagne de Bouteflika». Mais les candidats qui dénoncent ce parti pris, sont également dans le viseur de la polémique autour de la provenance de leurs financements.